Paris (Ve), 13 Février 2015 . Le groupe Noura réclame 41 000 € à Jack Lang pour frais de bouche impayés La guerre sans merci à laquelle se livrent la direction de l'Institut du monde arabe (IMA), présidé depuis 2013 par Jack Lang, et le traiteur libanais Noura, chargé de l'offre de restauration à l'IMA, est portée devant la justice.
Le groupe Noura, lassé, dit-il, d'accorder ristournes et avantages au président de l'institut, présente une facture de 41 000 €à Jack Lang pour frais de bouche impayés... Tandis que celui-ci, qui a résilié en octobre le contrat du restaurateur, souhaite son éviction pure et simple. L'affaire sera jugée au tribunal de Paris le 17 février.
Le président-fondateur de Noura, Paul Bou Antoun, ne décolère pas. Titulaire d'une délégation de dix ans qui devrait s'achever en 2017, l'homme fait remonter ses premiers problèmes... à l'arrivée de Jack Lang : « Il a immédiatement tenu à négocier des repas pour lui-même et ses invités, au prix de 25 € -- contre 50 € en moyenne. Prestation dans laquelle il n'hésitait pas à inclure vin et champagne. Et puis les impayés se sont accumulés. »
Un appel d'offres gênant
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Une ardoise de 74 repas en deux mois, comme le révèle « le Canard enchaîné », des demandes incessantes de thé et café à titre gratuit... « Nous avons cédé sur beaucoup de choses, mais la coupe est pleine », s'insurge Paul Bou Antoun. Mais, derrière les moucharabiehs de l'IMA, la colère gronde à l'étage de la direction. « Tout est faux ! tonne David Bruckert, le secrétaire général de l'institut. Dénonçant « une entreprise de déstabilisation orchestrée par le traiteur depuis que nous avons résilié son contrat pour faute grave. Noura ne cesse de multiplier les procédures ! » Les 74 repas ? « Nous n'en avons comptabilisé qu'une vingtaine en un an, et ils ont été réglés. » Le room service gratuit ? « C'est le traiteur qui propose parfois de l'offrir », rétorque David Bruckert.
Reste un appel d'offres bien gênant, rédigé par l'IMA pour trouver un successeur à Noura. A la rubrique « missions », on peut lire : « Le président devra bénéficier gracieusement, et dans la limite de 1 000 couverts par an, d'une table ouverte à longueur d'année. » « Le délégataire, précise le document, devra assurer gracieusement un service café, thé soft, dans le bureau du président lorsque celui-ci reçoit des personnalités. » Simple mesure d'économie, selon la direction de l'IMA.
Toujours la monarchie et les petits sujets de la cour qui ne se rassasient jamais de leurs privilèges quand le petit peuple paye dîmes et impôts pour maintenir leur train de vie... A bas les privilèges des anciens présidents de la république, des présidents de collectivités territoriales multi cumulards, des préfets dont la plupart hors cadre se rincent juste aux frais de Marianne, du Sénat obsolète et du Conseil Économique Social et Environnemental inutile dans sa forme actuelle : Les voilà les économies M Hollande!!!