Compter chaque euro", "accepter chaque boulot" : Christophe, 48 ans, bénéficiaire du RSA depuis quatre ans raconte un quotidien de "privations", se disant "heurté" par le débat actuel sur la "responsabilisation" des plus démunis.
"C'est faux de dire que les gens au RSA ne font rien. Moi, je ne sais pas ce que c'est de refuser du boulot", témoigne à l'AFP ce presque quinquagénaire, suivi dans un centre d'accompagnement social RSA géré par l'association Aurore. Ancien comédien dans une troupe de théâtre du sud de la France, Christophe "monte" à Paris en 1998 pour faire carrière. Non sans mal : figurant, silhouette, s'il décroche de tout-petits rôles dans des publicités ou des séries, il peine à se faire connaître et ses cachets sont chiches.
"C'est faux de dire que les gens au RSA ne font rien.
Pourtant y en a
Il y a dans mon quartier qui fait partie du top 10 des plus pauvres de ma région (administrative) j'en connais. Ils et elles sont dans un tel état qu'ils et elles sont incapables de travailler : le moyen de faire baisser le nombre de RSAstes est d'arrêter de durcir sans fin les conditions d'invalidité. Et avant s'interroger d'où viennent (quel " parcours de vie " ) ces RSAstes et invalides (pas eu une vie heureuse mais comparé à ces personnes là, je n'ai vraiment jamais eu envie de me plaindre...).