Elle a avoué avoir administré un cocktail médicamenteux à six pensionnaires afin de "mettre fin à leurs souffrances". Les victimes n'étaient pas en fin de vie.
Une aide-soignante d'une maison de retraite près de Chambéry a été mise en examen pour six empoisonnements et trois tentatives d'empoisonnement sur personnes vulnérables, a annoncé jeudi 12 décembre la vice-procureure Dietlind Baudoin.
Cette femme de 30 ans, employée de l'établissement depuis l'été 2012, a administré un "cocktail de psychotropes" à neuf pensionnaires, "qui n'étaient pas en fin de vie" selon le parquet. Aucun autre cas d'empoisonnement n'est suspecté par les enquêteurs à ce stade.
"La suspecte reconnaît qu'elle a voulu soulager les souffrances de six personnes qui sont décédées depuis début octobre, elle ne reconnaît pas avoir voulu les tuer", avait précisé plus tôt une source proche de l'enquête.
L'employée parle d'un "cocktail médicamenteux" qu'elle aurait administré aux six personnes décédées, qui "pour la plupart" étaient "âgées, voire très âgées", et souffraient "de pathologies lourdes", selon la même source.
"Toute la difficulté dans cette affaire, c'est le problème de l'intention d'homicide", a-t-elle souligné.
Des psychotropes détectés
Placée en garde à vue mardi par la police judiciaire, l'employée était initialement soupçonnée d'avoir empoisonné une pensionnaire de 84 ans qui a sombré brutalement dans le coma le 27 novembre avant de mourir deux jours plus tard.
Ce jour-là, le médecin responsable de la maison de retraite du Césalet à Jacob-Bellecombette, près de Chambéry, "a constaté le coma d'une résidente dont la cause, après transfert aux urgences, n'a pu être clairement établie", a indiqué le centre hospitalier de Chambéry.
"Dès le lendemain, des analyses toxicologiques ont révélé la présence de psychotropes en quantité supérieure à la dose thérapeutique normale. Aucun de ces produits ne faisait partie de la prescription pharmaceutique de cette résidente", a ajouté l'hôpital. La vieille dame est morte le 29 novembre dans l'après-midi.
"Dès les résultats toxicologiques connus, la direction du centre hospitalier a saisi le procureur de la République qui a ouvert une enquête", a précisé l'hôpital. "La direction a également pris toutes les mesures de soutien psychologique afin d'accompagner les équipes soignantes, qui sont particulièrement affectées", est-il indiqué dans le communiqué. source le nouvel observateur
Mais enfin quoi! Et ça se prétend "aide-soignant"??? Dans ce cas précis pour moi, c'est un homicide point barre! Maintenant je ne dis pas que dans certains cas extrêmes, l'euthanasie doit être rejettée mais si elle a lieu ça doit être avec le consentement des patients! Ici de ce que je comprends, il n'y en a pas eu!!!
ce n'est pas de sa faute mais une mauvaise interprétation des consignes . sur le tableau des taches il etait inscrit aujourd'hui faire de la place et grand nettoyage
Le membre suivant remercie pour ce message :
titus7756
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
ce n'est pas de sa faute mais une mauvaise interprétation des consignes . sur le tableau des taches il etait inscrit aujourd'hui faire de la place et grand nettoyage