Le gouvernement cherche à augmenter les ressources des radios et télés publiques. Deux options : gonfler la redevance télé ou l'élargir aux ordinateurs et smartphones.
Le gouvernement cherche à augmenter les ressources des radios et télés publiques. Deux options : gonfler la redevance télé ou l'élargir aux ordinateurs et smartphones.
Le syndrome du grand écart menace le gouvernement. Comment augmenter en 2016 les ressources de l'audiovisuel public, qui en a besoin, tout en baissant les impôts, conformément à la promesse de François Hollande le 20 août dernier ? Un vrai dilemme car l'audiovisuel public (les groupes France Télévisions, Radio France et Arte) est financé en très grande majorité par un impôt : l'ex-redevance devenue en 2009 la contribution à l'audiovisuel public, CAP, dont le montant (136 € en 2015) a rapporté 3,66 Mds€ cette année.
Victime de la concurrence du secteur privé, d'une forte baisse de ses ressources publicitaires et d'un abandon de l'Etat, dont la dotation doit passer de 292 à 29 M€ entre 2014 et 2017, l'audiovisuel public réclame un nouveau coup de pouce.
La Cour des comptes a beau dire qu'il y a des marges d'économies, à un mois de la présentation du projet de loi de finances pour 2016, les ministères du Budget et de la Culture sont tous les deux à la recherche de ressources nouvelles. Mais les options privilégiées diffèrent.
LE PARISIEN
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