Arrêtés antipesticides : Ce vendredi, les maires ont gagné une bataillePublié le 08/11/19 à 18h44 — Mis à jour le 08/11/19 à 18h44
• Pour la première fois, la justice a validé ce vendredi des arrêtés anti-pesticides pris par des maires, en l’occurrence ceux de Sceaux et de Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
• Dans ces deux communes sans agriculteur, le sujet « glyphosate » est moins sensible, la problématique des pesticides étant liée à leur utilisation pour traiter les voies ferroviaires ou, dans les copropriétés, pour traiter les espaces verts.
• Il n’empêche, cette décision du tribunal administratif fera date, en reconnaissant les manquements de l’État en matière de protection des riverains et, par extension, le droit des maires à agir. Une première qui en appelle d’autres ?
Ce coup-ci, ça passe. Le 20 mai dernier, le maire UDI de Sceaux (Hauts-de-Seine), Philippe Laurent, avait pris un arrêté interdisant l’utilisation du glyphosate et d’autres substances chimiques sur le territoire de sa commune.
Patrice Leclerc, maire de Genneviliers, avait fait de même quelques semaines plus tard.
Deux arrêtés attaqués en justice par l’État, via ses préfets, comme la centaine d’autres similaires déposés depuis mai par des maires de France, dans la lignée de Daniel Cueff, le maire de Langouët (Ile-et-Villaine).
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