une première en France qui relance le scandale sur l'institution du 36 Quai des Orfèvres. Une vaste opération de prélèvement d'ADN auprès de 120 policiers va être lancée ce jeudi matin au siège de la police judiciaire parisienne, le célèbre et mythique 36 Quai des Orfèvres, rapporte RTL. Cette opération est ordonnée par les deux juges en charge de l'enquête sur le viol présumé d'une touriste canadienne en avril 2014 commis après une soirée arrosée par des policiers de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention).
A partir de ce jeudi matin à 9 heures et pendant trois jours (jeudi, vendredi et lundi), 120 enquêteurs de la police judiciaire parisienne vont devoir se soumettre à un test génétique. Selon nos informations, ces tests concernent l'ensemble des policiers du 36 Quai des Orfèvres présents au moment des faits et pas uniquement les hommes de la BRI. «Les policiers avaient la possibilité de refuser ces tests mais la plupart sont volontaires» déclare une source proche de l'enquête. Les juges veulent identifier l'auteur du viol présumé de cette touriste canadienne grâce à une empreinte ADN non identifiée, une trace de sperme repérée lors de l'examen médical de la victime. Ces prélèvements se feront en présence des juges d'instructions et à l'issue de l'enquête ils ne figureront pas sur le fichier du Fnaeg (Fichier national des empreintes génétiques) mais seront détruits.
LE PARISIEN
Le membre suivant remercie pour ce message :