Fang Bin n'a plus donné signe de vie depuis 15 jours. L'homme d'affaires chinois, reconverti en journaliste indépendant pour couvrir l'épidémie de Covid-19 à Wuhan, a disparu des radars, le 9 février. La télévision publique hongkongaise RTHK (en chinois) croit savoir qu'il a été interpellé chez lui. Des pompiers auraient fracturé sa porte pour ouvrir le passage à des policiers en civil, détaille la chaîne. "Fang Bin a révélé la réalité de l'épidémie que le gouvernement voulait taire, accuse un de ses proches, interrogé par franceinfo. Il s'est battu pour la vérité. Les autorités n'ont pas accepté qu'un homme les défie de la sorte."
Pour rassurer les Chinois et le reste du monde sur sa gestion de l'épidémie, le régime s'est engagé dans une bataille de l'information. Lors d'un discours prononcé le 3 février – publié douze jours plus tard par l'agence de presse chinoise –, Xi Jinping a proclamé "une guerre populaire" qui doit s'appuyer sur la "stabilité sociale". Le président chinois a promis de "sévir contre ceux qui profitent de l'épidémie pour lancer des rumeurs". Lire la suite
@Lilly : Parce que même en pleine épidémie de Coronavirus, la Chine reste un pays où les droits de l'homme sont bafoués...