Voici ce que racontait le père du père de mon grand-père. Du temps d’avant le temps, bien avant la création de la terre, des étoiles et des enfants du monde, l’univers n’était qu’une énorme citrouille ! Une cucurbitacée, car c’est ainsi le nom que l’on donne à la citrouille, si volumineuse, si démesurée, si vaste, si massive que notre esprit ne pouvait en imaginer les contours.
A l’intérieur de cette cucurbitacée, joufflue et dorée come une brioche, il y avait, en haut, un ciel luminescent, en bas, un verger aux fruits délicieux et un jardin fleuri de légumes.
Pour s’occuper de ce jardin, ne vivait là, qu’un seul homme, un très vieil homme, grand comme une asperge, mince comme un haricot vert, les cheveux couleur carotte, des yeux noisette, un teint de navet avec sa peau ridée, fripée comme une vieille pomme.
De part son âge avancé, et grâce à ses particularités végétales, cet homme connaissait le langage, subtil, des fleurs, des fruits et des légumes. Au milieu de ce paradis, au cœur même de ce lieu de délices, il cultivait et faisait s’épanouir des citrouilles sacrées.
Le père du père de mon grand-père racontait que ces divins potirons contenaient tout le savoir et toute la sagesse du monde et qu’un jour, un monde nouveau naîtrait de leurs graines. Le vieil homme savait-il cela ? Le conte n’en dit rien.
Chaque automne, le vieux jardinier ramassait ses citrouilles, les fendait en deux, séparait la chair des graines et mettait celles-ci à sécher. Plus tard, il en sèmerait une partie et se nourrirait du restant. On raconte que c’est, peut-être, grâce à ces graines qu’il était immortel.
Un automne, la récolte des citrouilles fut si abondante et si généreuse que le vieil homme dut les entasser dans un recoin de l’énorme cucurbitacée. Quand il eut placé au sommet de la pile, la dernière citrouille, celle-ci perdit l’équilibre et chavira, fut entrainée à terre et se mit à rouler, rouler si loin qu’elle jaillit de la cucurbitacée, tomba dans le vide et resta suspendu, dans l’espace.
La terre venait de naître. Elle était si belle que le soleil se mit à danser, pivotant sur lui-même et tournoyait autour d’elle ; si belle que les vents accoururent de bout du monde, pour la caresser ; si belle que la lune, la nuit, l’éclaira afin que puissions l’admirer. Les années passaient et les saisons défilaient.
Un jour de printemps, alors que le vieil homme s’apprêtait à semer ses graines de citrouille, il tomba dans le chemin de terre boueux et glissant, qui menait au potager.
Sa corbeille se renversa et les graines qu’elle contenait s’envolèrent, emportées par le souffle du vent comme une nuée de criquets.
Elles se dispersèrent dans l’espace, aux quatre coins de l’univers. Les étoiles venaient de naître.
Et les enfants du monde, comment sont-ils nés ? A cela, le père du père de mon grand-père répondait que la terre était venue au monde, les étoiles s’éveillaient à la vie, il ne restait plus au temps qu’à s’écouler, à se dérouler et que l’amour ferait le reste. Car c’est bien de l’amour que sont nés les enfants ? Ainsi sont nés, la terre, les étoiles et les enfants du monde.
« de Henri Conteur professionnel et Principal Adjoint de collège » du livre de Zohra Guillaume dans Fraternité… Au pied du Mur ! Ed Lacour
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merci ma Pestoune tu vois au lieu de mettre le blabla habituel je vais recopier ton conte , il a 8 ans et je pense qu'il va l’apprécier, et, si ce n'est pas lui, ma fille qui est prof ou mon gendre docteur apprécieront
(De Jean-Claude RENOUX écrivain, conteur d’après un conte russe)
Il était une fois une grand-mère qui habitait seule dans la forêt. La grand-mère était triste ce soir-là : c’était la nuit de Noël et ce n’est pas bien gai de passer un Noël seule. Pour passer le temps, la grand-mère se mit au piano.
Ce que la grand-mère ignorait, c’est qu’elle n’était pas seule dans la forêt ce soir-là. On entendit le piano !
Elle entendit frapper :
- Toc, toc, toc
- Qui est là, dit la grand-mère ?
Quelqu’un répondit :
- Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n’est pas un temps à laisser, Hiiiiiiiiiiii, un cheval dehors !
La grand-mère ouvrit la porte, le cheval entra. Pauvre cheval ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère le sécha avec une couverture, elle lui donna à manger du foin, et une fois bien sec, bien repus, le cheval se coucha non loin de la cheminée.
La grand-mère se dit :
- Je vais pouvoir rejouer du piano.
Non, non, non. Elle entendit frapper de nouveau :
- Toc, toc, toc
- Qui est là, dit la grand-mère ?
Quelqu’un répondit :
- Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n’est pas un temps à laisser, gron-gron-gron, un cochon dehors !
La grand-mère ouvrit la porte, le cochon entra. Pauvre cochon ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère le sécha avec une serviette, elle lui donna à manger des glands et des pommes de terre, et une fois bien sec, une fois bien repus, le cochon se coucha non loin de la cheminée, à côté du cheval.
La grand-mère se dit :
- Je vais pouvoir rejouer du piano.
Non, non, non. Elle entendit frapper de nouveau :
- Toc, toc, toc
- Qui est là, dit la grand-mère ?
Quelqu’un répondit :
- Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n’est pas un temps à laisser, wouf, wouf, un chien dehors !
La grand-mère ouvrit la porte, le chien entra. Pauvre chien ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère le sécha avec une serviette, elle lui donna à ronger un os, et une fois bien sec, bien repus, le chien se coucha non loin de la cheminée, à côté du cheval et du cochon.
La grand-mère se dit :
- Je vais pouvoir rejouer du piano.
Non, non, non. Elle entendit frapper de nouveau :
- Toc, toc, toc
- Qui est là, dit la grand-mère ?
Quelqu’un répondit :
- Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n’est pas un temps à laisser, miaouuuuuuuu, un chat dehors !
La grand-mère ouvrit la porte, le chat entra. Pauvre chat ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère le sécha avec une serviette, elle lui donna un peu de lait, du poisson, et une fois bien sec, bien repus, le chat se coucha non loin de la cheminée, à côté du cheval, du cochon et du chien.
La grand-mère se dit :
- Je vais pouvoir rejouer du piano.
Mais les animaux soupiraient !
- Que vous arrive-t-il, dit la grand-mère ? Je vous ai ouvert ma porte, je vous ai séchés, je vous ai donné à manger, vous avez un coin de cheminée pour passer la nuit, vous êtes bien ingrats !
- C’est que, dirent les animaux, c’est Noël, on voudrait bien qu’il se passe quelque chose d’autre !
La grand-mère réfléchit, puis elle chanta un chant de Noël.
Le père Noël apparut. Il avait fini sa tournée et il ne lui restait rien pour les animaux.
Mais il a soufflé sur le cheval, et le cheval s’est endormi. Il a rêvé du pays des chevaux, un pays où l’herbe vous arrive jusqu’au cou, de l’herbe odorante, savoureuse, hummmmmm ! Et des rivières parfumées où caracoler !
Le père Noël a soufflé sur le cochon, et le cochon s’est endormi. Il a rêvé du pays des cochons, un pays avec de la boue partout, et des glands gros comme des œufs, et des champignons délicieux qu’on appelle des truffes, tellement nombreux qu’on marchait dessus.
Le père Noël a soufflé sur le chien, et le chien s’est endormi. Il a rêvé du pays des chiens, un pays où il y a des arbres à os, il suffit de tendre le cou pour en attraper autant qu’on en veut, et des buissons à croquettes.
Le père Noël a soufflé sur le chat, et le chat s’est endormi. Il a rêvé du pays des chats, un pays où les souris sont si nombreuses qu’elles se jettent dans vos pattes, et les rivières, ce n’est pas de l’eau qui coule, non, non, non, c’est du lait !
Le père Noël est reparti, et la grand-mère se dit :
- Je vais pouvoir rejouer du piano.
Non, non, non. Elle entendit frapper de nouveau :
- Toc, toc, toc
- Qui est là, dit la grand-mère ?
Quelqu’un répondit :
- Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n’est pas un temps à laisser, un grand-père dehors !
La grand-mère ouvrit la porte, le vieux de la forêt entra. Pauvre vieux ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère lui donna une serviette pour se sécher, elle lui offrit un bol de soupe. Ils se regardèrent. Ils se plurent. Ils se marièrent. Ils n’eurent pas d’enfants, ils étaient trop vieux pour ça, mais ils eurent plein d’animaux : des chevaux, des vaches, des chèvres, des moutons, des cochons, des chats, des chiens, des hamsters.
Et ils ne passèrent plus jamais un Noël seuls !
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Le printemps vient d’arriver. Un vieil homme et son petit-fils descendent prudemment la côte escarpée. Ils cherchent des moules. Tandis que l’enfant scrute les rochers, il devine un léger mouvement en contrebas. C’est alors qu’il voit le phoque. Il distingue à peine son corps, dont la couleur ardoisée se confond avec celle des rochers, mais il remarque une tache rouge sur son ventre. « Regarde, Grand-père, crie l’enfant. Il est blessé. » « Mieux vaut ne pas s’en approcher », dit Grand-père. Et de loin, ils l’observent en silence. Le phoque a l’air paisible, il semble savourer les premiers rayons du soleil, alors l’enfant se remet à chercher des moules. Quand son regard se pose de nouveau sur le phoque, la tache écarlate a fait place à une petite forme immaculée, lumineuse. Un bébé phoque plus blanc que neige vient de naître. Il se blottit contre sa maman. « Vite, Grand-père, murmure l’enfant, allons leur chercher du poisson. » Le printemps avance, les journées sont plus longues, le vieil homme et l’enfant vont souvent regarder les phoques. Le bébé a mué, et il a maintenant la couleur des rochers. Il rampe jusqu’au bord de l’eau pour regarder sa mère pêcher. Il sait que l’enfant et le vieil homme l’observent pendant qu’il se chauffe au soleil. Été Au tout début de l’été, l’enfant voit la maman phoque pousser son bébé dans la mer. Le jeune phoque est saisi d’affolement au contact de l’eau glacée. Il disparaît sous les flots, mais ses nageoires et sa queue le propulsent naturellement vers la surface et sa tête jaillit bientôt hors de l’eau. Maintenant, sa mère plonge à son tour, et ensemble, ils nagent en décrivant des cercles, ils plongent, ils vrillent, ils dessinent des boucles et des volutes, ils tracent des spirales dans les profondeurs de l’océan. Lorsque la tête du bébé phoque jaillit de nouveau hors de l’eau, l’enfant applaudit, et le jeune phoque se tourne vers lui. Automne L’automne est déjà là et l’enfant n’a plus revu le phoque. Un soir, il descend au port retrouver son grand-père qui rentre de la pêche. Il aperçoit sa vieille camionnette. La portière est restée ouverte, et une sonate de Beethoven imprègne l’air tout entier. Grand-père regarde fixement l’eau au clair de la lune. Un visage barbu le fixe à son tour, semblable à un reflet dans le miroir du port. Grand-père lance au phoque un poisson, puis un autre. L’enfant regarde le miroir se brouiller, puis s’éclaircir et se brouiller de nouveau dans la nuit voilée de musique. Hiver L’enfant brave les vents violents de l’hiver pour aller à l’école. Pendant ce temps, le jeune phoque apprend les leçons de la mer. Il nage souvent seul, loin de sa maman, il explore la côte. Il adore les jours de forte houle, quand les vagues déferlent, scintillantes de poissons. Il plonge alors profondément, puis il relève la tête pour voir les poissons se profiler sur le ciel. C’est ainsi qu’il a appris à pêcher. Il a aussi appris à dormir dans la mer, en flottant telle une bouteille, avec juste le nez hors de l’eau. Mais plus que tout, il aime se retrouver avec les autres jeunes phoques sur les rochers, et sentir sur sa peau le soleil et le vent. Printemps Le sol est tapissé de fleurs sauvages. Le printemps est de retour sur la côte. L’enfant et son grand-père aussi. Mais le jeune phoque n’est pas au rendez-vous. La maman phoque nage tout de même jusqu’au port. Elle n’a pas oublié la soirée de l’automne dernier. « Dis, Grand-père, sais-tu pourquoi le jeune phoque n’est pas avec sa maman ? » demande l’enfant. « La mer a été en furie tout l’hiver, les tempêtes se sont succédées, peut-être n’a-t-il pas survécu ? » répond tristement Grand-père. Été Depuis que la douceur printanière s’est muée en une chaleur estivale, l’enfant va chaque samedi à l’école de surf. C’est un excellent nageur, et au terme d’un long entraînement, il est prêt, ainsi que les autres élèves, à se « jeter à l’eau ». Un jour de beau soleil, il se repose sur sa planche qui ondule doucement au gré de la houle, quand brusquement il perçoit une sorte de remous. Une masse sombre se dirige vers lui, elle décrit des cercles, elle dessine des boucles et des volutes. Et voici qu’enfin le luisant visage du jeune phoque surgit tout près du sien. La mer s’agite. L’enfant regarde les longues lames se dresser contre l’horizon, telles d’immenses remparts. Le phoque épouse les ondulations de l’eau. Les vagues déferlent maintenant en rouleaux réguliers. Ils chevauchent la troisième vague, qui les porte jusqu’à la côte. Tout l’après-midi, l’enfant et le phoque chevauchent inlassablement les vagues. Puis le phoque disparaît brusquement. Le garçon le cherche du regard, avant de laisser une magnifique vague l’emporter jusqu’à la plage. Le lendemain, au moment où la marée atteint son niveau de la veille, le jeune phoque fait son apparition. Et de nouveau, l’enfant et le phoque recommencent à chevaucher inlassablement les vagues. L’enfant n’arrive pas à détacher ses yeux du jeune phoque, qui danse et ondoie et ondule avec les vagues. Et tandis qu’il le regarde, la vague qu’il chevauche se brise et l’enfant est violemment projeté dans la mer. Sa tête heurte un rocher, et l’eau salée et sableuse lui emplit le nez et la bouche. Il coule à pic, aspiré par les grandes profondeurs. Les ténèbres vont l’engloutir... Mais il éprouve une étrange sensation, comme une pression contre son dos. Il distingue maintenant la lumière du soleil, il approche de la surface de l’eau, le phoque est sous lui, qui le pousse. Dans un ultime effort, le phoque fait basculer l’enfant sur sa planche. L’enfant s’y agrippe et la vague suivante le porte jusqu’au rivage. Ses amis se pressent autour de lui, ils veulent s’assurer que tout va bien. L’enfant a juste besoin de reprendre son souffle. L’après-midi suivant, et chaque jour de ce long été caniculaire, l’enfant fait du surf avec le phoque. Hiver Le magnifique été a fait place au pire des hivers. La tempête fracasse les rochers, la mer se déchaîne à gros bouillons de sable et de pierre. La plage est déserte. Nul phoque ne s’y aventure. Printemps Le sol est tapissé de fleurs sauvages, le printemps est de retour sur la côte, l’enfant aussi, mais sans son grand-père. L’enfant et ses amis ont longuement parcouru la côte dans l’espoir d’apercevoir les phoques, mais en vain. Été Durant les longues soirées d’été, l’enfant se met à pêcher sur le quai, comme jadis le faisait son grand-père, assis sur les marches de l’embarcadère. Un soir qu’il regarde la mer brasiller sous la nuit, deux têtes luisantes trouent la surface de l’eau. L’enfant exulte en reconnaissant son ami le phoque, il est devenu aussi barbu que l’était son grand‑père. Un bébé phoque l’accompagne. L’enfant sourit. Il sait qu’ils recommenceront à chevaucher les vagues l’été prochain, et tous les étés qui suivront. Et peut-être qu’un jour, devenu à son tour grand-père, il se promènera le long des falaises avec ses petits-enfants, et ils regarderont ensemble les phoques.
Michael Foreman L’enfant et le phoque Paris, Éd. Kaléidoscope, 1996
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Il y a bien longtemps, avant l’arrivée du premier homme blanc sur le Nouveau Continent, Lalita, une jeune indienne, se réveilla un matin en tremblant : elle venait de faire un cauchemar. Elle avait rêvé que de majestueux oiseaux blancs traversaient l’océan, accompagnés d’un vent si fort que les arbres se courbaient sous son passage. Elle avait même entendu la forêt pleurer. ― Que veut dire tout ceci ? demanda-t-elle à ses parents. Ni son père ni sa mère ne surent lui expliquer. ― Ce n’est qu’un rêve, Lalita, dit son père. Ne t’inquiète pas, ma fille. Mais un jour, peu de temps après ce curieux rêve, alors qu’elle contemplait l’horizon, Lalita crut deviner au loin de grands oiseaux blancs au-dessus de la mer qui volaient vers elle. Hélas, ce n’étaient pas de majestueux oiseaux mais les voiles blanches d’imposants navires, et à leur bord se trouvaient de mystérieux individus. Lalita eut un frisson, son rêve devenait réalité. Les hommes de l’océan mirent pied à terre. Ils possédaient des haches et ne montraient aucun respect pour la forêt. Ils ne prêtèrent pas attention aux Indiens qui, eux, aimaient les arbres et comprenaient leur langue. Alors les hommes blancs se mirent à abattre les arbres de la forêt, un à un. Ils traînaient les arbres morts jusqu’à leurs navires, laissant la terre seule et désolée. La forêt disparue, il ne restait à Lalita que ses yeux pour pleurer. Il n’y avait plus âme qui vive dans la forêt, ni ours pataud ni oiseau gracieux. Le peuple indien aussi fuyait, les vieillards soutenus par leur canne et les bébés dans les bras de leur mère. Lalita ne voulait pas s’enfuir. Son cœur lui disait de rester auprès de ses arbres bien-aimés et de ne pas les abandonner. ― Je vous rejoindrai plus tard, promit-elle à sa mère. Lalita se réfugia dans une grotte. Terrifiée et désespérée, elle vit les hommes blancs détruire la forêt. Elle entendit aussi des sanglots d’enfants. En réalité, c’étaient les cris de douleur des arbres sous les coups de hache. Lalita sentit son cœur se briser. Lalita regarda et écouta jusqu’à ce que les hommes blancs emportent le dernier arbre et disparaissent enfin à leur tour. Elle sortit de son refuge à la tombée de la nuit. Dans le ciel, les étoiles brillaient tels des diamants. Les reflets saphir, rubis et émeraude de l’aurore boréale caressaient les cimes des montagnes. Mais Lalita ne voyait rien de ce spectacle. Elle pleurait sa forêt dont elle avait connu chaque arbre. Elle pleurait la terre meurtrie qui avait autrefois abrité son peuple. Et ses larmes l’empêchaient aussi de voir le croissant argenté de la lune qui s’élevait dans le ciel et resplendissait dans un silence de mort. Elle était étendue, immobile. Seuls ses longs cheveux noirs ondoyaient sur la terre déserte. Durant sept jours et sept nuits, Lalita resta là. Durant sept jours et sept nuits, Lalita pleura. Lalita pleura tant qu’un ruisseau naquit de ses larmes. Du ruisseau jaillit une cascade. Et les larmes de Lalita parcoururent la terre sèche formant de nouvelles rivières. Au matin du huitième jour, un phénomène inattendu se produisit. Un bourgeon apparut le long de la rivière de larmes. Le bourgeon s’épanouit en un perce-neige aussi blanc et doux que la laine d’un agneau. Peu après, il y eut un deuxième perce-neige, puis un autre, et la terre meurtrie finit par être entièrement couverte de pétales blancs comme la neige. Mais Lalita ne s’aperçut de rien. Elle pleurait toujours. Ses larmes alimentaient la rivière qui se divisait sans cesse. Ses larmes l’empêchaient de voir les jeunes pousses de chêne ou les petites épines de sapins naissants. Elle ne voyait pas tous ces arbres qui poussaient à ses pieds ou ces fleurs qui apparaissaient entre ses doigts. Puis, un jour, au lever du soleil, un chant aussi pur et bouleversant que la musique d’une flûte se fit entendre. ― Un oiseau ! chuchota Lalita. Elle s’arrêta enfin de pleurer et ouvrit les yeux. Sur les branches d’un érable, un rouge-gorge chantait. Elle rit, sauta de joie et tendit le bras. L’oiseau, aussi heureux qu’elle, s’élança dans les airs et vint se poser sur sa main. La forêt revenait à la vie. Ses larmes avaient été sincères, la terre y avait puisé assez d’eau et d’amour pour que la nature jaillisse à nouveau. Cet amour avait permis le retour des animaux, des oiseaux et de sa famille. Depuis ce jour, les Indiens affirment que si un amour est fidèle, tout ce qui a été détruit renaîtra de ses cendres et que l’amour l’emportera toujours sur la haine.
Kenneth Steven Le songe de la forêt Paris, Gründ, 2002
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Tina était une poupée de chiffon qui avait 3 mois et qui savait parler, marcher, écrire. Tina avait été construit par le Père Noël en personne. Elle avait des cheveux bleus, des yeux d'un vert profond et était fort jolie.
Seulement, Tina voulait être offerte précisément à une petite fille aux yeux noir de jais, aux cheveux roux, qui avait six ans et qui s'appelait Mélanie. Seulement, le Père Noël n'était pas content et elle serait offerte à une petite fille soit blonde, brune aux yeux vert ou bleu peu importe ce serait ainsi !
Pauvre Tina, elle était très triste. Elle décida alors qu'elle serait une vulgaire poupée de chiffon sans vie.
Un jour, le Père Noël trouva une lettre si joliment décorée et très bien écrite, qu'il eut l'envie de l'ouvrir tout de suite. C'était une petite fille qui s'appelait Mélanie, elle était rousse, aux yeux noirs de jais et avait six ans. Elle voulait une poupée de chiffon aux cheveux bleus et aux yeux d'un vert profond.
Tina entendît tout car le Père Noël lisait à voix haute. Elle sauta au plafond et attendit avec impatience la nuit de Noël car elle allait être offert à Mélanie.
La veille de Noël arriva enfin et le Père Noël plaça Tina dans une boîte à trou pour qu'elle puisse respirer. Et enfin le jour tant attendu arriva : Mélanie se précipita devant cette boîte mystérieuse où Tina attendait avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Mélanie ouvrit la boîte et ne put retenir un cri de joie. Elle la prit dans ses bras et l'emporta dans sa chambre, c'est là que Tina dit la vérité Mélanie : qu'elle était une poupée de chiffon qui savait parler, écrire et marcher.
Depuis, Mélanie et Tina vivent heureuses toutes les deux et passent de bons moments ensemble.
Source du conte : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Il faisait effroyablement froid ; il neigeait depuis le matin ; il faisait déjà sombre ; le soir approchait, le soir du dernier jour de l’année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue : elle n’avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu’elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu’elle eut à se sauver devant une file de voitures ; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures ; un méchant gamin s’enfuyait emportant en riant l’une des pantoufles ; l’autre avait été entièrement écrasée.
Voilà la malheureuse enfant n’ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes : elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé ; par cet affreux temps, personne ne s’arrêtait pour considérer l’air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n’avait pas encore vendu un seul paquet d’allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières : de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l’oie, qu’on rôtissait pour le festin du soir : c’était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d’allumettes, l’enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l’une dépassait un peu l’autre. Harassée, elle s’y assied et s’y blottit, tirant à elle ses petits pieds : mais elle grelotte et frissonne encore plus qu’avant et cependant elle n’ose rentrer chez elle. Elle n’y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L’enfant avait ses petites menottes toutes transies. « Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts ? » C’est ce qu’elle fit. Quelle flamme merveilleuse c’était ! Il sembla tout à coup à la petite fille qu’elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d’ornements en cuivre.
La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s’éteignit brusquement : le poêle disparut, et l’enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette : la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise : elle était couverte d’une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine.
Au milieu, s’étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes : et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite.
Et puis plus rien : la flamme s’éteint.
L’enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d’un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs : de tous côtés, pendait une foule de merveilles.
La petite étendit la main pour saisir la moins belle : l’allumette s’éteint.
L’arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles : il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une trainée de feu.
« Voilà quelqu’un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l’avait aimée et chérie, et qui était morte il n’y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu’on voit une étoile qui file, d’un autre côté une âme monte vers le paradis.
Elle frotta encore une allumette : une grande clarté se répandit et, devant l’enfant, se tenait la vieille grand-mère.
"Grand-mère, s’écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! tu vas me quitter quand l’allumette sera éteinte : tu t’évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d’oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l’enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n’y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin : c’était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l’encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d’autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d’un paquet d’allumettes.
"Quelle sottise !" dit un sans-coeur. "Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ?"
D’autres versèrent des larmes sur l’enfant ; c’est qu’ils ne savaient pas toutes les belles choses qu’elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c’est qu’ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.
Et pour accompagner le conte, une merveilleuse animation
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