Réchauffement : vagues à l’âme sur l’île de Pâques Par Justine Fontaine, envoyée spéciale sur l’île de Pâques (Chili) — 5 décembre 2019 à 18:46
Pendant que la COP25 se déroule à Madrid, l’île chilienne du Pacifique n’échappe pas aux effets du dérèglement climatique.
Les célèbres statues s’érodent, notamment en raison de la montée du niveau des océans, mettant en danger le patrimoine culturel du peuple rapa nui.
Sur la côte sud-est de l’île de Pâques, appelée Rapa Nui par ses habitants, des chevaux en liberté broutent l’herbe rase entre les roches volcaniques noires.
De l’autre côté d’un muret en pierre, on aperçoit trois moaïs, les fameuses statues, sculptées entre 1 200 et 1 500 après J.-C. environ.
Ces gigantesques visages solennels aux nez et oreilles allongés représentent les ancêtres des habitants de l’île, qui leur rendaient un culte.
Les Rapa Nui, peuple probablement venu d’autres îles polynésiennes, en ont sculpté des centaines dans la roche volcanique, pour les installer ensuite sur des plateformes cérémonielles en pierre, au bord du Pacifique.
Ces statues, comme celles du site Ura Uranga Te Mahina, ont ensuite été presque toutes jetées face contre terre lors d’un conflit interne à l’île, dont les causes précises sont toujours inconnues.
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