L’empreinte écologique de l’Ile-de-France, région la plus peuplée et la plus riche de l’Hexagone, tend à s’alléger. En 2014, le poids de l’empreinte écologique d’un Francilien, soit la somme des ressources naturelles prélevées pour qu’il se nourrisse, boive, se chauffe, se déplace, produise, s’élevait à 4,81 hectares globaux par habitant (hag/hab), alors qu’en 2014 elle atteignait 5,58 hag, soit une réduction de 13,8 % en dix ans, révèle une étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile de France (IAU-IF)
Cette amélioration s’explique essentiellement par les progrès réalisés dans la région en matière de mobilité durable. Dans ce domaine précisément, l’empreinte francilienne s’atténue grâce, notamment, à un moindre recours à l’automobile. Le développement du réseau de transports en commun, l’essor des systèmes de mobilité partagée (Velib, Autolib), mais aussi la saturation du réseau routier et la rareté des places de stationnement ont entraîné, au cours des dix dernières années, une baisse de l’usage de la voiture individuelle.
LE MONDE
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie