Découvrons, maintenant, la logique physiologique du stress.
La vie humaine nécessite une dépense d'énergie.
Cette énergie provient d'une production de l'organisme, qui fournit également des déchets.
Le sang permet de véhiculer une partie de ces déchets sous forme de gaz carbonique.
Les poumons permettent au sang d'échanger le gaz carbonique contre de l'oxygène.
Le sang, régénéré, transporte cet oxygène, notamment, vers les viscères.
Les viscères utilisent l'oxygène pour assurer la combustion lente de la nutrition et de la reproduction.
Toute combustion comporte trois éléments : un combustible, de l'oxygène, et de la chaleur.
Cette combustion se traduit par une dépense d'énergie calorifique.
La quantité de chaleur produite par les combustions lentes de l'organisme est le métabolisme.
Le métabolisme est proportionnel à la quantité de gaz carbonique éliminée.
C'est la glande thyroïdale qui régule le métabolisme viscéral.
Toute perturbation du métabolisme se traduit par des troubles, des dérangements, des désordres.
L'ensemble des perturbations métaboliques et viscérales constituent ce qu'on appelle le stress.