Le "cerveau" du "casse du siècle" avait la langue trop bien pendue
On peut être le cerveau du "casse du siècle" et avoir la langue trop bien pendue: pour avoir trahi dans un livre son propre rôle dans l'attaque de la Société Générale de Nice en 1976, une figure du banditisme se retrouve au tribunal. C'est aux côtés de ses enfants et de sa femme, également prévenus, que l'auto-proclamé "cerveau" Jacques Cassandri s'est avancé lundi, libre, à la barre du tribunal correctionnel de Marseille. Lunettes rectangulaires, veste de costume, Cassandri se présente comme un simple "retraité". Déjà condamné pour proxénétisme, pour trafic de drogue lors du démantèlement d'un réseau de la French Connection avec l'Amérique du Sud au début des années 1970 ou encore pour extorsion, il est pourtant considéré comme un important financier du "milieu" marseillais.