« Aujourd’hui, le droit distingue toujours clairement une machine – un objet sans intentionnalité – d’une personne – un sujet responsable. Or, avec l’émergence d’une robotique douée d’IA et d’autonomie, ces deux notions, reconnaît-il, s’amalgament », selon le juriste Ryan Calo. I
Entre octobre 2014 et janvier 2015, un robot d’achat en ligne, le Random Darknet Shopper, a acheté au hasard sur le « Web profond » – non indexé par les moteurs de recherche –, parmi d’autres denrées, dix pilules d’ecstasy, des copies de jeans Diesel et un faux sac Vuitton. Ces objets, payés en bitcoins, ont été présentés à Saint-Gall, en Suisse, lors d’une exposition par les deux artistes helvètes qui ont lancé le robot (ou « bot »).
L’un d’eux, Carmen Weisskopf, a expliqué qu’ils voulaient montrer la simplicité de l’accès aux marchés illégaux du Web, mais aussi soulever la question de la responsabilité des robots intelligents. En effet, qui incriminer pour l’achat de la drogue et des faux ? Les deux artistes, qui ont lancé cette recherche aléatoire sans savoir ce que le bot allait acheter ? Ou le logiciel qui a mené ces opérations illégales ? Problèmes juridiques complexes lemonde
mais où va le monde ? les robots vont ils prendre notre place ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie
Lorsque je travaillais on avait déjà mis en place des machines robots qui effectuaient les travaux de précision fatiguant pour le personnel ... on narrête pas le progrès !