30 avril 2024 Les Verts allemands accusés d’avoir menti pour sortir du nucléaire
Un an après l’arrêt définitif du nucléaire allemand, le parti écologiste est accusé d’avoir falsifié des rapports pour imposer la fermeture des derniers réacteurs.
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Le mensonge au service de l’idéologie, une recette qui fonctionne presque à tous les coups. C’est peut-être ainsi qu’il y a un peu plus d’un an, Berlin actait la fermeture des trois derniers réacteurs nucléaires encore en activité sur le sol allemand. D’après des révélations du magazine Cicero, une série de manœuvres obscures et de falsification délibérée d’informations au plus haut sommet de l’État aurait achevé de convaincre les décideurs de déconnecter les dernières centrales nucléaires.
Les ministres allemands de l’Économie, Robert Habeck et de l’Environnement, Steffi Lemke, tous deux membres des Grünen (les Verts allemands), nient les accusations qui les visent. Mais les révélations du rédacteur en chef du journal, Daniel Gräber, sont accablantes. Dans les documents internes aux deux ministères auxquels le journaliste a fini par avoir accès après avoir bataillé devant les tribunaux administratifs, de nombreux éléments interpellent.
Caviardages et conclusions inversées
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À commencer par une note du ministère de l’Environnement de mars 2022, concluant à l’origine à une prolongation des centrales « techniquement possibles et sûre ». La version parvenue au ministère de l’Économie aboutissait subitement à l’exacte conclusion inverse : le rejet de la prolongation des réacteurs « pour des raisons de sécurité ». Même caviardage pour une série de notes d’experts appuyant l’idée d’une prolongation de l’exploitation de l’atome afin de « faire baisser les prix de l’électricité et stabiliser le réseau ». Mais alors que l’Allemagne traversait une crise énergétique sans précédent, exposée aux risques de pénurie d’électricité, des hauts fonctionnaires écologistes ont jugé préférable de réécrire ces notes, voire de tout simplement les mettre sous le tapis afin que les éléments qu’elles contiennent échappent au débat public. Circulez, y’a rien à voir !
wouh ! je suis vraiment secouée par ces révélations sur les Verts allemands. Comme tout le monde, j'ai toujours cru en leur honnêteté et leur dévouement envers l'environnement. Mais si ces accusations se confirment, ça met sérieusement en doute leur crédibilité !! on doit pouvoir faire confiance à nos politiciens pour prendre les bonnes décisions, clairement et dans l'intérêt général. Mais ces manœuvres louches pour fermer les centrales nucléaires, en ignorant les avis d'experts, c'est vraiment pas cool !!
en fait, je suis très sensible aux questions environnementales et à l'urgence d'agir pour notre planète. Mais j'ai peur que ça ébranle la confiance du public envers les écologistes, pourtant indispensables.... et ça risque de compromettre nos efforts pour affronter les défis environnementaux !
J'espère vraiment que la vérité éclatera et que les responsables seront punis ! Parce que la transition énergétique ne peut pas se faire dans le mensonge. On a besoin de décisions courageuses, mais aussi d'une transparence totale pour que tout le monde comprenne ces enjeux cruciaux pour notre futur.
Comment on peut être « vert », prôner la sortie du nucléaire et faire de l’électricité avec du charbon encore plus polluant qu’au début de la révolution industrielle ?
leur mensonge à déclaré une crise énergétique européenne
à augmenté la pollution allemande de 20% et la française de 5%
à fait fermer fessenheim
et maintenant cerise sur le gâteau plein de milliards pour le charbon
Malgré l’urgence climatique, plus de 400 milliards d’euros prêtés aux industriels du charbon par les banques
L’ONG Urgewald affirme qu’entre 2021 et 2023 près de 500 banques dans le monde ont prêté plus que de mesure aux exploitants de ce combustible extrêmement polluant
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un tout petit pas pour la planète. Les banques dans le monde ont prêté 470 milliards de dollars (439 milliards d’euros) aux entreprises exploitant le charbon entre 2021 et 2023, affirme jeudi l’ONG Urgewald, qui critique une manne financière accordée malgré l’urgence climatique.
Sur 638 banques examinées, seulement près de 140 ont réduit considérablement leur soutien à l’industrie charbonnière depuis 2016 contre 75 qui l’ont accru, le reste de l’échantillon demeurant stable, selon l’étude de l’ONG allemande publiée avec plus d’une dizaine d’organisations partenaires.