L’ancien chanteur du groupe Il était une fois, Richard Dewitte, 68 ans, a été condamné hier à 18 mois de prison, dont 17 avec sursis avec mise à l'épreuve et obligation de soins. Il est accusé de corruption de mineurs.
Richard Dewitte, chanteur et batteur du groupe Il était une fois, révélé par le tube J’ai encore rêvé d’elle en 1975, passera désormais ses nuits en prison. Accusé de corruption de mineurs, il s’est fait piéger par les gendarmes de la section de recherches de Dijon et a été jugé hier devant le tribunal correctionnel, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
Le chanteur entretenait depuis décembre dernier une relation virtuelle avec ce qu'il imaginait être une fillette de 12 ans, Lisa. C'était en réalité le pseudonyme utilisé par un officier spécialisé dans la recherche des infractions sexuelles sur le Net pour entrer en contact avec Richard Dewitte, comme le rapporte Le Bien Public. Le site fait état d'un millier de connexions en seulement quelques mois, chacune des conversations étant teintée de propos à connotations sexuelles, et certaines de photographies à qualité pédopornographiques.
Le petit jeu de Richard Dewitte, dont l'avocat assure « qu'il ne serait jamais passé à l'acte », s'est toutefois terminé le 26 février, date à laquelle 'Lisa' a donné rendez-vous au chanteur pour une rencontre à Dijon. Il a alors immédiatement été interpellé par les gendarmes de la section de recherches. Il est par ailleurs accablé par les trouvailles sans équivoque des forces de l'ordre au cours des perquisitions menées à son domicile des Hauts-de-Seine, qui confirment les faits de corruption de mineurs.
Peu fier, il a accusé le coup au tribunal. « Mon arrestation est un électrochoc, ce que j’ai fait est innommable, je suis un monstre, a-t-il expliqué. Sur Internet, j’ai eu l’impression d’être dans une cour de récréation m’amusant à des jeux virtuels sans conséquences. » Mais la justice n'est pas dupe : après que l'expertise psychiatrique l'a décrit comme « une personnalité jouissive, peu curable, qui vit dans un monde de perversion en s’adressant à des jeunes filles prépubères », le procureur a quant à lui qualifié Richard Dewitte de « lucide, conscient et pervers ».
ah mais grave !!! berkkkkkkkkkk un grand malade !! et quand je pense qu'on la applaudit et aimé dans son groupe, ça me donne envie de
C'est vrai...et dire qu'il était tout charmant quand il chantait avec Joelle, chanteuse du groupe, "J'ai encore réver d'elle"....comme quoi l'habit ne fait pas le moine!