Une dose de pesticides, quelques résidus de médicaments, une once d’hormones et de phtalates : tel est le cocktail contre lequel se battent désormais les distributeurs d’eau au robinet. Mais les eaux minérales naturelles et de source, mises en bouteille, échappent-elles à cette contamination généralisée ? Pour répondre à cette interrogation, cruciale pour elles, 24 sociétés commercialisant 40 marques – soit les trois quarts du marché français –, ont uni leurs moyens afin de réaliser une étude inédite, menée au laboratoire de physico et toxico-chimie de l’environnement spécialisé dans les nano-traces, au sein de l’unité mixte de recherche EPOC (CNRS-Université de Bordeaux).
Moyennant une année de recherche, 13 200 analyses et 130 000 euros, la fédération professionnelle a livré, jeudi 24 septembre, des données lui permettant de mettre en avant « la très grande qualité » de ses produits, qui, assure-t-elle, s’avèrent exempts de tous les « composés recherchés dans 99,7 % » des cas.
LE MONDE
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