L’auteur suédois de romans policiers, Henning Mankell, est mort à 67 ans des suites d’un cancer à Göteborg, dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 octobre. Le 29 janvier 2014, le romancier et dramaturge annonçait publiquement sa maladie – une tumeur à la nuque, une autre au poumon gauche. Au fil des mois, il en avait tenu la chronique dans le quotidien Göteborgs-Posten. « J’ai tout de suite décidé d’écrire à propos de cette maladie, parce que c’est finalement une douleur et une souffrance qui affectent beaucoup de gens. Mais je vais écrire avec la perspective de la vie, pas de la mort. »
La même intention gouverne son autobiographie, Sables mouvants. Fragments d’une vie (357 p., 21, 50 €), parue en France le 17 septembre au Seuil. Il ne s’agit pas d’un livre crépusculaire, prévient-il, mais d’« une réflexion sur ce que c’est que vivre » et un survol, sous forme d’instantanés, d’une carrière féconde, qu’il consacra aussi bien au polar qu’au théâtre et à la littérature jeunesse.
LE MONDE
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