LA GRONDE. Des rassemblements quasi-quotidiens qui se sont soldés par la mort d’au moins dix personnes en trois semaines et des centaines de milliers de partisans et d’opposants au pouvoir mobilisés dans tout le pays samedi dernier : depuis le 4 février, le Venezuela est secoué par une vague de manifestations massives. Europe1.fr vous explique ce qui se passe au Venezuela, où le président Nicolas Maduro fait face à la crise la plus grave depuis qu’il a succédé à Hugo Chavez en 2013. Comment la contestation a-t-elle commencé ? C’est une tentative de viol subie par une étudiante dans une université de San Cristobal, dans l’État de Tachira, à l’ouest du pays, qui a mis le feu aux poudres. Dès le lendemain, des étudiants étaient dans la rue pour dénoncer l’insécurité sur le campus. Et le mouvement s’est rapidement propagé à d’autres villes, y compris la capitale, Caracas.
Les revendications aussi se sont étendues. Outre l’insécurité, les manifestants dénoncent la crise économique, les pénuries de nourriture et de produits de base, ainsi que la répression policière et la censure des médias. Ils réclament également la libération des manifestants arrêtés.
Que va-t-il se passer maintenant ? Nicolas Maduro a annoncé la tenue d’une "conférence nationale de paix" mercredi prochain, "avec tous les courants sociaux, politiques, corporatistes, religieux". Il doit aussi rencontrer Henrique Capriles lundi. Mais en attendant, les appels à manifester se poursuivent. Lire l'article dans sa totalité
Que pensez-vous de cette guérilla ? Pourtant, c’est un pays pétrolier, donc assez riche?
A votre avis est-elle justifiée ?
La prochaine commémoration des un an de la mort d’Hugo Chavez peut-elle aggraver la situation?
Le Vénézuela avec Chavez a mené une politique sociale très forte, et même s’il y a des déséquilibres, ils sont moins forts qu’autrefois. Tout le monde sait que les USA veulent déstabiliser le pays et récupérer les ressources pétrolieres. D’où de multiples tentatives de coups d’état.Peut-être même que les derniers incidents ne sont pas si innocents que ça.
et je souhaite que le Vénézuela garde toujours la maitrise de ses ressources pétrolieres.
Je suis tout à fait d'accord avec Soldedad, 2 petites choses à rajouter. La première l'indépendance du Vénézuela par rapport au FMI doit contrarier les USA, un pays financièrement indépendants des USA, ça fait "tâche", la 2ème chose le pétrole vénézuélien n'est pas de bonne qualité, il doit être raffiné différemment et on le retrouve chez Leclercq, Auchan... Ces manifestations sont certainement encouragées par des tiers, pour déstabiliser le gouvernement.