Comment arrêter de se remémorer de mauvais souvenirs

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ».

Elles surviennent souvent après un choc émotionnel.

Elles hantent l'esprit pendant des jours ou des mois. Comment s'expliquent l'irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ? Comment y faire face ?

Chacun a fait cette expérience. Cela survient après une grave dispute avec un collègue de travail ou un membre de sa famille.  Le conflit est violent et la rupture brutale. Durant les jours et les nuits qui suivent, notre esprit est envahi par cette histoire. Lire l'article

Et vous ? Êtes-vous du genre à ressasser les mauvais souvenirs?

J'ai eu ma dose et je sais à quel point c'est toxique maintenant j'essaye de dépasser ça par d'autres moyens que ceux donnés en exemple ... mais je sais aussi qu'il n'y a pas qu'un chemin , à chacun de trouver celui qui lui convient

smara a écrit:

mais je sais aussi qu'il n'y a pas qu'un chemin , à chacun de trouver celui qui lui convient

tout à fait ! mon chemin est la sophrologie .. me concentrer sur de bonnes énergies .. je suis une personne positive .. j'aime avancer ...

Je trouve que le sujet est trop grave pour être exposé et traité de façon légère surtout sur un site comme wikihow.

les expériences traumatiques font parties des individus les ayant vécu. La façon de survivre, d'aller de l'avant, de relever la tête est propre à chacun. Cela va souvent avec de l'aide.
Je n'en ai pas eu. Il a fallu faire face, accepter, apprendre à faire une force de ce qui a été vécu et surtout s'ouvrir aux autres.

Ne pas rester au lit éveillée le matin , c'est là que je repense aux mauvais souvenirs et aux membres de ma famille et amis décédés ... C'est pour ça que je me lève très tôt .

pour moi c'est accepter ce qui est arrivé... le décortiquer... en tirer des leçons et se dire que c'est du passé, qu'il faut avancer, et choisir la bonne direction.
Essayer d'occulter ne sert à rien qu'à repousser les questions qui tarauderont jusqu'à ce qu'on ait le courage de tout affronter.

Je me suis fait aider par psychiatre, par stage de développement personnel, en parlant avec de vraies amies, des lectures, de la méditations ... tout ce qui peut aider doit être tenter et surtout respecter la peine après la perte d'un être cher, il faut du temps donc pas l'économie de la douleur, il faut du temps pour l'acceptation... il y a aussi des association pour l'accompagnement des endeuillés , en effet il y a plusieurs façon pour que la résilience soit effective et cela dépend de chacun car nous ne sommes pas tous pareils ! Surtout ne pas s'installer trop longtemps non plus car cela devient chronique c'est pourquoi l'aide est une bonne béquille pour sortir de cela.

ma thérapie est simple, aller me promener dehors, et préférence loin de la maison pour la journée et faire quelques choses qui m'occupe l'esprit.

Chacun a son propre vécu et on ne peut donner de conseils.. C'est à soi-même de chercher au fond de lui comment surmonter un deuil, une forte dispute, un échec..

ne pas occulter, mais revivre l'évènement en prenant du recul et essayer de comprendre puis d'accepter.. C'est pas facile du tout, j'en conviens, c'est une longue démarche mais on peut y arriver..
çà peut aider à grandir aussi.. notre vie est semée d'embûches! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Il y a dans la vie de certains des drames tels, des vécus tels que le traumatisme aura toujours une part active dans la vie. Peut on en guérir ? Je ne sais pas, je n'ai pas trouvé la clé. Je sais qu'on peut apprivoiser la souffrance même si on ne peut jamais s'en défaire. On l'apprivoise, on vit avec. Et surtout on oublie pas que tout le monde a eu ou aura à vivre des choses difficiles. Nous ne sommes pas seuls à souffrir. S'il n'y a pas de graduation dans la souffrance, s'il n'y a pas de monopole dans le traumatisme, on peut avoir conscience que d'autres ont eu pire que nous à vivre. La compassion offerte aux autres peut aussi nous soutenir nous aussi.

A vous tous qui pleurez dans vos coeurs, à vous tous qui avez peur dans le secret de vos nuits, à vous tous qui ressentez des sentiments négatifs, à vous tous les souffrants de ce forum. Je vous aime avec sincérité et émotion. Je vous le dis les larmes aux yeux parce que je le ressens profondément même si je suis une râleuse chiante pour certains.

... Pestoune

J'arrive à me guérir peut à peut par les réves. Je vous expliquerai..... Mais cela prend des années.

J'ai vécu un traumatisme pendant mon enfance mais je l'avais oublié. A 30 ans, une nuit tout m'est revenu mais je refusais l'évidence. j'ai mis près de 15 ans ans à aller voir un psychiatre qui m'a aidée à me reconstruire et à m'ouvrir des portes comme je le disais, et j'y faisais le "ménage". Il m'a appris une chose : tout ce que j'ai vécu fait partie de moi, il faut l'accepter et ne pas culpabiliser.Ce qui est passé est passé ça ne peut plus me faire du mal ou me toucher. C'est un travail qui a duré près de 10 ans, aujourd'hui je vais bien mais les cicatrices sont là et elles y seront toujours. Je vis avec. Ça hante encore quelques fois mes nuits mais le matin je me dis : on est aujourd'hui et hier ne peut plus me toucher, me faire du mal. On est tous différents devant la souffrance et notre manière de l'aborder. Mais il ne faut pas hésiter à se faire aider car moi j'ai quand même perdu 15 ans et je me dis que ma vie aurait pu être différente si j'avais été voir un psychiatre tout de suite, j'aurais eu des enfant sans aucun doute. Pour moi, un psychiatre c'est une personne qui nous donne des clés qui nous permettent d'ouvrir des pièces afin de pouvoir comprendre, accepter et régler les problèmes. Et si j'ai compris une chose : c'est qu'il faut vivre l'instant présent. Courage à toi 

C'est beau tous vos conseils ....
Perso" je haï les psy" de toutes obédiences ...

c'est ton droit Gustine de ne pas aimer les psy moi j'en ai rencontré deux qui ont été très bien, j'ai du faire mon "travail" mais seule je n'y serais pas arrivée! C'est comme pour tout, ce qui est bon pour les uns n'est pas bon pour d'autres ?

Avec l'âge on se trouve confronté à différents événements plus ou moins néfastes sur le plan émotionnel ... Je ne crois pas aux aides diverses et variées ! J'élude, je fais "comme si..." et les souvenirs ne reviennent en force que lors d'une piqûre de rappel provoquée par certaines situations ...

Dans le topic des militaires disparus j'ai évoqué le crash d'un Nordatlas en février 1982 à Djibouti ... J'y étais et ai participé aux recherches puis ai passé la nuit près de l'avion crashé qui avait brûlé avec les 35 personnes qui étaient à bord ... Pendant de très nombreuses années j'ai refusé les "barbecues party" et l'odeur qui émane du foyer ! Il n'y a que très peu de temps que j'accepte de participer, mais aujourd'hui encore dans ces moments là des images olfactives me renvoient pas très loin du lac Assal ...

Qui pourrait me sortir de la tête ces images ? Personne ... juste moi en les acceptant mais ce n'est pas facile ! Parfois je me cache pour laisser couler les larmes ...

En parler fait du bien ! Je n'ai pas souvent évoqué cet épisode douloureux et c'est un peu comme si je partageais ma peine ...

Merci de partager ce traumatisme Jean. Une expérience difficile avec laquelle tu dois vivre. Il te faut du courage pour l'affronter, plus encore pour l'accepter. Je te souhaite de trouver un jour la paix.

Mimosa, Jean, Elise.. je comprends vos douleurs et conséquences que cela a encore dans vos vies..
Vous lire tous m'émeut.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] 
La souffrance morale est souvent plus terrible que celle physique..
Pour ma part, c'est l'adolescence très difficile d'un de mes enfants qui m'a traumatisée, de même que le veuvage tôt de ma mère(elle avait 34 ans).. Vivre sans père aura été pour moi un manque affectif terrible même si notre mère remplissait les deux rôles, un père est irremplaçable..

La reconstruction est toujours difficile car le traumatisme reste dans notre mémoire et nous hante.

vos témoignages sont bouleversants, chacun de nous tous partageons notre souffrance, amour et douleur, une porte à deux battants ... l'un que nous poussons volontiers… l'autre que nous évitons à tout prix! mais dont chacun donne accès à la même chambre ... celle du Cœur!

Merci Camélia pour ce témoignage émouvant. Il me touche infiniment.
Chacun porte en lui des plaies. Elles font de nous ce que nous sommes. Que nous en sortions tous grandis et plus forts.

Merci à vous pour ces messages qui me vont droit au coeur. Nous avons tous nos souffrances et parfois, les partager nous fait du bien 

Cette part de douleur que vous nous confiez me touche infiniment ... Je n'ai pas trop les mots pour exprimer combien ça me touche ...

camélia a écrit:

Mimosa, Jean, Elise.. je comprends vos douleurs et conséquences que cela a encore dans vos vies..
Vous lire tous m'émeut.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] 
La souffrance morale est souvent plus terrible que celle physique..
Pour ma part, c'est l'adolescence très difficile d'un de mes enfants qui m'a traumatisée, de même que le veuvage tôt de ma mère(elle avait 34 ans).. Vivre sans père aura été pour moi un manque affectif terrible même si notre mère remplissait les deux rôles, un père est irremplaçable..

On ne guérit pas de la perte d'un être cher. Il est difficile d'oublier une expérience traumatisante.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] je n'avais pas encore lu ton message, à tout âge on doit parfois faire face à des moments graves et difficiles, nous avons un choix d'outils pour sortir la tête de l'eau, il faut du temps et du travail sur soi, je vois que beaucoup ici et autour de nous avons tous un passé traumatique, j'ai lu aussi ton message [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] c'est spécial pour moi car cela je ne connais pas, cependant je ne doute pas que cela doit être très douloureux et très difficile d'accepter que cela soit ainsi ! on ne peut rien changer dans nos situations, juste nous changer notre regard sur l'évènement et finir par accepter que cela soit ainsi!
certains ont besoin d'aide extérieure, d'amies à l'écoute, d'autres se renferment sur leurs blessures, s'étourdissent dans des tâches diverses .. chacun fait comme il peut ! on est tous différents!

mais maintenant de depuis plusieurs année je vais bien , le temps adoucit beaucoup et on devient plus "sages" en prenant de l'âge je crois ?

Je viens de vous lire... je suis bouleversée.

Je ne sais pas dire aussi bien que Pestoune, mais du fond du cœur je pense à vous très fort et je vous souhaite de trouver la paix, la sérénité.

Comme dit précédemment, je pense aussi qu'il n'y a pas de solution miracle. Par contre, je trouve le psy de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] très pertinent et que si tous étaient comme ça, les choses iraient beaucoup mieux.
Car finalement, si l'on prend du recul, en tout cas pour ma part, je me suis rendu compte que j'accordais beaucoup plus d'importance à ce qui n'allait pas qu'à ce qui allait.
Que j'étais beaucoup plus ému quand on me racontait quelque chose qui n'allait pas que quand on me racontait quelque chose qui allait bien.
Et que de toute façon, dans tous les cas, c'était mort vu que c'était passé, que ça n'avait un impact sur mon présent uniquement si j'en accordais une importance.

Mais comme le raconte [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c'est loin d'être aussi facile, car par ailleurs, on nous bassine quand même l'inverse. Ca reste donc, à mon avis, une voie que chacun doit trouver, surtout un équilibre en fait, afin de permettre que l'appréciation du négatif et du positif s'annule, plutôt que l'un ou l'autre déséquilibre l'ensemble.

Seyar a écrit:

Comme dit précédemment, je pense aussi qu'il n'y a pas de solution miracle. Par contre, je trouve le psy de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] très pertinent et que si tous étaient comme ça, les choses iraient beaucoup mieux.
Car finalement, si l'on prend du recul, en tout cas pour ma part, je me suis rendu compte que j'accordais beaucoup plus d'importance à ce qui n'allait pas qu'à ce qui allait.
Que j'étais beaucoup plus ému quand on me racontait quelque chose qui n'allait pas que quand on me racontait quelque chose qui allait bien.
Et que de toute façon, dans tous les cas, c'était mort vu que c'était passé, que ça n'avait un impact sur mon présent uniquement si j'en accordais une importance.

Mais comme le raconte [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c'est loin d'être aussi facile, car par ailleurs, on nous bassine quand même l'inverse. Ca reste donc, à mon avis, une voie que chacun doit trouver, surtout un équilibre en fait, afin de permettre que l'appréciation du négatif et du positif s'annule, plutôt que l'un ou l'autre déséquilibre l'ensemble.

Je souhaite que tu trouves la paix intérieure   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]