TU AS 2 VACHES, MAIS ATTENDS... QUID DE LEUR DEVENIR (ET DU TIEN) ?...
Socialisme Tu as 2 vaches, tu en donne une au voisin.
Communisme Tu as 2 vaches. L'état les prends toute les 2 et te donne du lait
Fascisme Tu as 2 vaches. L'état les prends toutes les 2 et te vend du lait.
Nazisme Tu as 2 vaches. L'état les prend toutes les 2 et te fait fusiller.
Bureaucratisme Tu as 2 vaches. L'état les prends toute les 2, en abat 1, trait l'autre et ensuite jette le lait.
Capitalisme traditionel Tu as 2 vaches. Tu en vend une et achète un taureau. ton troupeau s'agrandit et l'économie s'améliore. Tu les vends et prend ta retraite avec les bénéfices.
Capitalisme américain Tu as 2 vaches. Tu en vends une et force l'autre a produire le lait de 4 vaches. Plus tard tu engages un consultant pour analyser pourquoi la vache est morte.
Capitalisme français Tu as 2 vaches. Tu monte une grève, organise une manif et bloque les routes parce que tu veux 3 vaches
Capitalisme japonais Tu as 2 vaches. Tu les modifies pour qu'elle fasse 1/10 de leur taille normale et qu'elles produisent 20 fois plus de lait. Ensuite tu crées un personnage de manga appelé cowkimeug' et tu vends les produits dérivés partout dans le monde.
Capitalisme allemand Tu as 2 vaches. Tu les modifies génétiquement pour qu'elles vivent 100 ans, mangent 1 fois par mois et puissent se traire elles-même.
Capitalisme espagnol Tu as 2 vaches, mais tu ne sais pas où elles sont. Tu décides d'aller manger un bout.
Capitalisme italien Tu as 2 vaches. Leurs vestes en cuir sont trop fashion.
Capitalisme belge Tu as 2 vaches. Elles franchissent la barrière linguistique et tombent dans un puits. tu cherches de l’aide alentour, mais le gouvernement régional local t'oblige à parler néerlandais : « Ik heb twee koeien in de put ! » Tu finis en prison, accusé de proxénétisme.
Capitalisme russe Tu as 2 vaches. Tu les comptes et tu apprend que tu as 5 vaches. tu recomptes encore et tu réalises que tu as 42 vaches. Tu recomptes encore et réalise que tu as 2 vaches. Tu ouvres une autre bouteille de vodka.
Capitalisme suisse. Tu as 500 vaches. Aucune ne t'appartiens mais tu fais payer le propriétaire pour les entreposer sans qu'il en parle à personne.
Capitalisme chinois Tu as 2 vaches. Tu as 300 personnes pour les traire. Tu proclames que tu as le full emploi et une haute production bovine. Tu arrêtes le journaliste qui dit le contraire.
Capitalisme anglais Tu as 2 vaches. Les 2 sont folles.
Capitalisme indien Tu as 2 vaches. Tu les vénères et tu crèves de faim.
Capitalisme irakien Tout le monde pense que tu as pleins de vaches. Tu leurs dit que tu n'en a aucune mais ils ne te croient pas et bombardent ton pays comme des malades. Tu n'as toujours pas de vache mais au moins tu fais partie d'une démocratie.
Capitalisme neo-zélandais Tu as 2 vaches. Celle sur la gauche à l'air plutot sexy
Capitalisme européen Tu as 2 vaches. L'EU te donne des subventions pour ne pas les traire.
Capitalisme grec Tu as 2 vaches. Tu accuse Angela Merkel de les avoir volées. Tu quittes la zone euro.
Facebook Tu as 2 vaches. Leur relation est "compliquée" et marck Zuckerberg sait tout de leur production de lait
Google Tu penses avoir 2 vaches. Cela prend 0.37 seconde pour déterminer que tu as 2 vaches et environs 2 240 000 résultats ne vont pas t'intéresser. Mais au mois tu as vérifié sur google tu avais 2 vaches.
Tout homme disposant d'un pouvoir, est susceptible d'en abuser MONTESQUIEU
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Lydie
L'as des Admin !
“Pour les gens qui savent encore lire, les forums de discussion ressemblent à un jeu de Tétris.”
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De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
Merci pour vos talentueux textes !
Félicitation ! une histoire originale, tendresse, humour, coquine… Bravo !
Vous êtes vraiment les meilleurs !
Une récompense bien méritée pour nos posteurs "Mordu d'actualité" !
"Y'love Music 2023
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La rentrée au travail : le jeu des défis
Merci d'avoir illuminé notre jeu de la rentrée avec ta présence joyeuse et ton humour pétillant
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Une Histoire d'Amour Émojionnante
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Un Jeu d'Écriture pour la Fête des Grand-Mères
Grand-mère, un cœur qui ne vieillit jamais!
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Félicitation au Concours : Le printemps des citations "du joli mois de mai"
tellement vrai .. humour sarcastique mais m'a préféré et celle qui m'a donné le sourire
Citation :
Google Tu penses avoir 2 vaches. Cela prend 0.37 seconde pour déterminer que tu as 2 vaches et environs 2 240 000 résultats ne vont pas t'intéresser. Mais au mois tu as vérifié sur google tu avais 2 vaches.
Le roi don Juan Un jour chevauchant Vit sur la montagne Grenade d’Espagne ; Il lui dit soudain : Cité mignonne, Mon coeur te donne Avec ma main. Je t’épouserai, Puis apporterai En dons à ta ville Cordoue et Séville. Superbes atours Et perles fines Je te destine Pour nos amours. Grenade répond : Grand roi de Léon, Au Maure liée, Je suis mariée. Garde tes présents : J’ai pour parure Riche ceinture Et beaux enfants. Ainsi tu disais ; Ainsi tu mentais. O mortelle injure ! Grenade est parjure ! Un chrétien maudit D’Abencerage Tient l’héritage : C’était écrit ! Jamais le chameau N’apporte au tombeau, Près de la piscine, L’haggi de Médine. Un chrétien maudit D’Abencerage Tient l’héritage : C’était écrit ! O bel Alhambra ! O palais d’Allah ! Cité des fontaines ! Fleuve aux vertes plaines ! Un chrétien maudit D’Abencerage Tient l’héritage : C’était écrit !
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Pascalou
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Félicitation pour ton grade "V.I.P.+"
J'ai la joie de vous annoncer que votre assiduité a été récompensée
Félicitation pour ton grade "Premium"
Un grand merci pour ta fidélité et pour ta gentillesse
Les Meilleurs anim'joueurs
Un Grand merci d'animer la section jeux
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Une Histoire d'Amour Émojionnante
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Tu l'as dit : C'en est fait ; ni fuite ni refuge Devant l'assaut prochain et furibond des flots. Ils avancent toujours. C'est sur ce mot, Déluge, Poète de malheur, que ton livre s'est clos. Mais comment osa-t-il échapper à ta bouche ? Ah ! pour le prononcer, même au dernier moment, Il fallait ton audace et ton ardeur farouche, Tant il est plein d'horreur et d'épouvantement. Vous êtes avertis : c'est une fin de monde Que ces flux, ces rumeurs, ces agitations. Nous n'en sommes encore qu'aux menaces de l'onde, À demain les fureurs et les destructions.
Déjà depuis longtemps, saisis de terreurs vagues, Nous regardions la mer qui soulevait son sein, Et nous nous demandions : « Que veulent donc ces vagues ? On dirait qu'elles ont quelque horrible dessein. » Tu viens de le trahir ce secret lamentable ; Grâce à toi, nous savons à quoi nous en tenir. Oui, le Déluge est là, terrible, inévitable ; Ce n'est pas l'appeler que de le voir venir.
Pourtant, nous l'avouerons, si toutes les colères De ce vaste océan qui s'agite et qui bout, N'allaient qu'à renverser quelques tours séculaires Que nous nous étonnions de voir encore debout, Monuments que le temps désagrège ou corrode, Et qui nous inspiraient une secrète horreur : Obstacles au progrès, missel usé, vieux code, Où se réfugiaient l'injustice et l'erreur, Des autels délabrés, des trônes en décombre Qui nous rétrécissaient à dessein l'horizon, Et dont les débris seuls projetaient assez d'ombre Pour retarder longtemps l'humaine floraison, Nous aurions à la mer déjà crié : « Courage ! Courage ! L'oeuvre est bon que ton onde accomplit. » Mais quoi ! ne renverser qu'un môle ou qu'un barrage ? Ce n'est pas pour si peu qu'elle sort de son lit. Ses flots, en s'élançant par-dessus toute cime, N'obéissent, hélas ! qu'à d'aveugles instincts. D'ailleurs, sachez-le bien, ces enfants de l'abîme, Pour venir de plus bas, n'en sont que plus hautains. Rien ne satisfera leur convoitise immense. Dire : « Abattez ceci, mais respectez cela, » N'amènerait en eux qu'un surcroît de démence ; On ne fait point sa part à cet Océan-là. Ce qu'il lui faut, c'est tout. Le même coup de houle Balaiera sous les yeux de l'homme épouvanté Le phare qui s'élève et le temple qui croule, Ce qui voilait le jour ou donnait la clarté, L'obscure sacristie et le laboratoire, Le droit nouveau, le droit divin et ses décrets, Le souterrain profond et le haut promontoire D'où nous avions déjà salué le Progrès. Tout cela ne fera qu'une ruine unique. Avenir et passé s'y vont amonceler. Oui, nous le proclamons, ton Déluge est inique : Il ne renversera qu'afin de niveler. Si nous devons bientôt, des bas-fonds en délire, Le voir s'avancer, fier de tant d'écroulements, Du moins nous n'aurons pas applaudi de la lyre Au triomphe futur d'ignobles éléments. Nous ne trouvons en nous que des accents funèbres, Depuis que nous savons l'affreux secret des flots. Nous voulions la lumière, ils feront les ténèbres ; Nous rêvions l'harmonie, et voici le chaos.
Vieux monde, abîme-toi, disparais, noble arène Où jusqu'au bout l'Idée envoya ses lutteurs, Où le penseur lui-même, à sa voix souveraine, Pour combattre au besoin, descendait des hauteurs. Tu ne méritais pas, certes, un tel cataclysme, Toi si fertile encore, ô vieux sol enchanté ! D'où pour faire jaillir des sources d'héroïsme, Il suffisait d'un mot, Patrie ou Liberté ! Un océan fangeux va couvrir de ses lames Tes sillons où germaient de sublimes amours, Terrain cher et sacré, fait d'alluvions d'âmes, Et qui ne demandais qu'à t'exhausser toujours. Que penseront les cieux et que diront les astres, Quand leurs rayons en vain chercheront tes sommets, Et qu'ils assisteront d'en haut à tes désastres, Eux qui croyaient pouvoir te sourire à jamais ? De quel œil verront-ils, du fond des mers sans borne, À la place où jadis s'étalaient tes splendeurs, Émerger brusquement dans leur nudité morne, Des continents nouveaux sans verdure et sans fleurs ? Ah ! si l'attraction à la céleste voûte Par de fermes liens ne les attachait pas, Ils tomberaient du ciel ou changeraient de route, Plutôt que d'éclairer un pareil ici-bas. Nous que rien ne retient, nous, artistes qu'enivre L'Idéal qu'ardemment poursuit notre désir, Du moins nous n'aurons point la douleur de survivre Au monde où nous avions espéré le saisir. Nous serons les premiers que les vents et que l'onde Emporteront brisés en balayant nos bords. Dans les gouffres ouverts d'une mer furibonde, N'ayant pu les sauver, nous suivrons nos trésors. Après tout, quand viendra l'heure horrible et fatale, En plein déchaînement d'aveugles appétits, Sous ces flots gros de haine et de rage brutale, Les moins à plaindre encore seront les engloutis.Tu l'as dit : C'en est fait ; ni fuite ni refuge Devant l'assaut prochain et furibond des flots. Ils avancent toujours. C'est sur ce mot, Déluge, Poète de malheur, que ton livre s'est clos. Mais comment osa-t-il échapper à ta bouche ? Ah ! pour le prononcer, même au dernier moment, Il fallait ton audace et ton ardeur farouche, Tant il est plein d'horreur et d'épouvantement. Vous êtes avertis : c'est une fin de monde Que ces flux, ces rumeurs, ces agitations. Nous n'en sommes encore qu'aux menaces de l'onde, À demain les fureurs et les destructions.
Déjà depuis longtemps, saisis de terreurs vagues, Nous regardions la mer qui soulevait son sein, Et nous nous demandions : « Que veulent donc ces vagues ? On dirait qu'elles ont quelque horrible dessein. » Tu viens de le trahir ce secret lamentable ; Grâce à toi, nous savons à quoi nous en tenir. Oui, le Déluge est là, terrible, inévitable ; Ce n'est pas l'appeler que de le voir venir.
Pourtant, nous l'avouerons, si toutes les colères De ce vaste océan qui s'agite et qui bout, N'allaient qu'à renverser quelques tours séculaires Que nous nous étonnions de voir encore debout, Monuments que le temps désagrège ou corrode, Et qui nous inspiraient une secrète horreur : Obstacles au progrès, missel usé, vieux code, Où se réfugiaient l'injustice et l'erreur, Des autels délabrés, des trônes en décombre Qui nous rétrécissaient à dessein l'horizon, Et dont les débris seuls projetaient assez d'ombre Pour retarder longtemps l'humaine floraison, Nous aurions à la mer déjà crié : « Courage ! Courage ! L'oeuvre est bon que ton onde accomplit. » Mais quoi ! ne renverser qu'un môle ou qu'un barrage ? Ce n'est pas pour si peu qu'elle sort de son lit. Ses flots, en s'élançant par-dessus toute cime, N'obéissent, hélas ! qu'à d'aveugles instincts. D'ailleurs, sachez-le bien, ces enfants de l'abîme, Pour venir de plus bas, n'en sont que plus hautains. Rien ne satisfera leur convoitise immense. Dire : « Abattez ceci, mais respectez cela, » N'amènerait en eux qu'un surcroît de démence ; On ne fait point sa part à cet Océan-là. Ce qu'il lui faut, c'est tout. Le même coup de houle Balaiera sous les yeux de l'homme épouvanté Le phare qui s'élève et le temple qui croule, Ce qui voilait le jour ou donnait la clarté, L'obscure sacristie et le laboratoire, Le droit nouveau, le droit divin et ses décrets, Le souterrain profond et le haut promontoire D'où nous avions déjà salué le Progrès. Tout cela ne fera qu'une ruine unique. Avenir et passé s'y vont amonceler. Oui, nous le proclamons, ton Déluge est inique : Il ne renversera qu'afin de niveler. Si nous devons bientôt, des bas-fonds en délire, Le voir s'avancer, fier de tant d'écroulements, Du moins nous n'aurons pas applaudi de la lyre Au triomphe futur d'ignobles éléments. Nous ne trouvons en nous que des accents funèbres, Depuis que nous savons l'affreux secret des flots. Nous voulions la lumière, ils feront les ténèbres ; Nous rêvions l'harmonie, et voici le chaos.
Vieux monde, abîme-toi, disparais, noble arène Où jusqu'au bout l'Idée envoya ses lutteurs, Où le penseur lui-même, à sa voix souveraine, Pour combattre au besoin, descendait des hauteurs. Tu ne méritais pas, certes, un tel cataclysme, Toi si fertile encore, ô vieux sol enchanté ! D'où pour faire jaillir des sources d'héroïsme, Il suffisait d'un mot, Patrie ou Liberté ! Un océan fangeux va couvrir de ses lames Tes sillons où germaient de sublimes amours, Terrain cher et sacré, fait d'alluvions d'âmes, Et qui ne demandais qu'à t'exhausser toujours. Que penseront les cieux et que diront les astres, Quand leurs rayons en vain chercheront tes sommets, Et qu'ils assisteront d'en haut à tes désastres, Eux qui croyaient pouvoir te sourire à jamais ? De quel œil verront-ils, du fond des mers sans borne, À la place où jadis s'étalaient tes splendeurs, Émerger brusquement dans leur nudité morne, Des continents nouveaux sans verdure et sans fleurs ? Ah ! si l'attraction à la céleste voûte Par de fermes liens ne les attachait pas, Ils tomberaient du ciel ou changeraient de route, Plutôt que d'éclairer un pareil ici-bas. Nous que rien ne retient, nous, artistes qu'enivre L'Idéal qu'ardemment poursuit notre désir, Après tout, quand viendra l'heure horrible et fatale, En plein déchaînement d'aveugles appétits, Sous ces flots gros de haine et de rage brutale, Les moins à plaindre encore seront les engloutis.
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Les 51 poèmes sur l'amour : — Pour toujours. ; Auteur : François Coppée. — Aime-moi d'amour. ; Auteur : François-Marie Robert-Dutertre. — Qu'aimez-vous. ; Auteur : Charles Dovalle. — L'amour nous fait trembler. ; Auteur : Charles Guérin. — Le réveil. ; Auteur : René-François Sully Prudhomme. — Prière. ; Auteur : René-François Sully Prudhomme. — Ce qui dure. ; Auteur : René-François Sully Prudhomme. — L'Amour de l'Amour. ; Auteur : Germain Nouveau. — Le baiser (II). ; Auteur : Germain Nouveau. — L'âme. ; Auteur : Germain Nouveau. — Si tu veux que je meure. ; Auteur : Rémy Belleau. — Le dernier vœu. ; Auteur : Charles-Augustin Sainte-Beuve. — La grand-mère. ; Auteur : Sophie d'Arbouville. — Que d'épines, Amour, accompagnent tes roses. ; Auteur : François de Malherbe. — Mélodie. ; Auteur : Gérard de Nerval. — Le serment. ; Auteur : Marceline Desbordes-Valmore. — Un moment. ; Auteur : Marceline Desbordes-Valmore. — À l'amour. ; Auteur : Marceline Desbordes-Valmore. — Je prendrai par la main les deux petits enfants. ; Auteur : Victor Hugo. — Je respire où tu palpites. ; Auteur : Victor Hugo. — Il lui disait : Vois-tu... ; Auteur : Victor Hugo. — Lise. ; Auteur : Victor Hugo. — À celle que j'aime. ; Auteur : Nérée Beauchemin. — Amour qui n'est qu'amour. ; Auteur : Théodore Agrippa d'Aubigné. — Nos désirs sont d'amour. ; Auteur : Théodore Agrippa d'Aubigné. — Au tribunal d'amour, après mon dernier jour. ; Auteur : Théodore Agrippa d'Aubigné. — Les caresses des yeux. ; Auteur : Auguste Angellier. — Il n'y a pas d'amour heureux. ; Auteur : Louis Aragon. — Nous dormirons ensemble. ; Auteur : Louis Aragon. — Plaisir d'amour. ; Auteur : Jean-Pierre Claris de Florian. — Cher ange, vous êtes belle. ; Auteur : Théophile Gautier. — À deux beaux yeux. ; Auteur : Théophile Gautier. — Vos beaux yeux. ; Auteur : Pierre Corneille. — Comme aux âges naïfs. ; Auteur : Émile Verhaeren. — Avec mes sens. ; Auteur : Émile Verhaeren. — Avec le même amour. ; Auteur : Émile Verhaeren. — Mignonne, allons voir si la rose. ; Auteur : Pierre de Ronsard. — Sensation. ; Auteur : Arthur Rimbaud. — Première soirée. ; Auteur : Arthur Rimbaud. — Éloge de l'amour. ; Auteur : Jean de La Fontaine. — L'amour et la folie. ; Auteur : Jean de La Fontaine. — L'amour caché. ; Auteur : Félix Arvers. — Es-tu brune ou blonde. ; Auteur : Paul Verlaine. — Chanson pour elles. ; Auteur : Paul Verlaine. — Mon rêve familier. ; Auteur : Paul Verlaine. — Aimons toujours ! Aimons encore. ; Auteur : Victor Hugo. — Demain, dès l'aube. ; Auteur : Victor Hugo. — Jocelyn, le 20 septembre 1793. ; Auteur : Alphonse de Lamartine. — Se voir le plus possible. ; Auteur : Alfred de Musset. — À une jeune fille. ; Auteur : Victor Hugo. — À la belle impérieuse. ; Auteur : Victor Hugo.
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Qu’est-ce que la vertu ? rien, moins que rien, un mot A rayer de la langue. Il faudrait être sot Comme un provincial débarqué par le coche Pour y croire. Un filou, la main dans votre poche, Concourra pour le prix Monthyon. Chaude encor D’adultères baisers payés au poids de l’or, Votre femme dira : « Je suis honnête femme ». Mentez, pillez, tuez, soyez un homme infâme, Ne croyez pas en Dieu, vous serez marguillier ; Et quand vous serez mort un joyeux héritier, Ponctuant chaque mot de larmes ridicules, Fera sur votre tombe, en lettres majuscules, Ecrire : BON AMI, BON PÈRE, BON ÉPOUX, EXCELLENT CITOYEN ET REGRETTÉ DE TOUS. La vertu ! c’était bon quand on était dans l’arche La mode en est passée, et le siècle qui marche Laisse au bord du chemin, ainsi que des haillons, Toutes les vieilles lois des vieilles nations. Donc sans nous soucier de la morale antique, Nous tous enfants perdus de cet âge critique, Au bruit sourd du passé qui s’écroule au néant, Dansons gaîment au bord de l’abîme béant. Voici le punch qui bout et siffle dans la coupe, Que la bande joyeuse autour du bol se groupe. En avant les viveurs ! usons bien nos beaux ans, Faisons les lords Byrons et les petits don Juans ; Fumons notre cigare, embrassons nos maîtresses, Enivrons-nous, amis, de toutes les ivresses, Jusqu’à ce que la mort, cette vieille catin, Nous tire par la manche au sortir d’un festin, Et nous amadouant de sa voix douce et fausse, Nous fasse aller cuver notre vin dans la fosse
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Dans une animalerie, un homme demande à un vendeur : – Je veux un chien de garde pour me défendre. – Très bien. Je sais ce qu’il vous faut. Le vendeur ramène un caniche. L’homme lui dit : – Je ne veux pas un chien de salon, mais un chien de garde ! – Oui mais ce caniche fait du karaté. C’est d’ailleurs son nom.
L’homme étant sceptique, le vendeur lui dit : – Je vous fais une démo. Karaté, karaté la porte ! Le caniche casse la porte. Le vendeur continue : – Karaté, karaté la table ! Le caniche casse la table en deux.
Séduit, l’homme prend le chien. Un ami arrive chez lui, et lui dit : – Alors, il est où ton gros chien terrifiant ? L’homme lui montre son caniche. Son ami éclate de rire puis lui dit : – C’est ton chien de garde ? Tu t’es bien fait avoir ! – Non, il fait du karaté. – Mais bien sûr ! Karaté, karaté mes couilles !
Il était une fois, 10 stagiaires qui travaillaient pour le compte de leur maître, chacun d’entre eux ayant une fonction particulière : carton, powerpoint, café, scanner, etc. Un beau matin, le stagiaire carton trouva une lampe pendant le rangement, et en fit part aux autres.
Le plus intelligent d’entre eux décida de la garder jusqu’à la tombée de la nuit, de peur que leur maître ne se l’accaparât. La nuit venue, les stagiaires se réunirent. Le stagiaire café, désireux de se réchauffer, frotta la lampe.
Soudain, un génie apparut et leur dit : – Je suis un génie et j’exerce le voeu de chaque personne présente.
Le stagiaire powerpoint dit : – Je veux être libre et riche. Et le génie exauça son voeu.
Le stagiaire café dit : – Je veux être libre et riche. Et le génie exauça son voeu.
Arrivé au 10ème stagiaire, ce dernier réfléchit longuement puis dit au génie : – Je veux qu’ils reviennent tous car je ne veux pas servir tout seul !
Tu l'as dit : C'en est fait ; ni fuite ni refuge Devant l'assaut prochain et furibond des flots. Ils avancent toujours. C'est sur ce mot, Déluge, Poète de malheur, que ton livre s'est clos. Mais comment osa-t-il échapper à ta bouche ? Ah ! pour le prononcer, même au dernier moment, Il fallait ton audace et ton ardeur farouche, Tant il est plein d'horreur et d'épouvantement. Vous êtes avertis : c'est une fin de monde Que ces flux, ces rumeurs, ces agitations. Nous n'en sommes encore qu'aux menaces de l'onde, À demain les fureurs et les destructions.
Déjà depuis longtemps, saisis de terreurs vagues, Nous regardions la mer qui soulevait son sein, Et nous nous demandions : « Que veulent donc ces vagues ? On dirait qu'elles ont quelque horrible dessein. » Tu viens de le trahir ce secret lamentable ; Grâce à toi, nous savons à quoi nous en tenir. Oui, le Déluge est là, terrible, inévitable ; Ce n'est pas l'appeler que de le voir venir.
Pourtant, nous l'avouerons, si toutes les colères De ce vaste océan qui s'agite et qui bout, N'allaient qu'à renverser quelques tours séculaires Que nous nous étonnions de voir encore debout, Monuments que le temps désagrège ou corrode, Et qui nous inspiraient une secrète horreur : Obstacles au progrès, missel usé, vieux code, Où se réfugiaient l'injustice et l'erreur, Des autels délabrés, des trônes en décombre Qui nous rétrécissaient à dessein l'horizon, Et dont les débris seuls projetaient assez d'ombre Pour retarder longtemps l'humaine floraison, Nous aurions à la mer déjà crié : « Courage ! Courage ! L'oeuvre est bon que ton onde accomplit. » Mais quoi ! ne renverser qu'un môle ou qu'un barrage ? Ce n'est pas pour si peu qu'elle sort de son lit. Ses flots, en s'élançant par-dessus toute cime, N'obéissent, hélas ! qu'à d'aveugles instincts. D'ailleurs, sachez-le bien, ces enfants de l'abîme, Pour venir de plus bas, n'en sont que plus hautains. Rien ne satisfera leur convoitise immense. Dire : « Abattez ceci, mais respectez cela, » N'amènerait en eux qu'un surcroît de démence ; On ne fait point sa part à cet Océan-là. Ce qu'il lui faut, c'est tout. Le même coup de houle Balaiera sous les yeux de l'homme épouvanté Le phare qui s'élève et le temple qui croule, Ce qui voilait le jour ou donnait la clarté, L'obscure sacristie et le laboratoire, Le droit nouveau, le droit divin et ses décrets, Le souterrain profond et le haut promontoire D'où nous avions déjà salué le Progrès. Tout cela ne fera qu'une ruine unique. Avenir et passé s'y vont amonceler. Oui, nous le proclamons, ton Déluge est inique : Il ne renversera qu'afin de niveler. Si nous devons bientôt, des bas-fonds en délire, Le voir s'avancer, fier de tant d'écroulements, Du moins nous n'aurons pas applaudi de la lyre Au triomphe futur d'ignobles éléments. Nous ne trouvons en nous que des accents funèbres, Depuis que nous savons l'affreux secret des flots. Nous voulions la lumière, ils feront les ténèbres ; Nous rêvions l'harmonie, et voici le chaos.
Vieux monde, abîme-toi, disparais, noble arène Où jusqu'au bout l'Idée envoya ses lutteurs, Où le penseur lui-même, à sa voix souveraine, Pour combattre au besoin, descendait des hauteurs. Tu ne méritais pas, certes, un tel cataclysme, Toi si fertile encore, ô vieux sol enchanté ! D'où pour faire jaillir des sources d'héroïsme, Il suffisait d'un mot, Patrie ou Liberté ! Un océan fangeux va couvrir de ses lames Tes sillons où germaient de sublimes amours, Terrain cher et sacré, fait d'alluvions d'âmes, Et qui ne demandais qu'à t'exhausser toujours. Que penseront les cieux et que diront les astres, Quand leurs rayons en vain chercheront tes sommets, Et qu'ils assisteront d'en haut à tes désastres, Eux qui croyaient pouvoir te sourire à jamais ? De quel œil verront-ils, du fond des mers sans borne, À la place où jadis s'étalaient tes splendeurs, Émerger brusquement dans leur nudité morne, Des continents nouveaux sans verdure et sans fleurs ? Ah ! si l'attraction à la céleste voûte Par de fermes liens ne les attachait pas, Ils tomberaient du ciel ou changeraient de route, Plutôt que d'éclairer un pareil ici-bas. Nous que rien ne retient, nous, artistes qu'enivre L'Idéal qu'ardemment poursuit notre désir, Du moins nous n'aurons point la douleur de survivre Au monde où nous avions espéré le saisir. Nous serons les premiers que les vents et que l'onde Emporteront brisés en balayant nos bords. Dans les gouffres ouverts d'une mer furibonde, N'ayant pu les sauver, nous suivrons nos trésors. Après tout, quand viendra l'heure horrible et fatale, En plein déchaînement d'aveugles appétits, Sous ces flots gros de haine et de rage brutale, Les moins à plaindre encore seront les engloutis.
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Pendant la répétition du mariage, le futur marié prend monsieur le curé à part, et lui dit à l'oreille: - Écoutez monsieur le curé, voici un billet de 500 francs. En échange, je voudrais que vous modifiez un peu le schéma classique de la cérémonie... En particulier, je voudrais que quand vous vous adresserez à moi, vous laissiez tomber la partie où je dois promettre "d'aimer, honorer et respecter mon épouse, renoncer aux autres femmes et lui être fidèle à jamais". Le curé prend le billet sans mot dire, et le futur marié s'en va satisfait et confiant. Le jour du mariage, le moment fatidique de la promesse approche. Le curé se tourne vers le marié et lui dit en le regardant droit dans les yeux: - Promets-tu de te prosterner devant elle, d'obéir à chacun de ses ordres, de lui apporter le petit déjeuner au lit tous les matins, et de jurer devant Dieu et ta femme exceptionnelle que jamais au grand jamais, tu ne regarderas une autre femme? Le jeune gars ravale sa salive, rougit, regarde autour de lui avec angoisse et répond d'une voix à peine perceptible: - Oui je le veux. ... puis le jeune marié se penche vers le curé et lui siffle: - Je pensé qu'on avait fait un marché! Alors le curé lui met son billet de 500 dans la poche et murmure à son oreille: - Elle m'a fait une meilleure offre.
Un jeune couple, dont la femme pense être enceinte. - Au fait chéri, cet après midi je vais voir mon gynécologue pour savoir combien de temps je suis enceinte. - Ha, c'est bien. Tu me téléphoneras au garage pour me dire ce qu'il en est. Déception ! Le spécialiste lui dit qu'elle n'est pas enceinte mais qu'elle souffre d'aérophagie. De retour à la maison, elle téléphone au garage pour l'annoncer à son mari : - Allô, bonjour monsieur, je voudrais faire une commission à mon marie Pierre, ne le dérangez pas, dites-lui simplement que je ne suis pas enceinte mais que je fais de l'aérophagie. Merci, au revoir. Le soir, le mari rentre du travail, le visage défait, l'air en colère. Il s'adresse à son épouse : - Dis donc, qu'est ce que tu es allée leur raconter au garage ? Toute la journée mes collègues de travail n'ont pas cessé de me dire : " Hé, Pierrot ! Amène ta biroute, on a un pneu à regonfler !".
1L’étude des pratiques techniques théoriques préhistoriques a suivi une allure plutôt discontinue, depuis la reconnaissance vers le milieu du siècle dernier d'une humanité « antédiluvienne ». Dès ce tout début, c'est en référence au domaine des techniques que se forme la trame des toutes premières classifications, comme celle de Thomsen en 1836 (succession des âges de la pierre, du bronze et du fer) et la distinction entre un paléolithique suivi d'un néolithique, termes créés par J. Lubbock en 1865 pour la succession des âges de la pierre taillée puis polie... Très tôt aussi, les meilleurs érudits mêlent heureusement témoignages ethnographiques, observations d'artisans contemporains et parfois leurs propres essais de reproduction.
2Mais les références ethnographiques, souvent de seconde main, sont définitivement imprécises, les métiers contemporains trop anachroniques (les caillouteurs fabricants de pierres à fusil utilisent des outils de fer), et les tentatives de reproduction, approximatives, en restent au « comment » sans analyse des différents facteurs en jeu. Puis les efforts de recherche se concentrent sur la classification chronologique des industries de l'âge de la pierre. Pour cela, on privilégie les outils de pierre et d'os les plus particuliers - les fameux fossiles directeurs -, au détriment d'une approche plus globale des industries et des comportements dont ils sont le résultat. Cette vision des objets caractéristiques marque encore une part de la muséographie.
3C'est à partir de la seconde moitié de ce siècle que, peu à peu, se renouvellent les problématiques et les méthodes d'étude des industries préhistoriques, notamment sous l'impulsion d'A. Leroi-Gourhan, F. Bordes, J. Tixier et leurs collègues. En bref, l'approche technologique forme le trait d'union entre les objets et structures dégagés lors de fouilles minutieuses et les comportements humains dont ils témoignent, dans leurs aspects biologiques, techno-économiques, sociaux et culturels.
4Cette reconstitution des activités techniques peut atteindre un degré de précision surprenant notamment quand, dans un sol d'habitat intact, peuvent être remontés les différents fragments de chaque bloc de silex taillé, de pierres de foyer éclatées au feu, de squelettes d'animaux abattus et consommés... (Cahen et al., 1980 et Le Courrier du CNRS n° 73).
5Mais, pour intéressante qu'elle soit, la reconstitution des comportements n'est pas le but ultime du préhistorien. Il faut encore tenter de dégager de ces comportements ce qu'ils peuvent témoigner de l'organisation sociale des activités - qui fait quoi -, de l'organisation des groupes entre eux - selon les options qu'ils partagent ou qui les différencient - et des mécanismes évolutifs de ces organisations. Face à des questions si délicates, les archéologues européens ont tendu à perfectionner leur démarche inductive alors que la New Archaeology américaine développait une approche hypothético-déductive, les données devant « valider » une hypothèse ou un modèle posé a priori (Perlès 1987 a).
6Cette démarche inductive des continentaux - en particulier francophones -, repose d'abord sur l'étude très soigneuse des données de fouille, puis sur une analyse des divers facteurs des comportements ou systèmes impliqués au plan du comportement technique individuel ou collectif, au plan des relations avec l'environnement, mettant en jeu des notions tirées des domaines de la psychologie, de l'économie, de la biologie-écologie...
7Parmi l'ensemble des activités techniques préhistoriques, la taille des outils de pierre forme un domaine d'étude très privilégié. En effet, en plus de la quasi-impérissabilité des matériaux lithiques, de réemploi très limité (contrairement au métal, au bois...), tout impact (percussion ou pression) y détermine fracture ou fissure. Ainsi tous les gestes techniques y sont lisibles. De plus, la complexité même des contraintes techniques de la fracturation contrôlée, la variété des techniques de taille, des séquences possibles agencées en méthodes, tout cela donne à la fabrication lithique un très riche potentiel d'information pour l'archéologue.
8Dans le même temps, en corrélation avec l'évolution des problématiques et une étude plus approfondie des collections archéologiques, la pratique expérimentale de la taille est devenue plus rigoureuse et a ainsi pu participer à l'analyse des « éléments » psychologiques en jeu dans l'activité de taille.
9C'est une version de cette analyse qui est maintenant présentée, dans l'objectif particulier de discuter ensuite de l'apparition de savoir-faire « élaborés », comparables à ceux mis en jeu dans des activités artisanales contemporaines.