Comme à mon habitude... Je suis ce matin descendu prendre mon café et voir mes potes, au « Café du Commerce » !
- Salut L'patron, salut les gars... tout L'monde va bien ?!
- Salut à toi, l'ami ! Comment vas-tu ?!
- Bien, bien, et même... très bien !
Et là... ni une, ni deux... cela (et j'en étais déjà sûr et certain à dix mille pour cent, avant même d'entrer dans le bar) n'a pas loupé... je n'avais pas encore commandé mon café ni encore eu le temps de poser mes très délicates et vraiment dignes Ch'tites fesses de « futur Premier ministre » du gouvernement de « Petite Feuille » sur l'un des tabourets accolés au comptoir du bar, que... à la fulgurante vitesse d'un éclair d'une fin de journée hyper orageuse sous les tropiques. Et en moins de temps qu'il n'en faut (montre suisse de type « Rolex or 18 carats » au poignet) à un huissier dûment assermenté (et ayant le sourire aussi crispé que celui du gardien de prison Turc, dans le très célèbre et fameux film « Midnight Express ») pour, par lettre recommandée avec accusé de réception, oser vous envoyer une première mise en demeure pour un retard de payement de loyer équivalent à environ 2,50 euros...
Devinez sur quoi... a alors immédiatement démarrée la discussion du jour ?!
Comme aurait pu le dire le très regretté amigo Coluche, « J'vous le donne en mille, Émile »... sur la tristounette et bien lamentable « affaire Fillon » (plus communément appelée « Penelope gate ») bien sûr, et quelle stupide question ?! Faut dire que depuis hier soir, cette affaire nous est à présent servie par les différents médias, en mode « dolby-stéréo haute définition » ! Vu que l'épouse de Monsieur Fillon est également mise en examen, pour « complicité et recel de détournement de fonds publics » ?! La discussion hyper-méga animée avait donc tellement démarrée bon train et ce avant même mon arrivée. Que j'avais dès mon entrée au « Café du Commerce », été accueilli par un bien singulier et assez incroyable brouhaha pour une heure aussi matinale de la journée ?! Un réel vacarme cacophonique quasiment comparable à celui que l'on pourrait par exemple entendre, dans un poulailler industriel destiné à élever des poulets en batterie ! Et ressemblant à s'y méprendre à celui que l'on pourrait également entendre, de la part de futures acheteuses agglutinées devant la grille encore fermée d'une grande enseigne parisienne à seulement deux petites minutes de l'ouverture officielle des soldes de printemps. Lorsque ces « Dames » se mettent à simultanément « caqueter » de manière extrêmement volubile, à propos des faramineuses démarques qu'elles espéreraient bien pouvoir obtenir avant toutes leurs autres congénères. Qui elles, ont eu le grand malheur et surtout la très grande fainéantise de ne pas se lever aux aurores, pour être à l'heure précise d'ouverture, devant l'entrée déjà hyper-méga encombrée de ces grands magasins !
***
*Ooooh misère, je sens déjà la pluie de reproches qui vont tomber de manière extrêmement drue, sur les fragiles épaules du pobrecito « singe Argos », de la part de toutes les Dames de ce Forum (mais ce n'est pas grave, j'assumerai alors entièrement mes propos humoristiques et quelque peu caricaturaux) !!!
***
Il y avait là, et comme d'hab...
André (Dédé pour les intimes) un ancien postier marseillais actuellement à la retraite. Loïck, un ancien « marin-pêcheur » d'origine bretonne, qui avait été le patron d'un chalutier basé à Concarneau. Georges qui lui avait tenu durant de longues années, un salon de coiffure dans le 14ième arrondissement de Paris. Jacques (Jacquou) un ancien « mataf de la Royale » (une expression familière couramment utilisée dans la marine, pour désigner un matelot de la « Marine nationale »). Maurice (Momo pour les intimes) un ancien chauffeur de bus, actuellement Président de « l'Amicale des boulistes » de notre village. Patrick, un infirmier hospitalier qui lui, a « l'immense chance » d'être encore en activité ! Tout comme notre ami Philippe qui lui, est actuellement clerc de notaire dans une ville voisine. Clément, un ancien enseignant qui avait commencé sa carrière en tant qu'instituteur, pour la terminer en tant que... « professeur des écoles » (la nouvelle dénomination de cette profession) ! Julien, un ancien conducteur de train à la SNCF. Et enfin Roger, un agriculteur possédant une petite exploitation agricole dans le village voisin. Accompagné de son frère Bernard (Bébert) qui lui, est un petit éleveur de bétail. Tous les deux s'apprêtant presque (du moins à les écouter parler) à travailler jusqu'à ce que mort s'ensuive, pour tout simplement arriver à plus ou moins correctement, s'en sortir ?! Autant vous dire alors, que la diversité d'opinion politique était très largement au rendez-vous ! Puisque... allant carrément de l'extrême gauche à l'extrême droite, en passant par les innombrables autant que diversifiées « sensibilités » de ce que l'on pourrait très pudiquement appeler un « centre » extrêmement élargi !
Important NB : afin de bien entendu respecter un relatif et cependant bien nécessaire anonymat, quant à ce qui est de l'opinion politique de chacun. Plus aucun prénom ne sera dorénavant désigné à partir de maintenant...
- Eh les gars, Z'avez vu... « Dame Penelope » s'est depuis hier, retrouvée avec une mise en examen ?!
- Ooooh Pt'ain... déjà que c'était la très grande débandade, au niveau des soutiens à Fillon ! Avec 296 défections comptabilisées dans ses rangs, à la date du 9 mars...
- Mazette, cela va être à présent une véritable hémorragie !
- L'avait eu raison, le Ch'tit père Mélenchon quant il avait un jour, déclaré : « Le parti LR devrait se trouver un autre candidat » !
- Fions-nous à notre instinct, les gars : la possibilité de rester au second tour, semble pour lui s'éloigner à une vitesse comparable à celle de la mer envahissant la Baie du Mont Saint-Michel !
- Oui, on le sait, car tu nous l'as déjà répété des milliers de fois : à la vitesse d'un cheval au galop !
- Moi, J'vous le dis, les gars... cela va être à présent « Filons à l'anglaise » et en ordre dispersé !
- Euh... dis-moi l'amigo gros malin, qui veut toujours essayer de faire des jeux de mots à la con... Il n'y aurait pas deux « L » dans son nom ?!
- Ouais, ouais, ouais... t'as drôlement raison, Ch'tit père ! Car avec deux « ailes » au lieu d'une... Eh bien, tu peux voler bien plus haut et surtout... beaucoup plus vite !
- P'ov tâche... en tenant compte du fait que la « Madame » est d'origine anglaise... J'faisais tout simplement allusion à l'expression sacrément bien connue, de : « Filer à l'anglaise » !
- Mais vous en avez pas encore marre, bande de gros nazes... à depuis le tout début de cette affaire « ultra-hyper-méga » surdimensionnée par les médias à la solde de qui l'on sait. Passer votre temps à casser du sucre sur le dos de ce pauvre homme ?! Tout ce que son épouse et lui-même ont fait est parfaitement légal ! D'ailleurs, ils sont très nombreux à l'avoir déjà fait ; certains le font encore ; et d'autres le feront toujours, dans cent cinquante mille ans ! Et puis, en plus... « mise en examen » ne veut strictement pas dire « coupable » que je sache ! Donc en résumé et pour le moment, il est toujours présumé innocent et non pas coupable ! Et puis vous verrez... au final, ce sera lui notre futur Président ! Car il est beaucoup plus soutenu qu'on pourrait le croire à première vue, et avec tous ces sondages à la « mort-moi-le-nœud » ! Et puis, et puis...
- P'tain le « diseur de bonne aventure » de type « diffuseur de propagande » à la vitesse grand « V »... c'est plus fort que toi, hein ?! Tu peux pas t'empêcher deux petites minutes, que dis-je... deux petites secondes, de... nous monopoliser le temps de parole, hein ?!
- Et toi Argos, le très discret « Ch'tit singe de foire » qui n'a encore strictement rien dit à ce sujet, depuis que t'es entré dans le bar ?! Au lieu de bâfrer comme un groin de sanglier tes deux croissants, tout en sirotant tranquillement ton Ch'tit café... tu ne pourrais pas faire comme tout le monde, et enfin nous dire... ce que t'en penses, de cette bien drôle d'affaire ?!
- Vous tenez vraiment à ce que je vous le dise ?!
- Ouiiiiiiiiiiiiii !!! Répondirent-ils tous en chœur, y compris le patron du bar.
Posant alors le second croissant qu'il venait tout juste d'entamer. Puis finissant tranquillement d'avaler la gorgée de café qu'il avait en bouche. Avant de très délicatement s'essuyer le coin de la bouche, avec l'un des coins de sa Ch'tite serviette en papier 100% recyclé (le patron du café étant depuis très longtemps déjà, un écolo « avant-gardiste » à la limite presque, de l'intégrisme). Pour tout en portant subitement son regard très loin à l'horizon, avec les yeux dans le vague pouvant aisément laisser penser que son esprit était déjà parti ailleurs... sans doute dans l'une de ces très lointaines contrées à demi-sauvage d'une quelconque région située loin, très loin dans l'hémisphère Sud... pour ensuite finir par prendre une inspiration si profonde, qu'elle semblait être largement comparable à celle du héros du film « Le Grand Bleu » … juste avant qu'il ne plonge dans les profondeurs abyssales d'une mer devenant plus ou moins sombre et aux températures A'chement froides, du moins dès les 30 premiers mètres passés...
Ses potes à l'unisson :
- Non di Diou de Non di Diou... Mais tu vas finir par accoucher, sacrée tête de mule de « singe Argos » ?!
- Très franchement... vous voulez vraiment que je vous dise, ce qu'en fin de compte et en réalité... Je pense de cette faramineuse affaire à la noix de coco javanaise ??!!
Commençant par être quelque peu excédés par la plus ou moins « mauvaise grâce » de leur ami... les autres, à nouveau en chœur et toujours à l'unisson :
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!
- Eh bien je vais vous le dire, pas plus tard que tout de suite...
Tous les autres (sachant très bien que leur ami prenait toujours un très vif plaisir à les faire languir, tout en prenant assez souvent la posture quelque peu théâtrale, d'un acteur jouant une pièce d'une comédie de boulevard) :
- Aaaaaaaaaaaah enfin, ce n'est pas trop tôt !!!!!!
- Qu'on se le dise une bonne fois pour toutes : je m'en bas très vigoureusement les cacahuètes, avec des pelles à gâteaux hollandaises « Made in China » importées directement de Hong Kong. Par un cargo grec battant pavillon panaméen, commandé par un officier anglais dirigeant un équipage à la fois : polonais, lituanien et bien sûr... philippin ! De cette pénible et lamentable affaire, qui commence très sérieusement à me « courir grave sur le haricot » !!!!!
Voilà... cela vous va comme ça, les amiches ?!
Sur ce, et absolument comme si de rien n'était... il reprit bien tranquillement et d'un geste hyper calme, le second croissant à demi-entamé qu'il avait précédemment posé sur le rebord de sa tasse. Pour d'une manière extrêmement sereine, finir son petit-déjeuner qui avait été interrompu d'une manière semble-t-il assez incongrue ! Et sous le regard ébahi d'une assistance à ce point médusée par l'aussi grand et « apparent détachement » de leur ami ?! Qu'un assez lourd et presque assourdissant silence s'était alors brusquement installé, dans une salle à présent devenue aussi silencieuse qu'une église sicilienne, au moment du profond recueillement très solennellement suggéré par le prêtre, officiant un dimanche matin au milieu de ses ouailles !
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage !
Bien amicalement Argos
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Dernière édition par Argos le Mer 29 Mar - 14:38, édité 12 fois
Ben vi Lydie... bien pour ça que je m'appelle Hélène C'est grâce à Mr Georges Et franchement d'adoooore mon prénom (ca veut dire "éclat du soleil" en grec qd mm)
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Lydie
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*Quelle bien drôle de question ?! Bien sûr que tu es mon amie, jolie petite "fleur de printemps" ! Et en plus, j'adore réellement les "coquelicots", qui sont des fleurs à la fois simples et vraiment très belles, qui poussent durant ma saison favorite de l'année, qui (avec l'automne) est... le printemps !
Et également à mon autre amie, Marie !
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage !
*Quelle bien drôle de question ?! Bien sûr que tu es mon amie, jolie petite "fleur de printemps" ! Et en plus, j'adore réellement les "coquelicots", qui sont des fleurs à la fois simples et vraiment très belles, qui poussent durant ma saison favorite de l'année, qui (avec l'automne) est... le printemps !
Et également à mon autre amie, Marie !
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Argos
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Localité : Les pieds sur terre, mais la tête dans les étoiles !
Les deux jeunes tourtereaux ayant complètement disparu du champ de vision du Ch'tit père Argos, la petite rue était à présent redevenue complètement déserte ! De son « perchoir-gabie-nid-de-pie » de « gabier de vigie » le Ch'tit père Argos portait à présent son regard d'aigle vers le comptoir du bar où étaient accoudés sa petite douzaine d'amis du « Café du Commerce ». Et c'est avec une immense satisfaction et une joie non dissimulée qu'il se rendit alors compte que sa bien triste mélancolie matinale... puissant et cependant chez lui, très logique contrecoup de la bien légitime rage folle qui l'avait subitement envahie la veille au soir, lorsqu'il avait eu l'assez stupide idée (il s'en rendait bien compte, à présent) de vouloir regarder en différé, un petit reportage d'investigation précédemment enregistré à la TV... commençait à s'évaporer d'une manière bien plus rapide, qu'il ne l'avait pourtant craint au départ ! Car à l'origine, il avait plutôt envisagé que cette « évaporation » ne se fasse que vraiment très, très lentement et un petit peu comme aurait pu le faire, un bien épais et assez tenace brouillard matinal très fermement accroché au sol froid et humide d'une campagne berrichonne durant les longs mois d'hiver... ceci étant, faut dire que le « Ch'tit père Argos » s'était vu assez fortement remotivé, par le beau tableau franchement idyllique qu'il avait pu entrapercevoir seulement quelques instants auparavant au travers de l'immense baie vitrée de la salle du restaurant. Lorsqu'il avait pu alors observer d'un œil à la fois quelque peu distrait et hyper intéressé, ce très jeune couple tendrement enlacé. En s'approchant mais cependant de manière beaucoup plus modeste, de ce qu'avait pu alors faire le très célèbre photographe d'après-guerre « Robert Doisneau » lorsqu'il avait eu la formidable idée de photographier dans les années cinquante et en « noir et blanc », ce jeune couple s'embrassant tendrement dans une rue parisienne. « Le baiser de l'hôtel de ville » fut par la suite, le nom qui avait été donné à ce vraiment très joli et bien romantique cliché !
... / ...
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Bien amicalement Argos
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Dernière édition par Argos le Mar 4 Avr - 13:37, édité 7 fois
Oh que oui Coco, un simple petit apéro dinatoire avec Argos et madame, moi je kifferai c'est sûr Bon c'est quand que tu nous invites moi et Coco ?
je veux y être aussi :(
Argos merci pour cette excellente lecture j'espère que nous ne sommes pas que 3 personnes à apprécier tes écrits ? donc j'invite à tous nos membres de venir se joindre à nous, vous allez prendre un réel plaisir à lire encore merci Argos
A la recherche depuis quelque temps déjà, d'une affaire commerciale pouvant s'avérer rentable à plus ou moins brève échéance et qui serait idéalement située entre la mer et la campagne... René et sa charmante épouse Caroline avaient en fins stratèges qu'ils étaient vraiment tous les deux, immédiatement saisi l'immense potentiel que pouvait bien détenir ce « bar-restaurant » qui avait été mis à la vente, dans une grande agence de la région qui s'était spécialisée dans l'immobilier commercial. Il faut dire que son emplacement était vraiment idéal ! Car non seulement situé en plein centre de l'un des plus gros bourgs de la région, tout en se trouvant être en très léger retrait d'une assez fréquentée grande route départementale. Cet assez joli bourg avait de plus, l'immense avantage d'être quasiment entouré d'une myriade de plus petits villages. Ce qui pouvait ainsi assez aisément leur donner à penser, que tout en ce trouvant plus ou moins au calme car en léger retrait de la route principale, ce qui était tout de même de plus en plus apprécié de la part d'un assez grand nombre de personnes, ils pourraient quand même espérer potentiellement drainer la clientèle de tous les très nombreux petits villages environnants, ainsi que celle des assez nombreux touristes de passage ! D'autant plus que l'office de tourisme qui d'ailleurs était l'un des principaux offices de la région, se situait à seulement deux pas de l'entrée du « bar-restaurant » ! Comme une très belle cerise sur le gâteau, le prix demandé ne leur paraissait pas vraiment être hyper excessif. La raison évoquée par l'agent immobilier avait alors été aussi simple qu'un « bonjour matinal » : quelques assez sérieux travaux de rénovation étaient à prévoir, dans une affaire anciennement hyper-méga florissante, mais que son actuel propriétaire avait petit à petit malheureusement laissé tout doucement péricliter au cours des années précédentes, suite au très brutal décès de son épouse qui était survenu lors d'un terrible accident de la route. Le pauvre homme n'ayant plus du tout le cœur à l'ouvrage après cet immense malheur qui avait brusquement bouleversé sa vie... il s'était alors au bout de quelques années de galère ponctuées d'assez fréquents passages en différents établissements spécialisés suite à une assez intense dépression et sur les très judicieux conseils de sa proche famille et de certains de ses amis, tout simplement résigné à vendre son affaire. Tant qu'elle valait encore quelque chose sur le marché de l'immobilier commercial et surtout, avant qu'elle ne tombe définitivement en bien triste ruine !
D'une nature assez sensible aux malheurs des autres, Caroline et René son brave homme de mari qui était par ailleurs un excellent cuisinier de formation, qui dès la sortie de l'école hôtelière, avait fait ses toutes « premières armes » dans un assez réputé restaurant de la côte basque... avaient alors tout deux été extrêmement touchés, par cette vraiment bouleversante et réellement très triste histoire que leur avaient raconté les gens du village, lorsqu'ils les avaient interrogés au cours d''une assez brève « enquête de voisinage » qu'ils avaient entrepris de réaliser juste avant de se décider à acheter cette affaire. Une affaire dont le propriétaire vendait non seulement le fond de commerce qui à vrai dire ne valait plus réellement grand chose, pour cause de bilans précédents plus ou moins assez catastrophiques. Mais également les murs, qui eux aussi, avaient pris un sacré « coup de vieux » en raison d'un bien évident sérieux manque d'entretien ! Aussi s'étaient-ils d'un commun accord, rapidement décidés de ne surtout pas faire inutilement et bien trop cruellement « durer le plaisir » par une beaucoup trop longue et fort pénible négociation. Une pratique assez courante bien malheureusement devenue depuis assez longtemps déjà, une « règle de base absolue » dans l'assez cruel monde des affaires et qui n'aurait pu avoir que l'unique but d'assez outrageusement essayer d'en faire baisser le prix de vente, en tentant de très odieusement profiter du grand malheur de ce pauvre homme ! Jugeant que l'agence l'avait alors mise au juste prix par rapport à son actuelle valeur, ils avaient alors très rapidement pris la décision de l'acheter sans même tenter d'en faire le moins du monde, baisser le prix ! Un autre assez important (du moins à leurs yeux) « élément d'appréciation » les avaient également énormément touchés ! C'était quand les gens du village et presque la larme à l’œil, leur avaient dit de façon quasiment unanime, que du temps de son intense activité... les anciens propriétaires avaient en à peine quelques années, réussi à transformer ce déjà bien assez extraordinaire « lieu de vie » que peut constituer un « bar-restaurant » dans un assez modeste bourg de campagne, en véritable « Maison du Bonheur » ! Qui avait largement contribué à fortement égayer les jours et également les soirées d'un très grand nombre de villageois et de villageoises de toute la région ! Et que suite à ce qu'il était bien malheureusement devenu après le grand malheur de son actuel patron... ils étaient vraiment tous très contents qu'un assez jeune couple de métier et d'expérience puisse enfin « reprendre le flambeau ». En redonnant tout simplement la vie à ce qui avait anciennement été, la « Maison du Bonheur » ! Même le maire du village qu'ils avaient eu l'occasion de rencontrer à de multiples reprises au cours de leur démarche d'achat (et un peu plus tard, lors des travaux de rénovation) y était également allé de son assez court mais cependant très émouvant petit laïus à ce sujet ?! Ce pour le moins assez singulier « aspect des choses » auquel à vrai dire, les citadins qu'ils avaient été jusqu 'alors n'étaient absolument pas habitués. Les avaient non seulement énormément touchés, mais les avaient également si fortement motivés, qu'il avait même fini par devenir le « moteur principal » de leur assez rapide prise de décision d'achat ! Car... leur donnant très fortement l'impression, que contrairement à bien d'autres affaires commerciales mises à la vente dans des grandes villes où alors, absolument tous les autres concurrents existants attendent les nouveaux arrivants de pied ferme et avec presque le « fusil à la main », de peur de se voir affreusement ôter le pain de la bouche... dans ce bien plus modeste et réellement très accueillant village, tout le monde leur avait plutôt fait comprendre qu'ils étaient absolument les « Bienvenus » ! Ce qui pour eux, avait été réellement extrêmement motivant.
Très peu de temps après en avoir fait l’acquisition, ils avaient alors retroussé leurs manches et également fait retrousser les manches de leur proche entourage (parents et amies) pour le plus rapidement possible, redonner la vie (et aussi une seconde chance) à ce lieu, par de formidables et assez conséquents travaux de rénovation ! Tout le monde s'y était mis... les frères, les sœurs (dont l'une était même, décoratrice d'intérieur), les copains et les copines et bien entendu les proches ami(e)s ! Une chose devenue suffisamment rare pour avoir le mérite d'être mentionnée : les quelques artisans du coin qu'ils avaient été obligés d'embaucher pour les plus gros travaux, avaient été hyper-méga raisonnables dans leur tarifs ! Et chose encore plus extraordinaire... certains jeunes et moins jeunes habitants du village, s'étaient même proposés de venir gracieusement les aider en cas de besoin, pour quelques menus travaux qui entraient plus ou moins dans leurs compétences ??!!
René et Caroline étaient carrément aux anges ! Car très franchement, ils en espéraient vraiment pas tant.
Un jour de « grands travaux » au cours duquel ils étaient seuls dans la pièce. Et alors que René avait bien évidemment provisoirement délaissé ses fourneaux, en attendant avec une vraiment très grande impatience de pouvoir à nouveau les rallumer. Et qu'il avait donc été obligé de troquer son bel « habit de lumière » et ses très impressionnants couteaux hyper-méga affûtés de chef cuisinier, pour un bleu de travail qui avait été très rapidement tacheté de peinture et un bel assortiment de rouleaux et de pinceaux destinés à recouvrir les murs et le plafond d'une belle couche de peinture blanche. Et que la bien charmante Caroline avait également troqué son très joli habit de serveuse, pour celui (qui lui seyait d'ailleurs beaucoup moins bien) de peintre en bâtiment. Avec une salopette de travail qui bien trop grande pour elle, lui donnait l'assez disgracieuse allure d'une horrible mégère accoutrée d'un bien hideux sac à patates ?! Caroline avait alors, le pinceau encore dégoulinant de peinture à la main... bien tendrement interpellé son jeune époux, pour... tout en jetant autour d'elle, un regard circulaire emprunt d'une assez grande satisfaction devant le travail qu'ils avaient déjà accompli... d'un air vraiment très joyeux, lui dire... tu vois René... J'crois bien que tu as vraiment eu, une excellente idée d'acheter ici ! Ah, ah, ah... en très intuitives et assez fines psychologues, la plupart des femmes (du moins celles qui aiment vraiment leurs époux à la folie) ont la très grande intelligence d'assez souvent faire croire à leurs grands dadais de maris, que les « excellentes idées » sont toujours issues des belles « caboches » masculines. Histoire de tout simplement très gentiment leur faire croire que c'est eux qui dans le couple, détiennent toujours la « lumière suprême » ! Mais tout comme certains époux aimant également réellement à la folie leurs femmes, le brave René n'avait pas été tout à fait dupe, de la touchante et vraiment très délicate attention de sa charmante épouse ! Dans un permanent souci de très grande équité, il avait alors tout spécialement tenu à rectifier le cours de la vérité, en lui rétorquant : Oui, c'est vrai Caro... tu as parfaitement raison ! NOUS avons ce jour-là eu tous les deux, une excellente idée ! Espiègle comme pas deux, la Ch'tite Caro lui déposa alors vite fait bien fait sur le front et sans qu'il s'y attende le moins du monde, un bien joli mais cependant assez épais trait de peinture blanche ! La « guerre amicale » étant à présent déclarée... tout cela fini bien évidemment et comme il se devait, par une formidable bataille rangée à très jolis coups de rouleaux et de pinceaux ! Où la peinture blanche fini par devenir ce jour-là, sur les corps... « presque » aussi épaisse que sur les murs ! René et Caroline se firent également mutuellement ce jour-là, la très solennelle promesse de ne strictement jamais oublier, le formidable accueil qu'ils reçurent de la part d'un assez grand nombre de villageois et de villageoises... avant, pendant (et ils le pensaient...fort probablement après) les assez importants travaux de rénovation qui avaient dû précéder l'ouverture de leur future « Maison du Bonheur » comme ils avaient d'ores et déjà pris pour habitude d'appeler leur futur « bar-restaurant » ! En hommage au bien malheureux ancien propriétaire, mais également en signe de remerciements à l'égard des villageois(es)...
Ils avaient également unanimement décidés d'en garder l'ancien nom qui était celui de... « Café du Commerce » !
Quand arriva enfin le jour tant attendu de l'ouverture et donc de celui de l'inauguration... René et Caroline offrirent alors aux habitant(e)s du village une fête si mémorable, que la plupart d'entre eux s'en souviennent encore plusieurs années après ! La fête bâtit vraiment son plein, quand allant chercher sa guitare... René leur fit la très belle surprise de leur faire découvrir son bien incroyable talent de « chanteur-musicien » à l'assez impressionnant répertoire, où l'ami Georges Brassens et bien d'autres illustres chanteurs encore, eurent réellement une place de choix ! Et quand surtout... la belle Caroline enflamma véritablement la salle, par son merveilleux talent de formidable danseuse passant allégrement des rythmes endiablés du Flamenco Andalou, à celui hyper-méga entraînant de la « Country-Musique » nord-américaine ! Ce soir là et dans la salle survoltée et presque chauffée à blanc du restaurant qui avait été tout spécialement aménagée pour l'occasion, un assez grand nombre de couples de villageois se regardèrent alors les uns les autres, en étant quelque peu ébahis. Avant de finir par se dire, avec presque des étoiles plein les yeux...
« Mazette et bonté divine »... Aaaah ce que l'on a très bien fait d'accueillir ces deux-là, dans notre village ! Et le « Café du Commerce » peut à présent à nouveau mériter le bien joli nom, de...
« La Maison du Bonheur » !
... /...
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Bien amicalement Argos
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Dernière édition par Argos le Dim 2 Avr - 19:39, édité 5 fois
J'aurais aimé être à l'inauguration de la maison du bonheur... enfin du café du commerce
et j'ai retenu ceci qui m'a fait bp rire...
Citation :
Avec une salopette de travail qui bien trop grande pour elle, lui donnait l'assez disgracieuse allure d'une horrible mégère accoutrée d'un bien hideux sac à patates ?!
..simplement parce que j'ai la même à la maison et qu'à chaque fois que je partais dans des travaux de peinture, mes enfants se gaussaient à en faire pipi dans leur culotte... Bref ils se moquaient de leur "maman sac à patates"
Superbe histoire encore Argos, je prends chaque fois plaisir à te lire
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J'aurais aimé être à l'inauguration de la maison du bonheur... enfin du café du commerce
HélèneM a écrit:
et j'ai retenu ceci qui m'a fait bp rire...
Citation :
Avec une salopette de travail qui bien trop grande pour elle, lui donnait l'assez disgracieuse allure d'une horrible mégère accoutrée d'un bien hideux sac à patates ?!
..simplement parce que j'ai la même à la maison et qu'à chaque fois que je partais dans des travaux de peinture, mes enfants se gaussaient à en faire pipi dans leur culotte... Bref ils se moquaient de leur "maman sac à patates"
Ah, ah, ah... je vois d'ici, le très joli tableau !
HélèneM a écrit:
Superbe histoire encore Argos, je prends chaque fois plaisir à te lire
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage !
Une bien jolie histoire avec une morale exemplaire que l'on ne peut que souligner et à la fois regretter que leur manière de faire ne soit pas la normalité parce que si c'était le cas là vie serait plus douce . Le monde de l'amour de l'amitié de la tolérance du partage de la sincérité de l'écoute des autres. Une nouvelle fois merci cher Argos de ces lignes si agréables à découvrir
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Une bien jolie histoire avec une morale exemplaire que l'on ne peut que souligner et à la fois regretter que leur manière de faire ne soit pas la normalité parce que si c'était le cas là vie serait plus douce. Le monde de l'amour de l'amitié de la tolérance du partage de la sincérité de l'écoute des autres.
:++11: !
coquelicot a écrit:
Une nouvelle fois merci cher Argos de ces lignes si agréables à découvrir
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage !
Une bien jolie histoire avec une morale exemplaire que l'on ne peut que souligner et à la fois regretter que leur manière de faire ne soit pas la normalité parce que si c'était le cas là vie serait plus douce . Le monde de l'amour de l'amitié de la tolérance du partage de la sincérité de l'écoute des autres. Une nouvelle fois merci cher Argos de ces lignes si agréables à découvrir
Et oui Coco, et toi et moi on est sensible à ça...
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Login : 31/01/2017
Localité : Les pieds sur terre, mais la tête dans les étoiles !
La petite rue à présent complètement désertée, de cet assez paisible village de campagne qui était encore profondément endormi à une heure aussi matinale de la journée, ne présentait à vrai dire plus le moindre intérêt pour le Ch'tit père Argos ! Qui, si il était tout à fait capable de rester des heures et des heures durant, en profonde admiration devant l'un de ces magnifiques et très harmonieux paysages (qu'ils soient champêtres, montagnards ou maritimes) que pouvaient assez souvent nous offrir « Dame Nature »... avait en revanche énormément de mal à pouvoir effectuer exactement la même chose à propos des « paysages » urbains qui eux, avaient été entièrement façonnés par la main de l'homme ! Tout juste pouvait-il admirer durant seulement quelque instants et avec un assez vif intérêt... la très belle façade d'un monument historique, ou bien celle d'une splendide cathédrale où alors, il pouvait prendre un réel et très malin plaisir à (et ce n'est qu'un simple exemple, pris parmi tant d'autres)... essayer de deviner le sens bien souvent caché, car à la fois extrêmement stylisé et hautement symbolique, que le ou les sculpteur(s) de l'époque avaient bien voulu donner aux très nombreuses (petites et parfois plus grandes) figurines qui d'une manière assez habituelle, se trouvent être représentées sur les frontons des parvis de ces véritables merveilles architecturales que sont les édifices religieux et/ou les bâtiments historiques du parfois très riche passé, de l'un de ces nombreux pays qu'il avait pu au cours de son existence d'inlassable « touriste-voyageur », visiter de par le si vaste monde. Mais là, en l’occurrence... il ne s'agissait que d'une bien simple et vraiment très banale ruelle qui pour l'instant, était entièrement vidée de ses habitant(e)s !
La salle du restaurant étant encore quasiment déserte à cette heure, son regard aussi acéré que celui d'un aigle en quête de nourriture, peu de temps après avoir quitté son nid très haut perché dans les parois rocheuses, s'était alors tout naturellement porté vers le comptoir du bar. Où durant le temps relativement bref (puisqu'il n'avait à vrai dire, pas beaucoup plus duré qu'une petite quinzaine de minutes) au cours duquel il avait plus ou moins « fait la gueule », ses amis avaient alors continué de gentiment papoter entre eux en lui tournant le dos. Mis à part René, le patron du « Café du Commerce », qui lui faisant face de derrière son comptoir où il régnait en maître absolu, s'était mis de temps en temps à jeter un petit coup d’œil vite fait, dans la direction du père Argos. Histoire d'essayer de déterminer ou plutôt de deviner, si l'inhabituelle tempête ayant plus ou moins rapidement pris l'allure d'un assez violent orage tropical, qui ce matin-là semblait bien affreusement régner à l'intérieur de la caboche du Ch'tit père Argos, avait enfin pu se calmer ?! Tout simplement de manière à ce qu'il puisse prendre l'initiative de lui demander de bien vouloir enfin rejoindre ses amis qui, et il en était quasiment sûr et certain le brave René, devaient déjà commencer à bien cruellement lui manquer ! Car il faut dire que René n'était pas seulement qu'un simple (façon de parler) « chanteur-musicien-cuisinier-patron de bar- restaurant » ! Oooh que non, alors ! René était bien plus, que cela ! Sous des apparences de vraiment tout doux, bien sage et très affectueux labrador ou bien brave et très dévoué Saint-Bernard, René avait le caractère « hyper-méga » bien trempé que l'on pouvait par exemple trouver chez les vraiment très fiers montagnards corses, savoyards ou même basques ! Naturellement doté d'un formidable instinct qui chez lui était quasiment inné, et d'un goût assez prononcé pour les relations humaines... le très fin psychologue qu'il était, avait été capable en seulement quelques assez courtes semaines de présence en ce bien sympathique village... de non seulement gagner la confiance d'un assez grand nombre de ses habitant(e)s. Mais également de cerner le véritable profil caractérisant toutes et tous les client(e)s qui étaient devenu(e)s à la fois des habitué(e)s et de véritables ami(e)s !
Mais attention, cependant... assumant entièrement le risque de perde une partie de sa clientèle d'habitué(e)s et tout en ayant gardé en mémoire et avec une assez vive émotion, la bien belle manière dont un assez grand nombre de villageois(es) les avaient, son épouse et lui-même, admirablement hyper bien accueillis au sein de leur petite communauté... strictement aucune compromission n'était cependant possible chez lui ! Car l'odieuse trahison, le mensonge éhonté, la vile calomnie, l'extrême méchanceté ou/et les porteurs et porteuses de regards de travers et aux inamicales poignées de main fuyantes à la façon de visqueuses anguilles, n'avaient absolument aucun droit de cité dans son monde et de ce fait, dans l'antre hyper bien gardée du père René ! Un certain sens de la tolérance, la franche camaraderie et l'extrême loyauté, la grande gentillesse et la très belle amitié, le profond sens de l'honneur et l'immense respect de la parole donnée, étaient les seules et uniques valeurs qu'il fallait absolument détenir, pour mériter son immense et inconditionnel respect, et donc arriver à faire partie du cercle extrêmement rapproché et intime, de ses véritables ami(e)s ! Principale raison pour laquelle d'ailleurs, si le grand et très costaud René écoutait toujours avec un très vif intérêt toutes les discussions (auxquelles il prenait d'ailleurs, assez souvent part) qui avaient lieu au comptoir de son bar... cet intérêt devenait alors bien moindre si ce n'est carrément feint, quand celles-ci devenaient quelquefois « ultra-hyper-méga » animées, lorsqu'elles prenaient le très délicat et parfois bien affreusement terriblement embourbé très tortueux chemin, qui menait vers les « sujets politiques » ! Il se mettait alors à seulement les écouter d'une oreille plus ou moins distraite et se gardait surtout bien, d'intervenir ! Pas vraiment parce qu'il n'avait strictement aucune opinion sur la question ! Oooh non, loin de là ! Mais tout simplement parce que... éprouvant déjà à la base, une certaine répugnance teinté d'une extrême méfiance à l'égard du monde de la politique en générale. Il ne ressentait strictement aucune véritable empathie envers n'importe lequel ou laquelle des hommes et des femmes politiques existant(e)s dans le monde actuel ! Et dont le type de comportement que ces gens-là pouvaient bien avoir dans la vie de tous les jours, lui semblaient être à des centaines de milliards d'années-lumière de celui de son épouse, du sien, mais également de celui de leurs véritables meilleur(e)s ami(e)s ! On pouvait aisément dire, que tout en étant vraiment de très fiers patriotes aimant par dessus-tout leur pays... René et son épouse étaient vis-à-vis de la politique, ce que l'on pourrait (par similitude envers la religion) appeler, de véritables « athées » !
De ce fait et pour toutes ces raisons, René était en fait, une sorte d'homme au caractère un peu hybride ?! Car à la fois marqué, par... une bien douce et extrême gentillesse, et... une extraordinaire et véritablement peu commune force de caractère ! Avec laquelle il se faisait absolument respecter tout autour de lui, en utilisant la réellement très efficace méthode qui est celle, d'une « main de fer, dans un gant de velours » !Raison pour laquelle il avait d'ailleurs pu très rapidement gagner l'absolue confiance, la très grande estime et l'amitié sans faille, des anciens marins Loïck et Jacques. Car le caractère, et surtout le comportement de l'amigo René, qui ne se contentait certainement pas de belles et cependant assez vaines paroles qui pouvaient très facilement s'envoler et s'éparpiller au gré du vent, mais uniquement d'actes absolument vérifiables... avaient alors immédiatement séduit les deux anciens marins. Puisque ayant tout les deux été ce que l'on pouvait appeler des « hommes de commandement », qui durant leurs assez longues carrières respectives, avaient dû en permanence gérer le travail ou avoir sous leurs ordres, plusieurs dizaines voire centaines d'hommes (et parfois également de femmes)... ils avaient alors immédiatement compris que cet homme là, avait réellement la « trempe nécessaire » pour leur permettre de pouvoir le considérer, comme étant absolument l'un des leurs !
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Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage !