La CGT lance une campagne pour un "droit à la déconnexion et une réduction effective du temps de travail des cadres et techniciens". Selon le syndicat, les cadres et techniciens travaillent bien plus de 35h à cause des nouvelles technologies.
Faut-il inscrire un droit à la déconnexion dans le code du travail, afin de ménager des plages de temps vraiment privées pour les salariés ? C'est en tout cas ce que réclame une branche de la CGT. Pour le syndicat, les smartphones et autres outils collaboratifs sont assimilables à du travail dissimulé. Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l'UGICT-CGT, prône l'instauration d'un droit à la déconnexion pour protéger la vie privée des salariés. "Le respect de la santé des travailleurs, c’est la responsabilité de l’employeur", estime-t-elle. "Un cadre est interrompu toutes les quatre minutes dans son travail. Au réveil, au petit-déjeuner, il répond à ses mails…il est déjà au travail."
Un problème que ne nient pas certains patrons. "C’est à nous d’accepter, en tant que chef, qu’un salarié n’a pas à être connecté 24/24", souligne Bruno Mettling, directeur général du groupe Orange en charge des RH. "Il faut reconnaitre à nos salariés le droit de n’être pas connectés".
Et vous, pensez-vous qu'il faille inscrire le droit à la déconnexion dans le code du travail?