Tarif des consultations, forfait "médecin traitant"... Ce que contient le projet de convention que l'assurance-maladie v

La consultation chez le généraliste à 30 euros on va sûrement y arriver, mais prise à quel taux par la sécu ?

C'est l'hallali du medecin de famille libéral
Ses actes sont grignotes et attribués à des non medecins ou des plateaux informatiques.

La profession est devenue un genre d'officier de santé qui surveille et oriente. Il va donc être remplacé par des médecins fonctionnaires en centre de santé

Vous y perdrez beaucoup en relationnel et investissement. Après certains font plus du chiffre que de la médecine, ceux la sont les fossoyeurs de ce beau métier

Moi je veux bien payer 30 euros pour un médecin qui s'attarde sur son patient, s'intéresse à son cas,  mais pas pour un médecin qui vous prend la tension, examine la gorge systématiquement et vous renouvelle votre ordonnance ..
 Là il y a deux sortes de médecins: l'un qui approfondie le cas du patient et l'autre qui fait un travail à la chaîne, toujours les mêmes gestes et "au revoir"..

Denis a écrit:

C'est l'hallali du medecin de famille libéral
Ses actes sont grignotes et attribués à des non medecins ou des plateaux informatiques.

La profession est devenue un genre d'officier de santé qui surveille et oriente. Il va donc être remplacé par des médecins fonctionnaires en centre de santé

Vous y perdrez beaucoup en relationnel et investissement.  Après certains font plus du chiffre que de la médecine,  ceux la sont les fossoyeurs de ce beau métier

Tu peux donner des sources ? Parce que je n'ai rien vu de tel dans l'article.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la source c'est 35 ans d'exercice et a suivre cette planification, cette evolution.

Ils ont detruit ce métier pour créer des déserts medicaux, à vous d'en déduire la suite chers amis avisés

alors je suis d accord pour la revalisation a 30 euros , mais je trouve exageré l aide pour venir s installer en desert médicaux , de ce fait ils n auront pas de concurrent , donc beaucoup de patients , donc gain , je suis outré de voir que tout est une question de pognon , pourquoi 5 euros pour le soir , c est leur boulot

Les déserts médicaux s'expliquent aussi par une impossibilité pour le/la conjoint.e, dans certaines régions économiquement arriérées, de pouvoir poursuivre une vie professionnelle, et l'éloignement des lycées, des facs lorsque le médecin a des enfants. Sans parler d'une vie sociale au minimum syndical. Il faut voir cet aspect-là aussi. À Briançon, dans les Hautes-Alpes, l'immense hôpital créé pour les JO de Turin est une coquille vide. Aucun spécialiste n'a envie de venir s'installer dans une ville loin de tout où les hivers sont glaciaires et les débouchés impossibles. De fait, lorsqu'il y a un gros souci de santé, il faut faire 90 kilomètres pour rejoindre l'hôpîtal de Gap. Par temps sec et si les routes ne sont pas trop enneigées.
Ce n'est qu'un exemple qui permet de comprendre, aussi, qu'il n'y a pas forcément une mauvaise volonté de la part de gens qui ont fait des années d'études, pour aller s'installer loin des grandes villes, où seront à même de mener une "vie normale".

camélia a écrit:

Moi je veux bien payer 30 euros pour un médecin qui s'attarde sur son patient, s'intéresse à son cas,  mais pas pour un médecin qui vous prend la tension, examine la gorge systématiquement et vous renouvelle votre ordonnance ..
 Là il y a deux sortes de médecins: l'un qui approfondie le cas du patient et l'autre qui fait un travail à la chaîne, toujours les mêmes gestes et "au revoir"..

Comment ça ... "qui examine la gorge"

C'est trop la chance d'avoir un médecin aussi consciencieux.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] très bonne analyse en effet qui est corollaire aussi à la féminisation massive. Mais surtout les jeunes générations n'ont plus du tout l'envie de se "sacrifier" comme l'ont fait les anciens qui ont véritablement consacré leur vie à ce qui était une vocation. A mes débuts en 1989, les médecins installés assuraient une permanence des soins H24 et 365j/365 ! C'était très dur, notamment pour la vie de famille mais c'était accepté car c'était notre mission.

Je vous donne juste un exemple, le mien, qui était d'ailleurs la règle, pendant mon 1er stage d'interne dans un hôpital j'ai enchainé un week-end de garde pour remplacer un généraliste dans ma petite ville qui fut suivi par une garde le lundi à l'hôpital: c'est à dire du vendredi soir au mardi matin, jour ET nuits, faites le compte, 84 heures !! On faisait des points des plâtres en urgence, des accouchements , des malaises à domicile. On voyait des bébés en laryngite chez eux à 3h du matin, ... j'ai l'impression de raconter un roman en écrivant ce cours extrait de la vie normale d'une jeune médecin dans les années 80-90. Et c'était encore plus intense pour les générations précédentes. C'était clairement trop, mais c'était motivant, passionnant, formateurs et ceci créait un respect et une confiance . Tout s'est dégradé ensuite avec la généralisation des téléphones portables, le tiers payants et surtout cette CMU qui a transformé la santé en société de consommation gratuite, ...

Bravo à toi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] c'est tout en ton honneur, mais comment un humain peut endurer toutes ces heures à la suite sans à moment donné craquer ou faire un burn out ... et la vie de famille dans tout ça ? Avoir l'amour de son métier oui, mais s'oublier totalement je ne pense pas que ce soit une bonne formule !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Non pas de bravo, merci à la rigueur, car c'était l'héritage du plus beau métier du monde. La vocation la Foi, vous voyez ce que c'est ? ces valeurs qui sont moquées aujourd'hui par un égocentrisme, un narcissisme, un consumérisme déplorable qui font qu'un jeune n'a certes pas envie de s'investir pour une telle population qui sait critiquer, mais est incapable d'observer son comportement débile envers ses soignants et a grandement contribué à cette régression. Mais bon aujourd'hui ce peuple n'a plus de valeurs morales, en étant persuadé du contraire, je parle de l'Occident évidemment qui ne pense plus qu'au fric, au plaisir et aux loisirs.

Denis a écrit:

Aujourd'hui à 8:18 Message n°11 sur la page:1

Tout s'est dégradé ensuite avec la généralisation des téléphones portables, le tiers payants et surtout cette CMU qui a transformé la santé en société de consommation gratuite, ...

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J'ai du mal à comprendre ce que les GSM et la couverture sociale étendue font comme impact sur... ben d'ailleurs, qu'est-ce qui s'est dégradé exactement ?

Et qu'entends-tu par: corollaire aussi à la féminisation massive ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  Il faut avoir vécu avant les téléphones portables pour bien le comprendre.

Un médecin libéral seul était tout simplement très difficilement joignable, occupé pendant sa présence au cabinet, et injoignable pendant les longs créneaux de visites à domiciles, souvent une demi journée complète dans sa voiture, ... sans téléphone, ou parfois un eurosignal, un bipeur pour les cabinets avec secrétaire ou en groupe (très rares)

Quand les patients ont eu des smartphones avec appels illimités et surtout la gratuité de l'acte, ou plutôt la dispense d'avance de frais, cette imbécilité de tiers payant:  ils ont pris le médecin pour un SAV du genre  Darty ! ce fut ignoble ! être réveillé un dimanche matin à 7h par un neuneu qui n'avait pas sa licence de foot tamponnée !!!

Vous croyez que ça ne détruit pas la motivation ?

La majorité des français n'est pas éduquée comme les membres de ce noble forum ?

Ce fut un tournant désastreux.

Pas tout à fait d'accord [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ... bien sûr être médecin demande une rigueur à toute épreuve, la foi en son métier, mais au risque de mettre en péril sa santé, je ne pense pas que ce soit une bonne formule, l'être humain a ses limites ! Peut-être en effet que de nos jours les médecins n'ont plus cette même foi, et voudraient le beurre et l'argent du beurre, sans vraiment s'investir, mais ça c'est un peu général !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  Ha mais oui c'était pas prudent, je ne valide pas cette pratique des gardes, mais on n'avait pas le choix et on l'a tous fait. Il en a fallu des luttes syndicales pour interdire les gardes de plus de 12h ! mais bon la France est un état très rude qui a toujours su exploiter au maximum ses soignants, pareil pour les pompiers ! J'ai oublié de dire que c'était obligatoire et impossible à éviter sous peine de sanction ordinale et même pénales. Mais ensuite tout est parti quasiment à l'opposé avec un désinvestissement grandissant.

Il faut aussi comprendre que le temps d'internat et les premières années permettent d'achever sa formation et cet investissement total créait des médecins plus compétents qu'aujourd'hui, c'est facile à comprendre non ? On apprend la base à la fac, mais son métier sur le terrain, à l'hôpital, dans les cliniques et en ville, et encore plus seul en garde, et ça ne prend pas 6 mois !

C'est ce système conçu après guerre, qui faisait que le monde entier désignait notre pays comme ayant le meilleur système de santé du monde, on en est très loin désormais, mais bon ça coute trop cher, alors forcément, ...

Maintenant ce n'est plus le meilleur système de santé du monde.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] 
Il faut 3 à 6 mois, voire plus pour avoir un rendez-vous avec un spécialiste;.

et même chez son dentiste ou médecin généraliste, la secrétaire vous demandera "est-ce urgent"? si çà ne l'est pas, vous attendrez 15 jours avant  le rendez-vous..
De plus, beaucoup d'opérations sont en ambulatoire maintenant.. On ne reste plus à l'Hôpital, car aps assez de lits, de chirurgiens, médecins.. C'est la dèche!
Pourquoi? 
 études trop longues? trop sélectives ? et puis bien sûr maintenant les jeunes médecins veulent en faire le moins possible.. Ils veulent vivre pour eux.. je peux les comprendre aussi..

Féminisation massive, je ne sais pas, mais pour habiter un département où tout est loin de tout et qui est resté économiquement inerte parce que les mêmes familles d'élus-du-peuple-des-tous-cousins se succèdent depuis des décennies en promettant de ne surtout rien changer qui puisse les contrarier, je peux me mettre à la place du jeune médecin, de la jeune doctoresse qui sort de huit années passées à apprendre son métier, et qui préfèrera s'installer dans les départements voisins, où ça bouge, où il/elle disposera d'un réseau de spécialistes, d'hôpitaux et de cliniques fiables auxquels confier ses patient, où le patient âgé, esseulé, pauvre, ne lui dira pas qu'il ne peut pas se rendre à la consultation du collègue spécialiste parce que c'est trop loin, qu'il n'y a pas de car pour y aller, qu'il n'a personne pour l'y emmener.
Avec à côté de ça peu de distractions, à part les randos, le ramassage saisonnier de champignons, et la fête-à-neu-neu estivale.
Nos rares médecins sont tous proches de la retraite et ne trouvent pas de remplaçants. La maison de santé a ses quotas saturés. Nous sommes une bonne moitié des habitants de cette ville à n'avoir pas ou plus de médecin-traitant. Je n'ai plus vu de toubib depuis la vaccination anti-covid et mes dernières analyses remontent à 12 ans. Ici, quand ça sent le suif, il faut aller voir du côté d'Aix, de Marseille, tant qu'on est en mesure de se déplacer. Soit 150 kilomètres. Il existe des hôpitaux locaux, dont un ultra-moderne à Manosque, qui ne comporte pas de réa, dont les urgences ferment certaines nuits. En cas de gros, gros caca, c'est l'hélico. A raison de 2500 € l'heure de vol. Il n'y a pas de petites économies.

Mais tu es ravitaillé par les corbeaux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] je plaisante bien sûr, j'imagine que ça te convient mais j'espère surtout que tu n'auras pas de gros pépins de santé

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: Vaut mieux, en effet. M'enfin, vivre ici n'est pas un choix. Cela permet de rester en décalage. Très important, d'être décalé.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Cher ami, 12 ans sans analyse, ça n'est pas responsable, je t'invite solennellement à remédier à cette anomalie. Essaie au moins une téléconsultation, ça sera mieux que rien du tout. Crois moi, il faut faire du dépistage !

Pour les retraités, rien n'est plus important que la santé, même et surtout si on se sent bien

quelques exemples vraiment prioritaires:

- Oeil: dépistage du glaucome (ça prend 5 secondes par oeil)
- Colon: test hemocult, à faire à domicile (idéalement tous les ans)
- Prostate: dosage du PSA et toucher rectal (urologue)
- Vessie: analyse d'urine: ECBU +- cytologie
- Sang: diabète, LDL cholestérol, fonctions rénales et hépatiques, fer, ...
- dépistage de l'hypertension artérielle
- Artères: doppler des vaisseaux du cou (vers le cerveau) et dépistage anévrisme aorte abdominale
- Cœur: échographie des valves

Etc...

Ceci est vraiment essentiel  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et applicable à chacun de nous

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Mon pauvre ami ! Pas l'ombre d'un spécialiste à moins de 200 kilomètres et je n'ai plus de médecin-traitant !

Denis , ça va alors je fais tout ça ...........................

Il y a deux choses importantes à mon avis:
- le prix de la consultation car il faut que les médecins puissent vivre de leur activité
- le reste à charge pour les patients, car il faut qu'ils aient les moyens de se soigner

Je pense qui si les français veulent sauver le médecin de famille, ils doivent pousser à une amélioration de leur fonctionnement. Par exemple il faut faire des choses évidentes en 2024:

Cabinet de groupe avec secrétaires d'accueil et informatique, assistante médicale, dossiers informatisés, télémédecine, ... tout ce qui améliore les soins, diminue l'attente et permet au praticien de ne pas perdre de temps en paperasse et faire 100% d'humain, 100% de médecine. Evidemment cela a un cout et n'est possible qu'avec des honoraires décents. En contrepartie ces pros doivent cesser la course aux actes et consacrer plus de temps à chacun, c'est le but d'une consultation au juste prix.

Il est évident que ça n'est pas du tout l'option choisie depuis 30 ans par les comptables, mais bon ils font semblant d'y aider, en sachant très bien que c'est trop tard. La fonctionnarisation totale des soins primaires est en route.

Denis a écrit:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Cher ami, 12 ans sans analyse, ça n'est pas responsable, je t'invite solennellement à remédier à cette anomalie. Essaie au moins une téléconsultation, ça sera mieux que rien du tout. Crois moi, il faut faire du dépistage !

Pour les retraités, rien n'est plus important que la santé, même et surtout si on se sent bien

quelques exemples vraiment prioritaires:

- Oeil: dépistage du glaucome (ça prend 5 secondes par oeil)
- Colon: test hemocult, à faire à domicile (idéalement tous les ans)
- Prostate: dosage du PSA et toucher rectal (urologue)
- Vessie: analyse d'urine: ECBU +- cytologie
- Sang: diabète, LDL cholestérol, fonctions rénales et hépatiques, fer, ...
- dépistage de l'hypertension artérielle
- Artères: doppler des vaisseaux du cou (vers le cerveau) et dépistage anévrisme aorte abdominale
- Cœur: échographie des valves

Etc...

Ceci est vraiment essentiel  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et applicable à chacun de nous

En 2021 il y avait 17 millions de retraités en France.

Pour reprendre ton terme "essentiel" donc le "mini"

La "SECU" est morte

Perso, je consulte quand "ça ne vas pas"

Mais ça, c'est moi, ....

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] mais non, la prévention ne coûte quasiment rien, en comparaison des traitements lourds pour des maladies diagnostiquées à un stade évolué. Mais surtout il faut penser à soi même, la souffrance c'est horrible, ceux qui ne l'ont pas encore côtoyée, profitez en bien, ... mais surtout, faites tout pour l'éviter.

Le problème de la sécu c'est son financement archaïque inventé après guerre, faut pas culpabiliser à cause des baltringues qui ne l'ont pas réformée depuis 40 ans qu'on annonce que ça n'est pas viable