Un an et demi après que le premier cas d’Ebola a été détecté en Guinée en mars 2014, l’épidémie d’une ampleur sans précédent, qui a ravagé trois pays d’Afrique de l’Ouest, n’a jamais été aussi près de s’achever. Il est encore trop tôt pour l’affirmer, car il faut attendre le délai de quarante-deux jours (deux fois la durée maximale d’incubation) sans nouveau cas pour le déclarer. Mais l’annonce, mercredi 7 octobre, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qu’« aucun cas confirmé de maladie à virus Ebola n’a été notifié au cours de la semaine se terminant le 4 octobre » attise l’espoir.
Le sujet reste néanmoins à l’agenda des dirigeants politiques. Lundi 12 octobre, la Commission européenne et la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne organisent, pendant trois jours, une conférence pour analyser l’impact de l’épidémie d’Ebola sur la sécurité sanitaire européenne et améliorer la réponse des Etats membres aux situations d’urgence.
Où en est la progression de l’épidémie ?
C’est la première fois qu’une semaine s’écoule sans aucun nouveau cas confirmé d’Ebola, depuis que l’épidémie a officiellement été constatée en mars 2014 – le premier cas, celui du « patient zéro », remontant à décembre 2013. Les derniers cas recensés sont survenus en Guinée : deux dans la préfecture de Conakry dans la semaine du 14 au 20 septembre, et quatre dans celle de Forecariah, les 26 et 27 septembre.
LE MONDE
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