L’Académie catholique de France, qui compte parmi ses membres de nombreux intellectuels éminents (Pierre Manent, Rémi Brague, Chantal Delsol...) s’inquiète des restrictions de la liberté de culte, notamment celles contenues dans le projet de loi «confortant les principes républicains» qui réduit selon ses membres la liberté des fidèles et qui rompt avec l’esprit de la loi de 1905.
Face au développement de l’islam, ce n’est plus le catholicisme qui est devenu l’objet implicite ou explicite de la législation en matière religieuse. Mais, appréhendant une religion qu’il ne connaît pas, le législateur rompt avec la politique traditionnelle. Sous prétexte de combattre «l’entrisme communautariste» qui se serait infiltré dans l’islam (exposé des motifs du projet de loi), il opte pour une batterie de mesures répressives qui, universalité de la loi oblige, s’adresse à toutes les religions et limite gravement la liberté d’association et la liberté du culte sans pour autant atteindre son objectif.
Depuis plusieurs décennies, l’Etat s’est montré incapable d’appréhender l’islam, dont la présence s’est développée en France depuis les années 1960, autrement qu’en s’en remettant aux Etats dont sont issus les migrants de confession musulmane (Algérie, Maroc et plus récemment Turquie). Le projet de loi risque de toucher au cœur même de la liberté de culte, telle qu’elle est assurée par la loi de 1905.....lefigaro.fr/vox/société...ici
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]... bonne réflexion sur cette Loi sur le "séparatisme" !