A la veille du référendum sur l'indépendance de la péninsule, la Crimée a déjà revêtu les couleurs russes. Mais ceux qui se sentent ukrainiens tentent de se faire entendre. Notamment la minorité des Tatars musulmans, qui se souvient des persécutions subies par son peuple sous l'ex-URSS, avant 1954, date à laquelle la Crimée a rejoint l'Ukraine
96,6% des votants ont dit "oui" dimanche au rattachement de la Crimée à la Russie de Vladimir Poutine. Les Etats-Unis et l'Union européenne pourraient décider de sanctions contre Moscou. Le point sur les derniers événements. Publicité Pour actualiser ce contenu en direct, rendez-vous sur la rubrique et tirez la liste pour mettre à jour. 10h30 - L'Express Le Parlement ukrainien a voté ce lundi une mobilisation partielle de l'armée pour faire face à l"ingérence de la Russie dans les affaires intérieures de l'Ukraine". 275 députés ont approuvé cette mobilisation, 33 n'ont pas pris part au vote et aucun n'a voté contre. 10h23 - L'Express La Crimée décide de nationaliser tous les biens de l'Etat ukrainien. 10h01 - L'Express Le Parlement de la Crimée a proclamé l'indépendance et a voté à l'unanimité (85 députés) pour le rattachement à la Russie. 09h45 - L'Express Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se réunissent ce lundi à Bruxelles pour s'entretenir de la situation en Ukraine. Catherine Asthon, chef de la diplomatie européenne a promis avant la réunion prévue à 9h30 qu'un "message le plus fort possible" va être envoyé à la Russie. Reste à savoir quels types de décisions seront prises. 09h40 - citation de Olexandre Tourtchinov, président ukrainien par intérim Le président ukrainien par intérim a dénoncé ce lundi le référendum en Crimée de dimanche. "La Russie cherche à couvrir son agression en Crimée par une grande farce nommée référendum qui ne sera... Lire la suite sur l'Express
MIS A JOUR: Ukraine : le gouvernement envoie ses chars contre les pro-russes Edité par F.A. le 24 avril 2014 à 10h58 , mis à jour le 24 avril 2014 à 11h04.
Simon Ostrovsky, journaliste pour Vice, est retenu à Slaviansk depuis mardi. Le maire autoproclamé de la ville a indiqué qu'il était retenu en otage pour servir de "monnaie d'échange avec des activistes pro-russes qui sont retenus actuellement à Kiev", rapporte Jean-Claude Galli, correspondant de LCI en Ukraine. Source vidéo : Ukraine : un journaliste américain en otage pour servir de "monnaie d'échange"
Les rebelles pro-russes de l’est de l’Ukraine ont exhibé dimanche huit observateurs de l’OSCE, les qualifiant de "prisonniers de guerre", au risque de braquer encore l'Occident et Barack Obama, qui a exigé la fin des "provocations" de la Russie. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Huit observateurs militaires occidentaux de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) retenus depuis vendredi par les insurgés pro-russes de Slaviansk, petite ville de l'Est ont été présentés dimanche à la presse, a constaté un journaliste de l'AFP. Les rebelles retiennent aussi quatre Ukrainiens qui les accompagnaient mais ne sont pas apparus en public.
Ce sont des prisonniers de guerre", a expliqué Viatcheslav Ponomarev, leader séparatiste et maire autoproclamé de cette ville de 100.000 habitants qui échappe depuis deux semaines au contrôle de Kiev et fait l'objet d'un "blocus" et d'une "opération antiterroriste" de la part des autorités centrales.
"Dans notre ville, qui se trouve en situation de guerre, tout personnel militaire qui n'a pas notre permission est considéré comme prisonnier de guerre", a-t-il expliqué. Il a toutefois rejeté le terme d'"otage". Les observateurs "ne sont pas nos otages, ce sont nos invités", a-t-il dit.
Source : AFP
Une équipe de négociateurs de l'OSCE est attendue dimanche à Slaviansk pour tenter d'obtenir leur libération, a déclaré à l'AFP Tatiana Baeva, porte-parole de l'OSCE, ce qu'a confirmé M. Ponomarev.
Trois militaires hauts-gradés ukrainiens, accusés d'espionnage, ont par ailleurs été arrêtés par les rebelles et sont également détenus à Slaviansk, a déclaré M. Ponomarev.
Ils se trouvaient en mission dans la région pour "arrêter un citoyen russe soupçonné du meurtre d'un conseiller municipal ukrainien" dans la ville de Gorlivka, ont indiqué les services de sécurité ukrainiens (SBU), qui ont qualifié leur arrestation d'"attaque par des criminels armés".
La télévision russe a peu après montré des images des trois hommes en caleçons, les yeux bandés et scotchés, et qui ont montré à la caméra leurs pièces d'identité.
Ces épisodes font encore monter la température dans l'Est du pays, où les Occidentaux soupçonnent la Russie de s'activer en sous-main pour attiser la flamme séparatiste et créer une situation similaire à celle qui a conduit au rattachement de la Crimée à la Russie en mars.
Slaviansk n'est pas la seule ville en proie à des troubles séparatistes: à Donetsk, grande ville industrielle de l'Est, des centaines de personnes ont manifesté devant le siège de la télévision publique pour réclamer qu'elle passe sous le contrôle des séparatistes, a constaté un photographe de l'AFP.
L'ex-magnat russe et opposant au Kremlin Mikhaïl Khodorkovski se trouvait également dimanche à Donetsk où il a été apostrophé par une poignée de militants pro-russes qui l'ont accusé d'avoir "vendu sa patrie". M. Khodorkovski a été libéré en décembre dernier après avoir purgé 10 ans de prison en Russie pour des motifs jugés politiques.
Samedi, les séparatistes pro-russes de Donetsk avaient réaffirmé leur intention d'organiser un référendum le 11 mai sur la "déclaration d'indépendance" de la région.
- Nouvelles sanctions lundi -
Le président américain Barack Obama a une nouvelle fois appelé dimanche la Russie à cesser ses "provocations" en Ukraine, faute de quoi elle s'expose à de nouvelles sanctions à court terme.
Les nouvelles sanctions annoncées samedi par les pays du G7 visent à "faire comprendre à la Russie que les actes de déstabilisation qui se déroulent en Ukraine doivent cesser", a lancé le président américain au cours d'une conférence de presse en Malaisie.
Alors que l'Ukraine s'est efforcée de mettre en oeuvre l'accord de Genève et désarmer les milices et de chercher une sortie de crise, la Russie "n'a pas levé le petit doigt pour aider", a-t-il déploré.
"Tant que la Russie suivra la voie des provocations plutôt que d'essayer de résoudre cette question par des moyens pacifiques et (de favoriser) une désescalade, il y aura des conséquences et ces conséquences iront en croissant", a-t-il prévenu.
Les sept pays industrialisés (G7) ont décidé samedi d'étendre les sanctions contre Moscou. Chacun le fera de la manière choisie et celles de Washington pourraient intervenir dès lundi. Les Européens se retrouveront lundi à Bruxelles, ce qui pourrait déboucher sur l'adoption de sanctions dites de "phase 2", comme le gel d'actifs et des interdictions de voyage.
Certains hauts responsables de Russie font déjà l'objet de sanctions américaines et européennes, mais le reste de l'économie, déjà affaiblie, paye aussi son tribut à la crise sous forme de fuites massives de capitaux. Ce constat a poussé vendredi l'agence Standard & Poor's à abaisser la note de la Russie à "BBB-".
- "Manoeuvres" à la frontière -
La Russie et les Etats-Unis s'accusent mutuellement depuis des mois de manoeuvrer en sous-main pour s'emparer de l'Ukraine. Face à la menace brandie par Moscou d'une intervention militaire, Washington a réagi en déployant 600 soldats en Pologne et dans les pays baltes.
L'inquiétude des Occidentaux est d'autant plus vive que la Russie qui a massé des dizaines de milliers d'hommes à sa frontière avec l'Ukraine a déclaré mener "des manoeuvres", mais pourrait de fait se préparer à envahir son voisin.
Elle aurait aussi violé à plusieurs reprises l'espace aérien ukrainien ces dernières heures dans le but de "provoquer une guerre", selon le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, qui a écourté sa visite à Rome pour rentrer à Kiev.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a "à nouveau assuré que les forces russes n'envahiront pas l'Ukraine", lors d'une conversation téléphonique avec son homologue américain Chuck Hagel lundi, selon un compte-rendu de l'entretien dévoilé par le Pentagone. Au cours de cette conversation, le secrétaire américain à la Défense a fait valoir que la situation restait "dangereuse" et a une nouvelle fois appelé la Russie à "mettre un terme à son influence déstabilisatrice en Ukraine", affirme le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, dans un communiqué. "Il a prévenu que la poursuite de l'agression isolera davantage la Russie et aura pour résultat davantage de pression diplomatique et économique", ajoute le porte-parole.
Lundi, Américains et Européens ont annoncé quasi-simultanément de nouvelles sanctions censées convaincre Moscou de ne pas déstabiliser davantage la situation.
Le ministre américain, qui cherchait sans succès à joindre son homologue russe depuis plusieurs jours, a également appelé Moscou à aider à trouver une voie "responsable" pour mettre fin à la crise et noté que l'application de l'accord de Genève du 17 avril représenterait un "progrès".
Les Occidentaux, qui accusent la Russie d'attiser la flamme séparatiste dans l'Est de l'Ukraine, s'inquiètent des importants mouvements de troupes russes à la frontière occidentale, où Moscou aurait massé jusqu'à 40.000 hommes pour des "manoeuvres". Le président russe Vladimir Poutine a de son côté déclaré qu'il "espérait fortement" ne pas avoir à envoyer l'armée en Ukraine.
Evoquant avec M. Choïgou les opérations menées ces derniers jours par les forces ukrainiennes pour tenter de reprendre le contrôle de bastions tenus par les pro-Russes, le ministre américain a rappelé "le droit du gouvernement ukrainien à préserver la loi et l'ordre à l'intérieur de ses frontières".
Chuck Hagel a également demandé "l'assistance de la Russie" pour libérer les sept observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) retenus prisonniers dans l'Est de l'Ukraine.
Ces sept observateurs sont retenus depuis vendredi à la mairie de Slaviansk, dans l'Est, par les séparatistes pro-russes, qui les ont qualifiés de "prisonniers de guerre" et veulent les échanger contre d'autres personnes détenues par les autorités ukrainiennes.
Moscou a indiqué de son côté que lors de son entretien avec M. Hagel, Sergueï Choïgou a appelé les Etats-Unis à "tempérer la rhétorique" sur la crise ukrainienne.
il as raison poutine il ne l'envahiras pas vus qu'ils y sont déjas . regardez bien a la tele pour des civils pro russe ils ont des airs de militaire non?
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Lydie
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Au lendemain d'un terrible incendie qui a fait 31 morts à Odessa, dans le sud de l'Ukraine, suite à des affrontements entre pro-russes et partisans de l'unité ukrainienne, Kiev a annoncé samedi matin poursuivre l'offensive antiterroriste à l'Est du pays. lire l'article complet
voilà ce que l'on pensait en 2013 ..... je remonte ce sujet !
1994, l’Ukraine cède son arsenal nucléaire à la Russie
NUCLÉAIRE. C'est difficile à imaginer aujourd'hui mais en 1994, l'Ukraine a donné ses ogives nucléaires à la Russie. Jusqu’en 1994, l’Ukraine possédait un véritable arsenal, héritage de l’URSS. Mais en échange du respect de ses frontières, de gaz, de pétrole et de soutien pour reconstruire son économie, elle a tout cédé à la Russie. Retour sur cet accord de décembre 1994 et ses conséquences avec Anne de Tinguy, historienne et politologue française.
par le passé l'Ukraine à fait de mauvais choix ! mais ce n'était pas Volodymyr Zelensky aux commendes !!!
Je pense que l'Ukraine doit avoir le droit de choisir. C'est surtout ça. Que ce soit la neutralité, l'Europe ou la Russie ce qui compte c'est la liberté de choix.
Et je crois que c'est pour ça qu'ils se battent en ce moment.