Dans ce topic, régulièrement, seront présentés des personnalités oubliées de l'histoire.
C'est un peu leur rendre justice que d'évoquer leurs vies ainsi que les souvenirs qu'ils ont laissé.
Nous découvrons donc, dans ce premier portrait, Benoît Chauzemol et la collection insolite qu'il a laissé.
Benoît Chauzemol (1947- 1998)
Benoît Chauzemol est venu au monde par une belle matinée d'automne, le 18 mai 1947, vers vingt trois heure trente.
Issu d'une famille monoparentale, Benoît Chauzemol sur les conseils éclairés de son père et de sa mère, entreprit d'entrer à l'école primaire à l'âge de six ans.
C'est vers l'âge de dix ans que Benoît Chauzemol se prit d'un intérêt soudain pour les tongs. Cette passion lui fit commencer une collection riche, aujourd'hui, de plus de trois cent paires.
Benoît Chauzemol appelle affectueusement ses tongs < mes strings des pieds >. Ce qui fait beaucoup rire sa mère, madame Marthe, la boulangère.
Benoît Chauzemol a aménagé son grenier afin de le transformer en musée de la tong. Il y a des tongs du XVI ème siècle, provenant de Chine. Des tongs du XVII ème siècle provenant de Hamamatsu, au Japon. Des tongs commandés à la Redoute sous pli recommandé. Et, surtout, la paire la plus rare. Les premières tongs commercialisées en France, par Monoprix en 1953.
Benoît Chauzemol, père, est décédé de mort naturelle, dans la nuit du 6 décembre 1998, par une chaude matinée de juillet. Dans son manoir de Toulon en Sologne.
Le fils de Benoît Chauzemol, portant le prénom de son père, Benoît Chauzemol, à la mort de ce dernier, a repris l'exploitation touristique du musée de la tong situé à Fontaine-le-Sec, dans le beau département de la Seine-et-Garonne..
Nous découvrons, sur le cliché ci-dessous, l'adorable petit Benoît Chauzemol en compagnie de sa maman dans la propriété familiale de Quimper, en Dordogne.
Dukson, « un oublié de l'histoire » de la Libération Éric LAFON, conservateur au Musée de l’histoire vivante [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le général de Gaulle accompagné de Georges Bidault (à gauche) et Alexandre Parodi (à droite) descend les Champs-Elysées. A droite on aperçoit Georges Dukson.
Alors que les combats de la libération de Paris viennent tout juste de s'achever, le 25 août 1944 dans l'après midi le général de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) rétablit la légalité républicaine et l'autorité de l'État. Cependant, il manque au nouveau pouvoir la légitimité populaire. C'est chose faite le lendemain, lorsqu'après avoir ravivé la flamme sur la tombe du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe, l'homme du 18 juin, suivi de membres du GPRF, de plusieurs hauts responsables de la Résistance et d'officiers généraux, effectue la descente des Champs-Élysées sous les acclamations de centaines de milliers de Parisiens. De nombreux opérateurs cinématographiques et des photographes ont immortalisé cet événement gravé désormais dans la mémoire collective comme l'apothéose du chef de la France libre entouré des acteurs majeurs de la Libération. Cependant sur quelques rares clichés qui ne sont pas passé à la postérité, on est intrigué par la présence d'un africain le bras en écharpe qui se trouve en tête du cortège non loin du général de Gaulle. Il s'agit du sergent Georges Dukson, un « oublié de l'histoire », dont Éric Lafon, conservateur au Musée de l'histoire vivante, nous retrace le parcours. FM
Alex Comunier est né le 26 janvier 1768, dans une famille de curés.
Originaire de Brest, dans le Gers, d'une famille où l'on était curé de père en fils, le jeune Alex Comunier s'illustra très tôt pour sa manie de collectionner les porte-clés.
Alex Comunier inventa la copocléphilie, cet art de collectionner les portes-clés. Il écrivit à ce propos, à l'âge de seize ans, sa première encyclopédie en douze volumes de sept cent pages chacun, l'historique du porte-clés à travers le monde.
Rapidement, Alex Comunier devint célèbre et fut amené à donner des conférences dans toute l'Europe.
C'est d'ailleurs Alex Comunier qui donna au jeune Wolfgang-Bang Amédeus Mozart, avec qui il voyageait en solitaire, sa toute première clé de Sol accompagnée d'un magnifique porte-clé en ivoire de mamouth fossilisé. Les deux amis se faisaient des soirées aux spécialités italiennes. Il n'était pas rare d'entendre Alex s'écrier, à propos de Wolfgang-Bang, en mangeant: < Mozart est là ! >...
Alex Comunier récidiva quelques années plus tard en offrant au jeune Ludvig-van-Byte-au-vent sa toute première clé de Fa accompagnée d'un splendide porte-clés en nacre jaune incrusté d'abalone du Texas.
Alex Comunier, coutumier du fait, fit également cadeau de la clé d'Ut à la belle flutiste virtuose qui l'accompagnait partout, la jeune et célèbre Anne-Fée Lation.
Alex Comunier s'éteignit le 12 avril 1823 dans son manoir de La Tourelle en Sologne dans sa ravissante petite ville de Namur.
Geronimo (juin 1829 - 17 février 1909), appelé à sa naissance Go Khla Yeh (celui qui baille), était un Amérindien apache.
Né en Juin 1829 en Arizona dans la tribu des Apaches Bedonkohe à Nodoyohn Canyon, au Mexique (actuellement Clifton, Nouveau-Mexique), il n'a jamais été chef, mais en tant qu'homme-médecin et guerrier reconnu et respecté, il eut une grande influence sur les Apaches Chiricahuas. Après la mort de Tazha, le fils aîné de Cochise, Naiche, le second fils du vieux chef doit partager le contrôle de la tribu avec lui. Son beau-frère Juh était un leader de la tribu des Apaches Nednis.
Géronimo est admis au conseil de guerre des Apaches Chiricahuas en 1846. En 1858, après le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois enfants par l’armée mexicaine près d’un village appelé Kas-ki-yeh par les Apaches, il commence des raids de représailles en territoire mexicain. Il venge sa famille le 30 septembre, jour de la saint-Jérôme 1859. Les cris des Mexicains invoquant saint Jérôme (Géronimo ! Géronimo !) pour leur défense, l'inspirent et il prend alors son nom : Geronimo.
En octobre 1862, il participe avec les chefs Cochise et Mangas Coloradas à la bataille d'Apache Pass. En 1871, après près de dix ans de guerre contre les États-Unis, les Apaches Chiricahuas, alors dirigés par Cochise, négocient un accord de paix se rendent sur les conseils de Tom Jeffords. Ils obtiennent la création d’une réserve sur leurs terres. En 1876, la réserve Chiricahua cependant est fermée par les autorités américaines. La plupart des Indiens sont déportés vers la réserve de San Carlos, aride et désertique mais Géronimo, Naiche et Juh réussissent à s’enfuir. Géronimo est arrêté l’année suivante au Nouveau-Mexique par l’agent John P. Clum et transféré à San Carlos. Libéré, il s’enfuit de la réserve quelques mois plus tard. Il gagne le Mexique où il vit de pillages, avant de regagner San Carlos en 1879. En septembre 1881, peu après la mort de Nochedelklinne, un leader spirituel apache tué par les soldats, Naiche, Géronimo et Juh s’enfuient à nouveau de leur réserve. Ils lancent de violentes attaques contre les colons blancs avant de s’évanouir dans les montagnes mexicaines. En novembre 1882, ils y abattent les 22 soldats mexicains du capitaine Juan Mata Ortiz.
Les raids des Apaches débordent du côté États-Unis (en Arizona et Nouveau-Mexique) : en mars 1883, 26 colons américains sont tués. Le général George Crook est chargé de protéger la population blanche et entreprend de traquer les Apaches hostiles dans leurs repaires mexicains. Un camp découvert par les éclaireurs apaches de Crook est attaqué en mai 1883. Les leaders apaches acceptent alors le principe d’une reddition. En 1884 Geronimo s’établit de nouveau dans la réserve de San Carlos. Geronimo, en compagnie de Naiche et plusieurs membres de la tribu s'échappent plusieurs fois, vivant de pillages, avant de se rendre. L'arrestation brutale du guerrier Ka-ya-ten-nae le pousse à s'enfuir une nouvelle fois le 17 mai 1885 avec 35 hommes et 109 femmes et enfants. Depuis le Mexique, ses hommes lancent plusieurs raids meurtriers en Arizona et au Nouveau Mexique. Il est de nouveau retrouvé au Mexique par des éclaireurs Apaches en mars 1886. Pendant une conférence avec le général Crook, il accepte de regagner la réserve avec les soldats américains. Il se ravise plus tard et s’échappe dans les montagnes avec Naiche, une quinzaine de guerriers et quelques femmes et enfants.
Crook ayant démissionné, c’est le général Nelson A. Miles qui est chargé de le poursuivre avec 5000 hommes et des milliers de volontaires. 3 000 soldats mexicains sont aussi mobilisés contre les Apaches au sud de la frontière. En marge de la poursuite de Geronimo, le général Miles fait déporter en Floride les Chiricahuas vivant en paix dans la réserve de San Carlos. Pendant plus de 5 mois, Geronimo et ses partisans réussissent à passer entre les mailles du filet, utilisant la surprise, la mobilité et les connaissances des Apaches des modes de survie dans des conditions extrêmes. Épuisé, fatigué de se battre, il finit par se rendre le 4 septembre 1886 avec 16 guerriers, 12 femmes et 6 enfants. « C’est la quatrième fois que je me rends » dit-il.
Sur ordre spécial du président Grover Cleveland, il est placé sous surveillance militaire étroite en Floride avec 14 de ses braves. Le climat humide de la Floride s’avère malsain pour les Apaches habitués à celui du désert et plusieurs d'entre eux décèdent. Les survivants sont ramenés à Fort Sill, en Oklahoma, en 1887. Geronimo se convertit alors au christianisme et devient fermier. Il regrette cependant jusqu'à la fin de ses jours de s'être rendu. Il vend des souvenirs à la Louisiana Purchase Exposition en 1904, participe à la parade d'inauguration de Theodore Roosevelt en 1905
Il dicte l’histoire de sa vie en 1906 avant de mourir d'une pneumonie à Fort Sill en 1909.
Les campagnes de guérilla de Geronimo restent un parfait exemple du genre. Ses facultés à exploiter des ressources humaines limitées et les terrains difficiles font de lui un stratège et un tacticien de premier ordre.
Citations :
Citation :
"Nous sommes en train de disparaître de la surface de la terre, mais je continue à croire qu'il doit y avoir une bonne raison pour que Yoséné nous ait créés. Il a donné vie à toute une variété d'espèces d'hommes. Ainsi, pour chaque espèce créée, Il désigna un pays particulier. Lorsque Yoséné créa les Apaches, Il leur donna un pays qui se situe a l'ouest. Pour la nourriture, Il leur remit des graines, des fruits et du gibier. Afin de soigner les différentes maladies, Il leur enseigna où trouver ces plantes médicinales. Puis Il leur enseigna où trouver ces plantes et comment les préparer. Il leur accorda un climat doux et tout ce dont ils avaient besoin pour se vêtir et s'abriter...Cela eut lieu au tout début de la création : car Yoséné créa simultanément le peuple apache et son pays. Et quand viendra le jour où les Apaches seront séparés de leur terre, ils tomberont malades et mourront. Combien de temps s'écoulera-t-il pour que l'on dise qu'il n'y a plus d'Apaches?"
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."
J'avais posté ce topic des personnages oubliés de l'histoire dans la rubrique "Humour".
Car c'est bien d'humour, de dérison et de second degré dont il est question dans mon propos.
Hors, il se trouve qu'une personne, sans doute désireuse de faire du zèle, ou n'ayant pas bien saisi l'intention, a déplacé mon topic dans une rubrique sérieuse.
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Betty Boop est l'héroïne d'une série de dessins animés américains créée par les Fleischer Studios entre 1930 et 1931.
Elle apparaît le 9 août 1930 dans le dessin animé Dizzy Dishes (en) puis dans une douzaine de dessins animés, comme personnage secondaire anonyme, notamment aux côtés du chien vedette Bimbo, lequel aura en définitive une renommée plus modeste. À ses débuts, dotée de longues oreilles tombantes mais déjà très maniérée, elle hésite entre une identité de chienne anthropomorphe et de jeune femme cabotine et délurée. C'est à partir de 1931 qu'elle est la vedette de plusieurs aventures sous le nom de Betty Boop.
Première héroïne de dessin animé, représentée sous les traits d'une petite femme brune aguicheuse et sensuelle (qui n'est pas sans rappeler Marilyn Monroe — laquelle reprendra avec un grand retentissement le fameux gloussement affecté poo-poo-pee-doo de la reine du glamour de celluloïd —, bien que ce soit la chanteuse Helen Kane qui ait été utilisée comme modèle) (Oliver Hardy dans Swiss Miss (Les montagnards sont là - 1938) terminera une déclaration d'amour à Della Lind par un poo-poo-pee-doo très langoureux), elle est devenue un sex-symbol de l'âge d'or de l'animation américaine. Mais, à cause de sa jupe trop courte et de certains épisodes avec ses compagnons, Betty Boop a été censurée pendant quelque temps (le temps que le studio rallonge sa robe).
Elle a chanté dans plusieurs films mêlant parfois prises de vues et animation dotés d'un sous-titrage avec bouncing ball, véritable ancêtre du karaoké, adaptant des chefs-d'œuvre de la chanson réaliste et du jazz, comme Minnie the Moocher (en) de Cab Calloway, dans des animations d'une grande fantaisie.
Sa voix était doublée par Margie Hines et Mae Questel dans les années trente. Mae Questel doubla encore Betty Boop en 1988 dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ?.
Elle a fait connaître Popeye le marin dans les années 1930. Celui-ci avait fait une apparition dans l'un des dessins animés dont elle était la vedette et, le grand public l'ayant beaucoup apprécié, il naviguera dès lors de ses propres voiles.
Le fils de Benoît Chauzemol, portant le prénom de son père, Benoît Chauzemol, à la mort de ce dernier, a repris l'exploitation touristique du musée de la tong situé à Fontaine-le-Sec, dans le beau département de la Seine-et-Garonne..
il n'y a pas comme une erreur
le departement de seine et garonne se trouve où en France ?
Alain Troverti vint au monde par une splendide journée d'été, dans la nuit du 8 janvier 1812.
Issu d'une famille de moines vivant à Lyon, dans la Gironde, Alain Troverti grandit dans l'indifférence générale. D'un père et d'une mère italiens, Alain Troverti était de caractère joyeux et optimiste.
Dans la petite maison familiale, dès l'âge de huit ans, le jeune Alain Troverti se prit de passion pour la plongée en apné. Rapidement, le garçon maîtrisa cette discipline au point d'être nommé sacristain de l'église saint Kévin.
C'est à l'âge de vingt deux ans qu'il rencontra Simone Douneux et qu'il l'épousa après de brillantes études de mathématiques.
Alain Troverti passa une vie heureuse au près de sa femme qui lui donna deux magnifiques garçons dont une fille qui vint au monde à l'âge de cinq ans.
C'est le 21 juin 1867, jour du solstice d'été, par une froide nuit de décembre, que Alain Troverti trouva la mort, par hasard, sans l'avoir vraiment cherché.
Alain Fecte naquît le 18 décembre 1745, par une chaude nuit d'été, dans la petite ville de Rouen dans le Vaucluse.
Issu d'une famille de Maître-Nageurs, le jeune Alain Fecte se trouva rapidement une passion pour la pétanque.
C'est à l'âge de huit ans que le jeune Alain Fecte inventa le "cochonnet". Ce qui eut pour effet de propulser la pétanque dans la catégorie des sports de haut niveau. Tout comme la pêche à la ligne, la pétanque développe les paupières.
Ce n'est que vers l'âge adulte que Alain Fecte rencontra Hélène Mohair avec qui il eut cinq enfants prématurés. Cinq garçons dont quatre filles qui assurèrent sa descendance.
Alain Fecte s'éteignit le 21 juin 1822 par une froide nuit d'hiver.