Il aura tenu soixante-quinze jours. Le malade de 76 ans qui avait bénéficié de la première implantation d'un cœur artificiel Carmat est mort dimanche 2 mars. Ce dispositif autonome, conçu par la société française, avait été implanté le 18 décembre 2013 dans la poitrine d'un patient souffrant d'insuffisance cardiaque terminale.
Les causes de sa mort « ne pourront être connues qu'après l'analyse approfondie des nombreuses données médicales et techniques enregistrées », a précisé l'hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP).
« UNE CONTRIBUTION MÉMORABLE » À LA MÉDECINE
Les médecins impliqués dans les soins « désirent souligner l'importance des premiers enseignements qu'ils ont pu tirer de ce premier essai clinique, concernant la sélection du malade, le suivi postopératoire, le traitement et la prévention des difficultés rencontrées », ajoute le communiqué de l'établissement.
Le texte salue également « la haute figure du malade » qui « pleinement conscient de l'enjeu, a, par sa confiance, son courage et sa volonté, apporté une contribution mémorable aux efforts engagés par les médecins pour lutter contre une maladie en pleine évolution ».
Et vous, qu'en pensez-vous ; Echec, réussite, sommes nous des cobayes ?
de toute maniere pour les chercheurs dans le domaine chirurgical,ou en medecine nous somme tous des cobayes,mais si on a le choix de vivre plus longtemps tous en faisant progresser la science pour permettre a d'autre malade de pouvoir vivre ou de mourir dans peut de temps ,je crois que le choix est vite fait,avant de me faire trepanne tous les microbes que je respirais montais dans le cerveau car la poche qui le protege etait percee,javais le choix ,mourir a cause de ce que je respirais,risque d'y reste sur le billard ou avoir la chance de pouvoir vivre normale ment le choix est vite fait
Visiblement, ce n'est pas le coeur qui serait à remettre en question, mais plutôt le fait que l'homme était déjà très affaiblit. Sans ce coeur, il devait mourir dans les jours suivants. je pense que son organisme n'était plus assez solide pour remonter la pente. Mais bon, les examens vont le dire.
grâce à lui, la chirurgie va encore progresser. Et c'est plus de deux mois gagnés pour lui et sa famille. Mais quand on pense aux souffrances endurées... (entre autre, il me semble que les côtes sont sciées ?) je crois que je préfèrerais partir de suite.. partir pour partir, je fais le choix "sans souffrance".
J'aurais 30 ou 35 ans, je ne tiendrais pas le même discours, évidemment.