Privatisation de la Française des Jeux : un loto sûrement perdant pour l'Etat
Après une première tentative du gouvernement Fillon en 2008, avortée pour cause de crise des subprimes… Après la deuxième initiée en 2016 par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, mise en échec par Christian Eckert, le ministre délégué (PS) au Budget qui avait remporté l’arbitrage auprès de François Hollande… Le troisième essai de privatisation de la Française des jeux (FDJ) devrait être la bonne. La Loi Pacte autorisant cette opération votée, ne manquait plus que le feu vert du gouvernement. Lire l'article
Pensez-vous que c'est une bonne idée de privatiser ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : À mon avis, l'état va perdre gros !!
La Française des Jeux fait son entrée en bourse : de la loterie nationale à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , retour sur 86 années de jeux d'argent [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Comme si l'Idéologie était bonne gestionnaire ?.... L'Etat raisonne a court terme ... ET bien sur joue perdants .... Mais voilà, l'Eta est très dépensier et a de gros trous a boucher ... compte sur cet argent pour colmater un "petit" trou... bien sur pas ma totalité ...
comme pour les autoroutes ……………………. la fdj n'est pas bénéficiaire mais l'état récupère 50 % frs mises en faisant un calcul simple : la fdj n'est pas bénéficiaire mais l'êtat si si ils veulent donner cette manne à un privé libre à eux mais c'est une belle connerie
L'Etat sera obligatoirement gagnant, mais pour les petits actionnaires c'est moins sur !
Quand à la " dette publique" d'une part il faudrait savoir de quoi il s'agit et ensuite cela ne fait pas partie du sujet !
A l'heure où la privatisation de la Française des Jeux se précise un peu plus, avec le récent vote de la loi Pacte (pour Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises), l'opérateur public de jeux de loterie et de paris sportifs met les investisseurs intéressés en appétit.
Ses résultats annuels pour 2018, publiés ce mercredi, n'ont certes pas établi de nouveaux records, hormis en termes d'activité sur le total des mises, le produit brut des jeux et le chiffre d'affaires.
Mais la situation financière du groupe n'en reste pas moins florissante.
Car si le résultat net de la FDJ a fléchi de 5,8 % l'an dernier par rapport à son montant pour 2017, à 170 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 1,8 milliard, en augmentation de 2,3 %, cette baisse tient notamment au repli − non précisé − du résultat financier en raison de « l'évolution des marchés fin 2018 ».
En outre, la FDJ a mécaniquement dégradé son résultat opérationnel et, in fine, son profit avec la mise en oeuvre de l'accord signé en 2018 avec les buralistes afin d'augmenter leur rétribution.
Le groupe indique que son excédent brut d'exploitation (Ebitda) aurait progressé de 4,6 % hors incidence de cet accord. Il a finalement diminué de 1 million, à 315 millions d'euros. Quant au résultat opérationnel, il est également quasi stable, à 257 millions.