oui alors cela devait arriver.....est ce que vous lisez la presse régionale et
nationale ......;?
nous sommes la risée de tous les pays du monde et surtout de leur dirigeants
le monde entier se moque de nous a ce sujet
ridicule quand tu nous tient......!!!!!!
A L'ETRANGER ON SE PINCE POUR Y CROIRE
En pleine polémique franco-française,
le gouvernement canadien a
annoncé cette semaine que le port
du voile islamique (le hidjab) était
autorisé dans les rangs de la gendarmerie
royale, la police fédérale du
pays. Cette évolution n’est pas une
première. Les services de police de
deux des plus grandes villes canadiennes,
Toronto et Edmonton, admettent
déjà le hidjab avec l’uniforme.
Inconcevable dans un Hexagone
hystérisé, cette décision illustre le
gouffre qui s’est creusé entre la
France et les pays de culture anglosaxonne.
C’est avec stupéfaction,
consternation ou hilarité (voire un
mélange des trois) que dans nombre
de pays on a commenté les arrêtés
interdisant le burkini sur les plages.
Fausse plage à l’ambassade
En Grande-Bretagne, où les signes religieux
ostentatoires sont légion dans
l’espace public, on a pris le parti d’en
rire. Avant-hier, une cinquantaine de
femmes ont installé une fausse plage
devant les portes de l’ambassade de
France à Londres pour dénoncer la
chasse au burkini. Elles brandissaient
des pancartes dénonçant le racisme
et l’islamophobie à la mode tricolore.
En visite à Paris ce même jour, le nouveau
maire de Londres, Sadiq Khan,
a résumé l’opinion dominante outre-
Manche : « Personne ne devrait
dicter aux femmes ce qu’elles doivent
porter. Un point c’est tout. »
La réprobation est de la même eau
aux États-Unis. Éreintés par la presse
américaine, les arrêtés anti-burkini
ont été prudemment commentés
cette semaine par le département
d’État (le ministère des Affaires étrangères).
La photo déclenche la colère
Réaffirmant son credo de la liberté
d’expression des opinions religieuses,
le gouvernement américain a
toutefois invité ses ressortissants en
voyage à « respecter les lois locales ».
L’incompréhension est devenue
totale à l’étranger après la publication,
mardi dernier, de la photo prise
sur la plage de Nice montrant des policiers
entourant une femme tenue
d’enlever son vêtement. Le cliché a
fait le tour du monde. De l’Espagne
à l’Allemagne, les éditoriaux ont été féroces
pour condamner ce qui est perçu
comme du zèle islamophobe.
« Pasdeliberténidefraternitédansl’interdiction
du burkini, juste du racisme
», a ainsi titré le grand quotidien
israélien « Haaretz ».
À Berlin, le journal « Tageszeitung »
a cruellement noté que, sur la Côte
d’Azur, l’émoi se limitait aux plages
publiques. Mais qu’on continuait à
y dérouler le tapis rouge pour les nababs
du golfe Persique, tenants de
l’approche la plus médiévale de l’islam.
Paradoxalement, c’est dans le
monde arabe que la controverse
française semble avoir été accueillie
avec le plus d’indifférence. Au Maghreb,
le port de vêtements amples à
la plage est monnaie courante. La
pression sociale sur les femmes qui s’y
refuseraient s’est accrue au fil des années.
Jean-Denis Renard