Eolien marin : démarrage poussif de la filière française

Les opposants regroupés au sein de la fédération Vent de colère peuvent souffler encore un peu : la filière industrielle de l’éolien en mer tarde à décoller. En mai 2014, lors des résultats du deuxième appel d’offres de l’Etat pour deux parcs, son développement rapide semblait assuré. Un an après, c’est l’incertitude qui domine dans un secteur où la France prétend devenir un grand producteur de turbines et de pales grâce à deux coentreprises phares : le Franco-Américain Alstom-General Electric et le Franco-Espagnol Areva-Gamesa.

Le gouvernement espère ainsi combler une partie de son retard sur l’Allemagne. Mais entre la restructuration d’Areva et l’acquisition des activités énergie d’Alstom par le conglomérat américain GE, le déploiement de l’outil industriel prend du retard, réveillant l’inquiétude des PME, des élus locaux et des habitants du Grand Ouest.
« Nous attendons d’avoir plus de visibilité »


LE MONDE

Nos chers verts, ne veulent plus du nucléaire, ils proclament qu'il faut se lancer dans les énergies renouvelables. Mais voilà où cela devient plus que comique, lorsque un projet très sérieux d'éolien se met en place, ces mêmes verts, en sous-mains font manifs sur manifs, déposent des recours pour que ces éoliennes ne soient jamais installées. Comment peut-on avoir la plus petite once de confiance en cette engeance qui renie ce quelle préconise à grand renforts de publicité dans des médias complices. Même chose pour le solaire et les panneaux photovoltaïques cf le champ voltaïques annulés pour opposition . Encore une sorte de caste dont il faudra se débarrasser le plus vite possible par les urnes. Ce sont les champions du non à tout et du retour à la bougie, sans doute. Quand ce ne sont pas eux ce sont les assemblées régionales de gauche qui bloquent les projets par leur immense inertie ou alors demandent études, sur études en espérant que l'état prenne la décision, comme ce fut le cas pour le premier projet en 2011 pour la région Bretagne. On attend toujours le feu vert de cette même instance pour l'installation des hydroliennes, avec l'accord des pêcheurs qui ont contribué à localiser les meilleurs emplacements.