Dans les années 50, dans les grandes écoles, 30 % étaient des fils ou des filles de paysans et d’ouvriers.
Or, en 2022, je lis « qu’un élève issu de milieu défavorisé présente cinq fois plus de risques d’être en difficulté en compréhension de l’écrit qu’un camarade issu d’un milieu favorisé (…). Seuls 2% des jeunes socialement défavorisés se trouvent parmi les élèves les plus performants…/… Si l’on ajoute à cela que moins de 5% des élèves des Grandes Écoles et des étudiants de troisième cycle universitaire sont issus de milieux ouvriers…/…
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]L’explication est simple : Dans les années 50, dans l’enseignement primaire, la qualité de l’enseignement, l’exigence et la discipline étaient les mêmes dans un village au fond de la campagne française et dans les beaux quartiers. Et les cours complémentaires de la 6° à la 3° étaient plus exigeants que les lycées des villes.
Les enfants de famille modeste se creusaient la tête le soir jusqu’à ce qu’à ce qu’ils réussissent seuls à faire leurs devoirs, sous peine d’être punis à l’école le lendemain s’ils ne les avaient pas faits.
Si bien que chacun était poussé jusqu’au maximum dont il était capable et que le fait d’avoir des parents éduqués ne procurait pas d’avantage scolaire.
En renonçant à toute exigence pour faire de l’animation après 68, l’EN a trahi les enfants des classes populaires pour qui l’école était la seule chance ; au profit des enfants de parents éduqués, lesquels se sont précipités pour leur inculquer ce que l’école n’inculquait plus. Par eux- mêmes ou par cours particulier ou par l’école privée.
Les gauchistes qui ont envahi l’EN depuis les années 70 ont déroulé le tapis rouge aux classes privilégiées en plombant sciemment la scolarité des enfants d’origine modeste, et 50 ans après, ça continue. A quand un procès pour scolaricide ?
«La liberté d'expression n'est pas faite
pour tenir des propos courtois
et raisonnables»
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