Le second tour n'est pas significatif des rapports de force politiques, notamment parce que tous les partis et blocs n'ont pas de candidats dans toutes les circonscriptions.
Ensuite, le scrutin majoritaire a des effets déformants.
Soit 40 millions d'électeurs, répartis dans 400 circonscriptions, ou 100 000 électeurs par circonscription.
Un parti pourrait avoir 40 % des suffrages, soit 16 millions de voix, ou 40 000 par circonscription, et aucun élu.
Ensuite, le mode de scrutin ne garantit pas l'élection du candidat préféré des électeurs. En 2002, Jospin était le candidat préféré des français, en second. Cela signifie que les électeurs des autres candidats voulaient Jospin, s'ils ne pouvaient voir élus leur candidats préférés.
Des systèmes alternatifs ont été proposés, par exemple par notation des candidats. Chaque électeur note chaque candidat de 1 à 10, et on fait le total des notes obtenues par chacun.
système électoral alternatif
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