Une personne d’origine malienne dort sur un matelas la nuit, à la sortie secondaire du terminus de la ligne B du métro. Sous l’œil des passants.
« On le connaît, on passe devant tous les jours. C’est quand même incroyable à notre époque », s’arrête un instant Agathe (1), une habitante du quartier. Elle n’est pas la seule à s’émouvoir du sort de ce « sans domicile fixe » (SDF) présent sur le mail Dolto, là, contre un muret de la sortie secondaire du métro. ️
Citation :
« Combien de temps va-t-il encore rester alors que les mauvais jours vont bientôt revenir ? »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Eh bien, c'est fou comme les choses traînent parfois, n'est-ce pas ? à notre époque, voir quelqu'un dormir dehors c'est quand même un sacré coup au cœur... je comprends l'inquiétude des habitants, surtout près d'une crèche, mais en même temps, le pauvre gars doit être sacrément paumé, loin de chez lui et sans parler la langue... Je crois qu'on devrait davantage se pencher sur l'accompagnement des personnes comme lui, plutôt que de juste passer à côté et s'inquiéter uniquement pour notre confort !! ça fait réfléchir, vous ne trouvez pas ?
Ce n'est pas possible que de nos jours des personnes comme ce jeune homme, qu'il soit d'origine malienne ou autres, soient contraintes de dormir sur un matelas à la vue de tous, alors que nous avons les ressources et les moyens d'agir (Pour la volonté les politiques méritent le redoublement par contre...)
La société doit apporter un soutien concret aux sans-abri. Pour rappel la loi impose à l'État de veiller à ce que toute personne en situation de précarité puisse bénéficier d'un hébergement d'urgence. Cela fait partie des droits fondamentaux (Loi DALO de 2007: Toute personne sans domicile ou mal logée a le droit de demander un logement décent, et l'État a l'obligation de garantir un accès à un hébergement d'urgence)
Chaque individu mérite dignité et respect, peu importe sa situation.
Elles sont loin les promesses du Président fraîchement élu qui promettait qu'en un an plus personne ne dormirait dans la rue
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killboal
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Sauf qu'il y en a qui ne veulent absolument pas aller dans un Centre d'hébergement.. Ils refusent catégoriquement! Ils préfèrent dormir dehors car ils peuvent faire ce qu'ils veulent!
Sauf qu'il y en a qui ne veulent absolument pas aller dans un Centre d'hébergement.. Ils refusent catégoriquement! Ils préfèrent dormir dehors car ils peuvent faire ce qu'ils veulent!
Oui tu as raison, il y en a plein qui refusent. Ce n'est pas forcément qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent, mais effectivement la question de la liberté peut etre évoquée : Les centres d'hébergement sont parfois perçus comme des environnements aux règles strictes. Cela donne à ces personnes le sentiment de perdre leur autonomie et leur liberté. Et pour eux, leur autonomie et leur liberté c'est presque la seule chose qui leur reste... Ils sont donc près à refuser de l'aide de peur de perdre leur liberté, parce qu'ils n'ont finalement pas grand chose d'autre...
Après il y a d'autres raisons, et notamment l'attachement au lieu : Même s'ils n'ont presque rien, ce presque rien c'est chez eux. Ils ont leur habitudes, ils croisent souvent les mêmes personnes qui veulent discuter avec eux, parfois ils ont amenagé un petit coin pour recréer un bout de domicile, un bout de "chez-soi", et ils vont se sentir plus à l'aise là que d'aller dans un foyer qu'ils ne connaissent pas, et dont ils ont, autre raison, peut-être peur des personnes qu'ils vont rencontrer.
Il peut y avoir d'autres causes aussi comme les problèmes de santé mentale, la stigmatisation associée à l'utilisation des services sociaux (parce qu'ils ont leur dignité) ou autre exemple la mauvaise expérience avec certains centres (surpopulation, manque de confidentialité, vols,..)
Pour avoir fait des maraudes, c'est assez difficile de convaincre un SDF de franchir la porte d'un centre, même avec toute l'empathie du monde.
On y arrive mieux quand la personne a un animal. Leur animal représente non seulement leur sécurité contre les agressions, mais aussi leur compagnie et une source de réconfort. Pour eux la santé de l'animal est souvent plus importante que leur propre bien-être.
On ne leur propose pas directement d'aller en foyer, on prend le prisme de l'animal. Ils viennent alors d'abord pour s'assurer que leur chien reçoit des soins et de la nourriture, et, à travers ces visites, peuvent découvrir la vie en foyer. Au fil du temps, ils sont plus enclins à envisager une aide et un hébergement, motivés par le bien-être de leur animal, mais aussi par un espoir de mieux-être pour eux-mêmes qui a finalement germé dans leur esprit.
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Puck
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La question est aussi est-ce que beaucoup d'hebergement accepte l'animal de compagnie du sdf ?
C'est un problème effectivement, il faut trouver un centre qui accepte les animaux. Ca existe, mais cela complique la chose. Et dans les petites villes encore plus