Oh oui je m'en souviens de Lothar. Dans notre bois d'épicéas derrière la maison, 176 arbres sont tombés comme des fêtus de paille. On avait l'impression de voir un jeu de domino. Un arbre poussait l'autre et le plus bizarre c'est qu'on entendait pas de bruits quand ils tombaient, on n'entendait que la vent. Nous avons travaillé pendant des semaines avec mon beau père pour débarrasser le bois, nettoyer le terrain. Je ne voudrai pas revivre ça encore une fois
ébé ma pestoune nous au sud ouest on n'y a échappé mais en 2009 on a eu la tempête Klaus dans les Landes !!! une cata ! Mon avenue était en dessous dessus ... mon jardin un dépotoir ... toute une nuit seule à attendre dans la cuisine et le noir !
Les Landes ont payé un lord tribut lorsque Klaus s’est abattue sur le département, le 24 janvier 2009. Retour en images sur les ravages :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La capitale landaise encore, avec le parc Jean-Rameau ravagé. L’entrée est strictement interdite au public (photo du 26 janvier). PASCAL BATS [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les lignes ferroviaires sont également désencombrées. Sur cette photo du 27 janvier, les pompiers de Morcenx sont aidés par des militaires venus de Limoges pour dégager la ligne Morcenx – Mont-de-Marsan. Le Lievre Nicolas [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les forestiers s’affairent aussi dès les premiers jours. Le 27 janvier, nous les voyons ramasser les pins au sol, aux alentours de Castets. PHILIPPE SALVAT [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La chute des arbres obstrue les axes de circulation. Les actions de nettoyage commencent dès le 24 janvier et il faut faire au plus vite car de nombreuses familles sont privées d’eau et d’électricité. Ici près de la commune de Luglon. Le Lievre Nicolas [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Après le passage de la tempête Klaus, c’est la consternation. De nombreux dégâts sont à déplorer. Ici, la Midouze en crue, à Mont-de-Marsan, submerge les voitures garées (photo du 24 janvier). NICOLAS LE LIEVRE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Des routes sont coupées. Ici la route de Tercis à Dax (photo du 24 janvier). DAVID LE DEODIC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]A Mimizan plage, les maisons du front de mer sont les premières souffre-douleur des bourrasques de vent (photo du 25 janvier) ALEXANDRE SIOC’HAN DE KERSABIEC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ici le nettoyage des routes dans la ville Dax (photo du 25 janvier). DAVID LE DEODIC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Toujours à la résidence La Pignada, certaines voitures n’ont pas résisté (photo du 24 janvier). DAVID LE DEODIC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un renaissance… Trois ans après Klaus, en 2012, le reboisement démarre enfin significativement dans la région, sur la base d’un rythme annuel de 35.000 hectares. Il doit se poursuivre jusqu’en 2017. Ici, entre Sabres et Labrit. LOIC DEQUIER [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Et pour ces forestiers, ce n’est que le début. Un mois après le passage de Klaus, l’estimation de la Chambre d’agriculture est de 45 millions de mètres cubes de bois à terre à cause des vents violents. Ce bois va être stocké dans d’immenses aires comme ici à Solférino. Cette photo, prise un an après la tempête, montre l’étendue du ravage. DAVID LE DEODIC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Toujours à Mont-de-Marsan, la toiture du lycée Despiau s’est littéralement envolée (photo du 25 janvier). PASCAL BATS [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ici sur la commune de Lüe (photo du 25 janvier). ALEXANDRE SIOC’HAN DE KERSABIEC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]A Dax, le parc de la résidence La Pignada est détruit. Les arbres couchés font de nombreux dégâts (photo du 24 janvier). DAVID LE DEODIC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]A Seignosse, 13 villas sont endommagées par la chute des pins avoisinants (photo du 25 janvier). XAVIER GES [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ici sur la commune de Sabres (photo du 31 janvier) DAVID LE DEODIC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les dégâts sur une maison à Pouillon (photo du 25 janvier). DAVID LE DEODIC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Klaus ne fait pas que des dégâts matériels. La forêt est dévastée après son passage et de nombreux pins vont tomber sous les vents violents (entre 150 et 170 km/h). Lieu non précisé (photo du 27 janvier). PHILIPPE SALVAT [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Après les ravages de Klaus, l’heure est aux réparations et au déblayage. Les lignes électriques ont beaucoup souffert. Sur cette photo, les employés d’EDF interviennent sur une ligne moyenne tension (63.000 volts) au milieu de la foret, près de Lüe (photo du 25 janvier). Le 24 janvier au matin, 200.000 foyers Landais se réveillent dans le noir, soit plus de 90% des abonnés à EDF. ALEXANDRE SIOC’HAN DE KERSABIEC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La côte aussi a souffert. L’océan est toujours déchaîné, le 24 janvier, après le passage de la tempête. PHILIPPE SALVAT [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ici entre Rion-des-Landes et Escourse (photo du 27 janvier). PHILIPPE SALVAT [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]A Contis-Plage, quelques jours après (le 31 janvier) le passage de Klaus, l’océan retrouve son rythme normal, laissant derrière lui des vagues de déchets. DAVID LE DEODIC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ici sur la commune de Rion-des-Landes (photo du 25 janvier). PHILIPPE SALVAT [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Encore à la résidence La Pignada, un autre véhicule victime des pins (photo du 24 janvier). DAVID LE DEODIC
Ah! oui alors si je m'en souviens de cette tempête de 1999, j’étais chez moi sur l’Île d'Oleron, en famille, le vent s'est levé vers 18h30. Habitant une île, nous sommes habitués aux vents quelquefois violents bien sur, mais ce soir là, il se passait quelque chose d’étrange, de différent, les bourrasques étaient d'une puissance inhabituelle, et impressionnantes, les arbres remuaient dans tous les sens, comme nous n'avions jamais vus. je suis sorti dehors, pour voir, pour ressentir ce qu'il se passait, des branches, des objets volaient sous la puissance du vent et j'ai compris qu'il allait se passer quelque chose d'exceptionnel, de rare....la tempête a duré toute la nuit, nous sommes restés éveillés, habillés, prêts a quitter la maison en cas de nécessité, mais pour aller ou?..dehors la puissance du vent a atteint les 220km/h, impossible de sortir.... Nous n'avions plus d’électricité, plus d'eau, dans le noir complet. Ce n'est qu'au petit matin quand la tempête s'est enfin calmé, que nous avons constaté l’ampleur des dégâts qui n’étaient que matériel, mais considérables...mauvais souvenir!
Nous, on a subi le naufrage de l'Erika! Pétrolier affrêté par la société Total! une nappe de 15 km de long pour 3000 tonnes de fioul lourd
Nous avons eu du goudron sur toute la côte.. les mouettes mourraient dans d'atroces souffrances dans le mazout et la plage était dans un état lamentable,tuant des dizaines de milliers d'oiseaux et ravageant la faune et la flore marines.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] On a appelé çà: la marée noire trop triste...
Je me souviens de la Marée Noire. Des amis sont partis sur la côte comme de nombreux Français pour aider au démazoutage des oiseaux et des côtes. Une catastrophe écologique qui a eu hélas des précédents.
Je me souviens de la Marée Noire. Des amis sont partis sur la côte comme de nombreux Français pour aider au démazoutage des oiseaux et des côtes. Une catastrophe écologique qui a eu hélas des précédents.
Oui, en effet!! Beaucoup de jeunes et moins jeune sont aidé au démazoutage.... C'était vraiment l'horreur... Tout était noir ...On ne reconnaissait plus notre côte! Il aura fallu quelques années avant que tout redevienne propre!
J'ai vécu cette tempête en direct, J'ai vécu des moments très difficiles, à un moment notre vie était en danger. Je ne dis pas cela à la légère. J'en avais parlé il y a longtemps de çà chez Lydie je crois
Les détails seraient longs à donner. Les dégâts ont été importants en Aquitaine ainsi que dans d'autres départements de France Au pied de l'immeuble de l'un de mes enfants, ou nous nous étions réfugiés une partie de la nuit (sans dormir) Au pied de l' immeuble une femme est décédée, dans sa voiture, écrasée sous un arbre. (Pessac) La pancarte de Casino est venue s'écraser contre une rembarde en face de l'immeuble. L'amie de ma fille (immeuble proche) et d'autres avaient mis des matelas contre les fenêtres ... Mon mari avait coincé les fenêtres de l'appartement (malgré les volets) avec ce qu'il pouvait - ils menaçaient de s'arracher (les volets) etc ...
Mon mari a un moment de la nuit, a tenu à ce que nous partions de l'immeuble, inquiet pour une partie de nos enfants que nous ne pouvions joindre. La tempête n'était pas terminée, les rafales de vent étaient moins rapprochées et pourtant. Et pourtant ... toutes les routes, et la rocade étaient coupées, des arbres partout. Chaque route connue était impraticable, arbres, poteaux électriques ... au sol. Enfin nous avons trouvé une route. A Canejan le doit d'une école était arraché. Nous avons continué .. en prenant des chemins de traverse ou les pins n'étaient pas. Enfin ... une échappée de courte durée ... Le vent soufflait encore très fort. Notre voiture s'est embourbée, ainsi que celle d'une autre personne ... Nous avons continué à pied .. Sous couvert des pins par endroit. Et là c'était l'horreur. Nous avons du passer dans un champ ... puis un fossé - je suis tombée et mon mari a chuté derrière moi .. Il est tombé sur moi .. Puis nous avons couru ... là ou il n'y avait pas de pins au sol Ensuite nous avons trouvé refuge ... Mon mari m'a laissée .. chez des riverains ... Et a voulu seul continuer à travers pins et fils électriques (il n'y avait plus d'électricité) Il avait une lampe torche ... Il a pu enfin rejoindre notre chez nous ... etc sans précision
Les dégats étaient importants ... que ce soit sur notre terrain de travail et la maison d'habitation
Mon fils a l'heure ou la tempête s'est levée était dans l'atelier Toutes les fenêtes ont éclatées ... Ensuite nos jeunes se sont réfugiés dans la maison ... et comme tous jeunes se sont endormis
Un pan de la maison était arraché ... Une chambre inutilisable - le matériel en tout ... trempé (pas grave car ce n'était que du matériel)
Les toits des hangars pour certains avaient volé sur la route .. Et dans un champ voisin ... Etc
Des pins étaient au sol - mais nos enfants étaient vivants ainsi que le voisinage ...
Comme d'autres , tant d'autres nous avons manqué d'eau quelques jours, ainsi que d'électricité ... Mon mari avait deux groupes, plus tard il les a prêtés .. Dans les landes également tout était ravagé ... Ainsi que dans les forêts de Gironde
La tempête ensuite a traversé la France pour l'Est Dans la région de mon lieu de naissance, Un homme est décédé également écrasé sous un arbre. C'était le compagnon de vie de quelqu'un que je connaissais très bien .... !
La tempête de 1999 marquera les esprits à jamais. J'ai connu celle de 2003 et de 2009 en Gironde également Un peu moins violentes - mais .. assez choquantes ....
Ce texte est trop long, Mes textes sont parfois trop longs excusez moi.
Mais comment revivre un tel moment sans l'exprimer en parti? Je ne sais pas le faire.
« Les vertus réelles excusent et plaignent ~ les fausses vertus accusent et déchirent » Paul Thiébault
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lalain
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Merci de votre amitié
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Un grand merci pour ta fidélité et pour ta gentillesse
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J'ai la joie de vous annoncer que votre assiduité a été récompensée
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De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
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nous au sud ouest on n'y a échappé mais en 2009 on a eu la tempête Klaus dans les Landes !!! une cata ! Mon avenue était en dessous dessus ... mon jardin un dépotoir ... toute une nuit seule à attendre dans la cuisine et le noir !
