Fin de vie : tout savoir sur la Convention citoyenne qui s'ouvre ce vendredi

Faut-il changer la loi sur la fin de vie en France ?

C'est la question sur laquelle se penche à partir de ce vendredi la Convention citoyenne sur la fin de vie, annoncée le 13 septembre dernier par le Président de la République Emmanuel Macron. source

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : je suis entièrement d'accord pour changer cette loi qui interdit l'euthanasie ! Chaque être est acteur de son corps, on ne doit pas l'obliger à vivre dans la souffrance quand il n'y a plus d'issue, laissons le partir dignement et ne pas demeurer en légumes, car notre dépendance est une charge pour nous et notre famille, l'humain a le droit de finir sa vie paisiblement !

Oui, grave sujet que la fin de vie, faut que médecins, familles soient entendus et que l'on puisse faire une loi où l'on respecterait le choix de chaque individu.

J'allais ouvrir le sujet, merci Lydie.
Pourquoi? Parceque je suis membre militant de l'ADMD depuis 15 ans et je suis de ceux qui ont fait un testament de vie.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ceci dit, pour simplifier, OUI il faut changer la loi , changer car la vie appartient à chacun, rappelons-nous l'affaire Vincent Lambert!
Oui il faut en venir avec l'euthanasie active!

Dédé 2B a écrit:

Ceci dit, pour simplifier, OUI il faut changer la loi , changer car la vie appartient à chacun, rappelons-nous l'affaire Vincent Lambert!
Oui il faut en venir avec l'euthanasie active!

Je partage ton point de vue la fin de vie est une question très personnelle et chaque individu doit avoir le libre choix de déterminer comment il souhaite aborder cette question et il est essentiel que tous les individus soient en mesure de prendre leurs propres décisions et de disposer des ressources et des conseils appropriés pour leur permettre de prendre les meilleures décisions possibles!!

Une ""convention citoyenne"" pour l'euthanasie....
LÀ c'est OUI tout de suite, ils n'ont pas besoin de trois mois pour réflèchir...
Et c'est bien dommage...

Déjà qu'il y a des abus ...lefigaro.fr/vox....ici
Belgique: «La loi sur l’euthanasie ouvre à toutes les dérives».....

Fin de vie : les dérives, c’est en France qu’elles existent…
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Et merci au médecin (aujourdh'ui disparu) qui as permis que mon père arrète de souffrir, même avec 3 piqures par jour! Le jour ou vous entendrez votre proche hurler à la mort qu'on en finisse avec sa vie, vous ferez comme moi, y compris avec des morales moyen-ageuses du style, c'est Dieu qui décide de la Vie et donc de la mort!
La vie de chacun est personnelle, elle n'appartient à PERSONNE!

Je suis pour le droit de mourir dignement.

Je comprends ton cri  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .... et ta douleur s'entend...
Je remercie le corps médical d'avoir été à l'écoute de mon époux et de l'avoir accompagné et m'avoir aidée à son départ

Je ne pense pas qu'il puisse y avoir des dérives comme le pense certains. Et d'ailleurs il semblerait que dans les centres de soins paliatifs (encore trop rare dans notre pays) à partir du moment ou la douleur est pris en charge et la personne respectée pour ce qu'elle est avec humanité les demande de suicides assistés sont rares.

poussinfanget a écrit:

Je ne pense pas qu'il puisse y avoir des dérives comme le pense certains. Et d'ailleurs il semblerait que dans les centres de soins paliatifs (encore trop rare dans notre pays) à partir du moment ou la douleur est pris en charge et la personne respectée pour ce qu'elle est avec humanité les demande de suicides assistés sont rares.

Il n'y en as pas puisque c'est interdit en France!
Pour ma part, mes proches sont prévenus, ils m'amèneront en Belgique ou en Suisse...
...en espérant que cette convention citoyenne impose aux députés de voter une loi l'autorisant!

Oui il faut l'autoriser et arréter de fantasmer sur des dérives éventuelles.

poussinfanget a écrit:

Oui il faut l'autoriser et arréter de fantasmer sur des dérives éventuelles.

En plus il ne peut pas y avoir de dérives puisque c'est une décision établie par testament avec des témoins:

Citation :

En vertu de l'article R 1111-17 du Code de la santé publique, il faut exprimer vos directives anticipées en rédigeant un document écrit qui précise votre nom, vos prénoms ainsi que vos date et lieu de naissance. Après avoir précisé vos directives, il faut dater et signer le document. Si votre état de santé ne vous permet pas d'écrire et de signer, vous pouvez demander à deux témoins, dont la personne de confiance que vous avez désignée, d'attester que le document exprime votre désir libre et éclairé.

En outre, vous pouvez à tout moment modifier vos directives anticipées et notamment les révoquer (article R 1111-18 dudit Code). Afin qu'elles soient facilement accessibles, il est conseillé d'en remettre un exemplaire à votre médecin traitant habituel et un autre à un membre de votre famille désigné en tant que personne de confiance. N'oubliez pas d'indiquer les coordonnées de ces personnes.

Dernièrement le canton du valais a fait voter une loi qui autorise l'euthasanie dans les homes médicalisés- Le citoyens ont accepté. Et pour ce canton est connu pour être conservateur.

Puck a écrit:

Dernièrement le canton du valais a fait voter une loi qui autorise l'euthasanie dans les homes médicalisés- Le citoyens ont accepté. Et pour ce canton est connu pour être conservateur.

Ca existait déjà sous certaines conditions, je cites donc:

Citation :

En Suisse, ce sont les cantons qui choisissent leurs politiques de santé, qui doivent cependant être conformes aux lois de l’Etat. Jusqu’en 2012, aucun canton n’avait d’autre législation sur le suicide assisté que celle du Code pénal suisse. Mais en 2012 et en 2014, les cantons de Vaud et de Neuchâtel sont allés plus loin dans leur législation, obligeant leurs institutions d’intérêt public (hôpitaux, maisons de retraite) à accepter les suicides assistés dans leurs murs. Les clauses de conscience institutionnelles (refus d’une institution de voir tel ou tel acte pratiqué en son sein) sont donc interdites pour ces organismes : refuser les suicides assistés, c’est perdre les subventions étatiques souvent nécessaires à la survie de ces établissements. Il existe deux cas particuliers en Suisse, en dehors de ces cantons : les hôpitaux de Genève (en 2006) et du Valais (en 2016) ont autorisé la pratique des suicides assistés en leur sein, alors même qu’aucune législation ne les y obligeait. Ainsi, pour le canton de Genève, le conseil d’éthique clinique affirme que « une institution ou un établissement qui limiterait le droit à l’accès à une assistance au suicide dans ses murs s’octroierait […] une prérogative non prévue par le législateur. » La législation suisse étant finalement floue et flexible, le nombre des suicides assistés ne fait que croître, et les dérives se multiplient sous plusieurs formes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

SUIVI Discuter de la fin de vie, c’est parler d’une question à la fois médicale, éthique et intime.

Le président Emmanuel Macron s’y était engagé : sur ce sujet, nous comptons sur la délibération collective en lançant aujourd’hui la Convention citoyenne sur la fin de vie.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : la fin de vie est une question qui touche la médecine, l'éthique et les aspects personnels et intimes liés à la mort... elle concerne le droit des individus à choisir comment et quand mourir, et les décisions qui doivent être prises pour leurs soins de santé !! je me suis renseigné et j'ai lu que la loi Claeys-Leonetti a récemment été mise en place afin de réguler et d'encadrer la fin de vie... la loi régit les soins palliatifs, la sédation terminale et autorise l'arrêt des traitements lorsque ces derniers ne constituent plus une volonté du patient.... donc, si je comprends bien, on laisse mourir à petit feu le patient ?!! c'est une honte

Je ne l'ai pas vécu comme cela [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour mon époux qui fût accompagné dans sa souffrance physique et morale jusqu'à son dernier soufle qui sur sa demande (réf. document cité par DD 2B, devant témoins à l'hôpital pour le médecin lui ne pouvant plus écrire)... Il est parti conscient face à moi, yeux dans les yeux, mani dans la main... Tranquillement et consentant...

Mais Je ne sais pas si tous les hôpitaux agissent de même... et je suis très reconnaissante aux personnes qui l'ont entouré et m'ont entourée pour l'instant et l'après...

E. Macron va organiser un grand débat.....et après il prendra sa décision seul comme d'habitude.

Luna a écrit:

Je ne l'ai pas vécu comme cela  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  pour mon époux qui fût accompagné dans sa souffrance physique et morale jusqu'à son dernier soufle qui sur sa demande (réf. document cité par DD 2B, devant témoins à l'hôpital pour le médecin lui ne pouvant plus écrire)... Il est parti conscient face à moi,  yeux dans les yeux,  mani dans la main... Tranquillement et consentant...

Mais Je ne sais pas si tous les hôpitaux agissent de même... et je suis très reconnaissante aux personnes qui l'ont entouré et m'ont entourée pour l'instant et l'après...

Donc il a souffert sans avoir la possibilité de cesser cette souffrance par l'euthanasie consentie!
C'est tout le débat, en France on ne peux se suicider légalement en cas de souffrance impossible à arréter! Quand aux médecins qui seraient pris à faire acte, c'est la prison si ils sont pris! La loi Léonetti ne suffit pas, chacun doit être libre de choisir sa fin de vie!
-------------
Quand à cette convention citoyenne, il y a des choses à expliquer, je laisse l'ADMD le critiquer:

Citation :

C’est un débat qui interroge notre rapport à la mort : celui sur la fin de vie. Faut-il que la loi change en France ? Question difficile et sensible, à laquelle va tenter de répondre une Convention citoyenne voulue par Emmanuel Macron. Pour la première fois, les 150 Français tirés au sort se réunissent ce vendredi après-midi.
Une instance qui n’a "aucun sens", estime Catherine Daquin, référente gardoise de l’ADMD, "dans le sens où cela fait des années qu’il y a des sondages et des sondages et que les gens s’expriment sur ce sujet". Sujet sur lequel, "le 8 avril 2021, la messe a été dite. Une grande majorité de nos députés se sont montrés tout à fait d’accord" pour qu’il y ait une nouvelle loi. En l’occurrence, une loi ouvrant le droit à l’euthanasie, mais qui n’a pas été adoptée.
"Nous avions écrit à Emmanuel Macron pour lui demander de remettre une loi sur la fin de vie à l’agenda de l’Assemblée nationale, mais cela n’a pas été fait", déplore Catherine Daquin. "Je ne comprends pas ce frein, cette peur, puisque nous ne voulons rien imposer à personne*. Les médecins qui ne veulent pas pratiquer ne pratiqueront pas. Les patients qui ne voudront pas être aidés à mourir ne le seront pas."*

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Quand on souffre trop,on devrait pouvoir choisir le moment pour en finir .; Souffrir exagérément n'est pas humain et si la personne demande à être euthanasiée, on devrait pourvoir abréger ses souffrances et arrêter tout traitement..
C'est en cours mais c'est très lent..

poussinfanget a écrit:

Je suis pour le droit de mourir dignement.

C'est déjà en parti le cas avec la Loi Léonetti!
Ce qu'on demande aujourd'hui c'et l'euthanasie assistée, c'est différent!

Puisqu'on est dans la confidence... j'ai vu mon mari partir dans d'extrêmes souffrances avec un cancer des os... pourtant il était sous morphine… il n'était plus que l'ombre de lui-même...  Quand on m'a annoncé son décès, avec mes enfants, nous sommes allées le retrouver aux soins palliatifs, il avait un bandage autour de sa tête pour lui maintenir sa mâchoire... donc vous imaginez qu'il était en insuffisance respiratoire et vous imaginez ce qui a pu ce passé ! le pire, c'est qu'il était conscient !! alors je vous le dis, les larmes aux yeux, oui, je suis pour l'accompagnement de la fin de vie... j'aurais pu rester à ses côtés lui tenant la main et lui dire un dernier "je t'aime"....

je suis d accord avec vos écrits

La comparaison peut paraitre brut : 
Lorsqu'on a un animal avec une maladie incurable. On va vétérinaire pour abreger ses souffrances. 
Alors pour un être cher qui ronge sa douleurs et en plus de souffrir ???? 
Pourquoi prolonger sa vie trop longtemps en pensant que ce proche préfére rejoindre le ciel que de continuer à crier douleur ?

Puck a écrit:

La comparaison peut paraitre brut : 
Lorsqu'on a un animal avec une maladie incurable. On va vétérinaire pour abreger ses souffrances. 
Alors pour un être cher qui ronge sa douleurs et en plus de souffrir ???? 
Pourquoi prolonger sa vie trop longtemps en pensant que ce proche préfére rejoindre le ciel que de continuer à crier douleur ?

Tout à fait , mais la loi Léonetti impose de ne pas maintenir les souffrances , ce qui doit changer c'est l'euthanasie active par testament fait de son vivant. Par exemple si Vincent Lambert avait eu le droit de le faire il n'aurait pas vécu en "poireaux" des années parceque son père fervent catholique responsable d'une association anti-avortement préférait le voir souffrir moralement, tout çà au nom d'une religion!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Dédé 2B a écrit:

Oui il faut en venir avec l'euthanasie active!

Active ?.... c'est quoi ça?

Gustine a écrit:

Dédé 2B a écrit:

Oui il faut en venir avec l'euthanasie active!

Active ?.... c'est quoi ça?

Le contraire de passive!
Le droit de demander à mourir via un médecin , droit selo des directives anticipés!

Citation :

On parle d'euthanasie lorsqu'un médecin provoque volontairement la mort d'un patient, dans le but de mettre un terme à des souffrances jugées insupportables. On distingue l'euthanasie active, lorsque le décès est directement provoqué par l'administration d'une substance létale par un médecin, de l'euthanasie passive, où la mort est entraînée par l'arrêt des soins. L'euthanasie ne doit pas être confondue avec le suicide médicalement assisté : dans ce dernier cas de figure, le malade reçoit un soutien médical pour mourir, mais c'est lui et lui seul qui déclenche le processus menant à sa mort. Les pays autorisant l'euthanasie (exemple : Belgique) et le suicide assisté (exemple : Suisse) ont encadré leur pratique par des lois pour limiter les risques de dérives.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

-------
Je milite pour le suicide assisté via une association l'ADMD!

Dédé 2B a écrit:

1 - Le contraire de passive...
2 - Je milite pour le suicide assisté via une association l'ADMD!

1 - j'avais compris...
2 - j'avais compris...

Mais ce n'est QUE votre sentiment, n'en faîtes pas une généralité a généraliser...

Gustine a écrit:

Dédé 2B a écrit:

1 - Le contraire de passive...
2 - Je milite pour le suicide assisté via une association l'ADMD!

1 - j'avais compris...
2 - j'avais compris...

Mais ce n'est QUE votre sentiment, n'en faîtes pas une généralité a généraliser...

Mais je suis sur un forum, donc j'affirmes mon point de vue, et le l'explique, après chacun fait ce qu'il veux!
Maintenant nous sommes TOUS soumis à des lois, et donc je voudrais que démocratiquement cette loi change et j'en donne les raisons!

Il faut bien comprendre que là où existe des unités de soins palliatifs et où les malades ne souffrent pas il y a très peut de demandes d'euthanasies.

poussinfanget a écrit:

Il faut bien comprendre que là où existe des unités de soins palliatifs et où les malades ne souffrent pas il y a très peut de demandes d'euthanasies.

Bah oui c'est une lapalissade, on va pas demander ce qui est interdit!
Maintenant dire que les malade ne souffrent pas, certains comme les "poireaux" ne peuvent pas répondre!
Mon père souffrait malgré ses 2 piqures de morphine par jour, heureusement, depuis, Léonetti est intervenu!