Des scientifiques ont annoncé ce lundi dans les Comptes-rendues de l'Académie américaine des sciences avoir identifié une molécule liée à l'hormone mâle de testostérone susceptible de protéger contre la sclérose en plaques.
Des chercheurs ont identifié avec des expériences sur des souris une molécule dont la production est liée à l'hormone mâle testostérone qui paraît protéger contre la sclérose en plaques, une maladie auto-immune touchant les femmes trois à quatre fois plus que les hommes. Quand les rongeurs femelles, manipulées génétiquement pour souffrir de l'équivalent de la sclérose en plaques humaine, ont été traitées avec cette molécule protectrice, leurs symptômes ont disparu, expliquent ces scientifiques dont la découverte est publiée lundi dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).