Ce week-end a lieu à Paris la deuxième édition du salon «Désir d'enfant», au cours duquel des conférences promeuvent notamment la GPA ou le don d'ovocytes. La journaliste Céline Revel-Dumas décrit cet espace comme une zone de non-droit où les limites bioéthiques sont ignorées.
Formée en histoire et en philosophie et diplômée de l'Essec, Céline Revel-Dumas est journaliste. Elle est l'auteure de GPA, Le Grand Bluff à paraître le 16 septembre aux Éditions du Cerf.
Les 4 et 5 septembre se tient la seconde édition du Salon «Désir d'enfant» à l'Espace Champerret dans le XVIIe arrondissement de Paris. La première fois - en septembre 2020 - c'était une erreur. Elle est humaine - errare humanum est. Quid de la seconde fois ? Est-on toujours dans l'Humain ? La question est particulièrement à propos lorsque l'on en vient au domaine de la procréation assistée. Au programme du salon «Désir d'enfant» ? Pas moins de huit conférences sur la GPA, la «gestation pour autrui », et d'autres encore portant sur le «don» d'ovocytes - presque toujours une vente ou un achat dès que l'on sort de nos frontières -, le tout accompagné d' «options» telles que la sélection du sexe du futur enfant - profondément contraire à tous les principes affirmés et réaffirmés par les comités d'éthique en tous genres. Le gouvernement a eu beau jeu de faire de la GPA une « ligne rouge » lors des débats autour de la loi bioéthique votée en juin dernier. L'indépassable est dépassé...lefigaro.fr.... ici
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].... Sans commentaires ....
je suis pour la GPA et ne comprends pas ceux qui crient à l'esclavage du corps de la femme ! ces accusations sont souvent agitées pour jouer sur le registre de la peur.... Il faut une réglementation pour qu'il n'y a pas d'abus de commercialisation !! Une femme a le droit de disposer de son corps comme elle l’entend ! Puis ne pas oublier que les premières inséminations artificielles avec donneur existent depuis les années 50 en France et que les banques de sperme remontent aux années 70 sans que personne s’en émeuve, ce qui posé tout de même un problème, car l’enfant ne peut connaître son géniteur et donc ses antécédents médicaux...