Le parti écologiste se trouve sous le coup de deux plaintes pénales déposées au parquet de Paris. Pourtant, Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne, visé implicitement dans l’une des deux, se montre serein. Pour lui, il y aura classement sans suite. Méthode Coué ? En tout cas, la justice semble se "hâter lentement"… Et on pourrait, peut-être, se dire que le pouvoir en place souhaite ne pas froisser un parti qui pourrait revenir dans le giron de la majorité.
•Le parti Europe Ecologie- Les Verts ( EE-LV) se trouve sous le coup de deux plaintes pour détournement de fonds publics déposées au Parquet de Paris. Dans le collimateur, le CEDIS un organisme de formation des élus et Green Lotus une association qui s’occupe de développement durable en Birmanie •A l’origine de ces plaintes, le président d’une association de contribuables, l’Union des contribuables franciliens. Son objectif : veiller à la bonne utilisation des deniers publics et saisir la justice en cas de présomption de dérives •L’avocate de l’UCF déplore que, dans cette affaire, la justice ne dispose pas des mêmes moyens que pour des dossiers aussi médiatisés que ceux de Bygmalion ou Bettencourt •Jean-Vincent Placé, le sénateur de l’Essonne qui apparait implicitement dans l’affaire du CEDIS, qu’il a longtemps dirigé, se veut serein : tout a été contrôlé, affirme-t-il, par la Commission de contrôle du ministère de l’Intérieur et les commissaires aux comptes •Décidément, le parti écologiste a bien des soucis : un ancien député européen, Karim Zéribi a été mis en examen début avril pour abus de confiance et détournement de fonds publics par un juge d’instruction de Marseille.