Evoquant les mauvais chiffres du chômage, François Hollande à assurer avoir "une responsabilité », qu’il "assume". "Je ferai dans ce quinquennat tout ce que je pourrai pour que l'emploi (...) puisse être à l'arrivée le résultat que j'aurai à présenter", a-t-il ajouté. "Attendre que ça aille mieux de l'étranger, c'est un choix, ce n'est pas le mien. Tout démolir pour qu'il n'y ait plus de modèle français, ce n'est pas mon choix", a-t-il aussi précisé, avant d’assurer que son gouvernement et lui même allaient "tout donner pour l'emploi". Le chef de l’Etat a aussi déclaré qu’il "fera tout" pour obtenir une croissance de plus de 1% en France en 2015, la prévision officielle du gouvernement pour l'année en cours. Au-delà de ce seuil, le chômage reculera, à en croire le Président.
Les impôts
François Hollande a confirmé sa promesse de ne pas créer de nouveaux impôts à partir de 2015, mais a prévenu qu'une baisse de la fiscalité n'était pas pour tout de suite. "Si la croissance est un peu supérieure" en 2015 à la prévision officielle de 1%, "cela ira à la réduction des déficits", a dit le chef de l'Etat. Si cela "se confirmait en 2016 ou en 2017 (...) nous verrions ce que nous pourrions faire en termes de baisse de prélèvements". Interrogé sur sa promesse de campagne d'une fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, il a assuré : "La réforme fiscale, elle est engagée", citant notamment la suppression, cette année, de la première tranche de l'impôt sur le revenu.
L’écologie
Le Président a confirmé son engagement de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim mais sans donner de date. "Quand les recours seront épuisés, le projet", d'aéroport Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, "sera lancé", a-t-il aussi précisé. "Tant que les recours ne sont pas épuisés, le projet ne peut pas être lancé". Quant aux grandes questions environnementales, trois critères de succès des négociations climat de décembre à Paris ont été posés : un accord "contraignant" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, trouver 100 milliards de dollars pour un fond vert et mettre en place des "financements innovants et un prix du carbone".
La fin de vie
François Hollande fait "siennes" les propositions de deux députés sur la fin de vie (Alain Claeys et Jean Leonetti), porteuses de "deux grandes avancées" pour arriver à un "apaisement des souffrances" avec la "sédation profonde" et un "respect des décisions des malades" avec "les directives anticipées". Mais il ne s'agit pas d'autoriser le "suicide assisté".
L’Union européenne
"Je vais la rencontrer (Angela Merkel) dimanche et nous allons parler de l'avenir de l'Europe, de la relation franco-allemande", a déclaré François Hollande, qui a évoqué leur intérêt commun : "Que l'Europe soit plus forte". "Ce qu'elle attend, c'est qu'un pays comme la France puisse être compétitif, et la France attend de la l'Allemagne qu'elle soit plus dans la relance de la croissance. Nous sommes dans la convergence".
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