Saint-Malo. Qui veut jouer le rôle de Surcouf dans une comédie musicale ?
Taro Productions prépare une comédie musicale basée sur la vie du corsaire malouin Robert Surcouf. Elle devrait être jouée durant trois semaines à l’été 2022. Un casting est organisé pour trouver les rôles de trois personnages.
« Ce sera l’événement de l’été 2022 ! » La société Taro Productions (à l’origine des spectacles Cœurs en Chœur ou Fourmi’zik) est en train de créer une grande comédie musicale. Surcouf, roi des corsaires, sera une création originale dont l’histoire sera librement inspirée de la vie romanesque du corsaire Robert Surcouf. Au menu : « Aventures, conquêtes, amour, batailles dans un contexte historique chahuté : tous les ingrédients d’un grand spectacle ! », résume le producteur, Charles Tharaux.
Dix-huit artistes sur scène pour vingt tableaux La création est ambitieuse avec la collaboration de Victor Josse, co-chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique universitaire de Rennes, à la composition, et Frédéric Piauly pour la scénographie et la lumière. Les deux heures de show verront s’enchaîner vingt tableaux et trente chansons originales. Dix-huit artistes (chanteurs, comédiens et danseurs) seront sur scène et vingt techniciens seront à la manœuvre en coulisses pour la lumière, le son, les costumes, les décors… Quinze représentations seront données, durant trois semaines, au Palais du Grand large. 10 000 spectateurs sont attendus.
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Pauline Reboul lève le voile sur l'histoire de ce marin intrépide et rusé que l'on surnommait « le roi des corsaires ». Sa légende inonde encore la baie de Saint-Malo, et son nom est partout dans les rues de cette ville dans laquelle il a vu le jour. Né en 1773, il appartient à une vieille famille riche et bien vue dans la région. Pourtant, très tôt, le futur corsaire révèle un caractère turbulent...
Robert est le plus connu des quatre frères Surcouf, marin et armateur d'origine irlandaise, né à Saint-Malo, s'engage à 13 ans. Il déteste les anglais par atavisme et gagne ses galons sur la route des Indes et dans la traite des Noirs. Sa victoire et renommée, il les doit à son combat contre le vaisseau britannique le Kent en 1800 qui lui rapporte une fortune. A son retour, il épouse la fille d'un riche armateur malouin puis cesse la course et se révèle aussi bon négociant que corsaire. Jamais blessé ni capturé au combat, adoré par son équipage, l'Ogre du Bengale malouin s'est emparé de 47 navires.