Auteure du livre « Le Frérisme et ses réseaux », Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse menacée de mort et sous protection policière, a vu sa prochaine conférence annulée par la doyenne de la faculté parisienne.
"On m'informe que la doyenne de la Faculté de Lettres de la Sorbonne a demandé la "suspension" de ma conférence sur le frérisme qui devait se tenir le 12 mai pour des raisons de "sécurité".
Elle ne m'a pas contactée. Il n'y a pourtant eu aucune manifestation contre l'événement."
Depuis la sortie de l'ouvrage, l’anthropologue, fonctionnaire du CNRS, est la cible d’une cabale, notamment sur les réseaux sociaux, où des internautes l’accusent, entre autres d’« islamophobie ». Menacée de mort, Florence Bergeaud-Blackler a été placée sous protection policière. Ce sont d’ailleurs des « raisons de sécurité » qui auraient été invoquées par la Sorbonne pour justifier la suspension de son intervention, rapporte-t-elle.
Rappelant qu’elle est « quand même enseignante-chercheuse » et « payée par nos concitoyens pour donner des cours et des conférences dans les facultés », l’universitaire demandait sur ses réseaux sociaux à rencontrer Sylvie Retailleau, la ministre de l'Enseignement Supérieur Sylvie Retailleau pour échanger sur sa situation.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Je m’attendais à la présentation d’un nouveau sujet, à savoir la suppression ou le report de la conférence à la Sorbonne sur les réseaux du frèrisme ... Seuls les journaux de droite se sont emparés du sujet
L'islamophobie est un sujet très controversé!! il est important de faire preuve de nuance et de considérer les différentes perspectives sur ce sujet… à ce que j'ai pu comprendre son livre suscite des débats et controverses, car il analyse l'idéologie frériste et ses différentes ramifications… J'ai pu lire certains commentaires....
Citation :
certains commentateurs ont critiqué le livre pour sa théorie d'un "islam politique" monolithique, ainsi que pour sa vision de l'Islam et la diversité des communautés musulmanes en général.
Il m'est difficile pour moi d'en parler, car je n'ai pas lu ce livre… quel genre de débat peut-on lancer ?
Après ces menaces de morts sont gravissimes... on est dans un pays de liberté d'expression ! courage à cette dame !