… Avec les multinationales des hydrocarbures, Aramco, Gazprom, China Energy, et la pétrochimie en pleine croissance pour produire des matières plastiques, c’est d’ici 2030 environ 1,35 gigatonnes par an, d’émission de gaz à effet de serre rejeté dans l’atmosphère, soit l’équivalent de ce que rejette dans l’atmosphère 295 centrales à charbon…
Nos économies sont devenues de plus en plus dépendantes des produits pétrochimiques, avec le conditionnement des produits alimentaires en emballages plastifiés, le pétrole converti en propylène, en benzène, en paraxylène, dans l’industrie textile (fibres de polyester et nylons pour la fabrication de vêtements), les centaines de milliards de contenants en plastique pour les liquides dont les bouteilles d’eau minérale et de boissons, coca cola, sodas, etc., les sacs en plastique, les emballages de médicaments ; et d’une manière générale pour des milliards d’objets, d’appareils, d’usage quotidien, qui sont faits de plastique ou qui contiennent du plastique…
Et à tout cela, qui concerne la consommation courante des gens au quotidien, il y a aussi ce qui concerne l’industrie et le bâtiment, avec des millions de kilomètres de tuyaux et conduits en PVC, de panneaux, de tout ce qui entre de « matériaux composites » dans les immeubles, maisons d’habitation…
Le besoin au quotidien de tous ces objets et appareils, de tout ce qui se consomme pour l’alimentation et qui est conditionné en emballages plastifiés depuis les yaourts jusqu’aux plats cuisinés, aux viandes, charcuteries, surgelés, et de pour ainsi dire presque tout ; le besoin en achats de vêtements, de pulls, maillots, chaussettes, sous vêtements, écharpes, casquettes, bonnets, etc., le besoin dans l’industrie et dans le bâtiment… Est si énorme, si fréquent, si répandu, si indispensable dans le monde entier, auquel il faut encore ajouter les téléphones portables, les smartphones, les ordinateurs, les jouets, les appareils électroménagers… Qu’il est absolument ou quasiment devenu impossible dans un délai court (de l’ordre mettons de 2 ou 3 ans), de changer de mode vie, de conditionnements des produits, en somme de réduire rapidemment, d’au moins 50 % l’utilisation de matières plastiques…
De gigantesques centres de production industrielle, pétrochimiques, sont implantés en des lieux généralement avec accès à la mer, en zones portuaires, ou par de grands fleuves navigables débouchant sur des estuaires, et forcément l’impact de ces gigantesques centres industriels sur l’environnement local naturel (faune et flore) n’est pas sans conséquences désastreuses…
La croissance devenue exponentielle (et génératrice d’énormes profits financiers pour les multinationales) de la pétrochimie, n’entre pas dans les COP 21-22-23-24 et jusque 2029 et au-delà (pour le changement climatique) ni dans les G20 (dans les G20 autrement qu’en terme de développement technologique et économique et stratégique de Marché) … Mais prend désormais, question « gaz à effet de serre » et donc augmentation non plus de seulement 1,5 degré de température moyenne mais de 4 degrés d’ici 2050, la plus grande part… Ainsi que pour la production forcément croissante de déchets rejetés dans les océans, dans des milieux naturels…
Cette écriture de moi, aussi immense, je la résume par mon visage et par mon regard
Tu le pointes bien, le problème c'est notre mode de vie, nos habitudes de consommations, mais aussi ce que nous impose le fonctionnement de la société, qu'il faudrait changer.