(...) Tous les français sont touchés par les difficultés d’accès aux soins. Et plus ils sont fragiles, plus ils renoncent à se faire soigner. La proportion de patients qui ne se soignent pas monte à plus de 70% chez les personnes en situation de handicap, les 25-34 ans et les Français modestes, qui gagnent moins de 1.500 euros par mois. (...) Les patients renoncent à attendre un rendez-vous Et les conséquences sont désastreuses. Le renoncement aux soins entraîne une augmentation des symptômes dans un cas sur 3, voire des complications ou une hospitalisation.Lire l'article
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : avec le pouvoir d'achat des Français en baisse, fallait s'y attendre ! et pendant ce temps là les clinique se gave de dépassement d'honoraire !!
C'est le cas ici de nombreux patients qui n'ont plus de médecins référents pour les suivre, le leur étant parti en retraite et ne trouvant aucun médecin pour les accepter dans sa clientèle. Ceux qui peuvent se déplacer, vont faire le forcing dans la salle d'attente de n'importe quel médecin et attendra le temps qu'il faut, celui-ci n'a pas le droit de refuser un patient dans son cabinet.
Mais pour les autres, aucunes solutions en vue. Il y a des personnes âgées atteintes de pathologies dues à l'âge ou de démence sénile qui ne peuvent plus avoir d'ordonnance pour leur traitement habituel et qui donc ne se soignent plus voyant leur état s'aggraver.
C'était une volonté des gouvernements. Il était facile de prévoir avec le nombre du numerus clausus qu'à un moment il y aurait plus de médecins partant en retraite que de jeunes médecins formés. Rajoutons à ceci, le fait que les jeunes médecins n'ont plus la vocation et pour eux la médecine, c'est le souhait du temps minimum travaillé, du maximum payé et du maximum davantage d'où le choix de s'éloigner de la campagne laissant un désert médical