Jean-François et Magali récoltent en Bretagne cinquante tonnes d’algues de culture et autant de sauvages chaque année. Au menu : la dulce, la laitue, les spaghettis de mer… La planète comptera près de dix milliards d’habitants en 2050 : les algues contribueront-elles à bien les nourrir ?
Jean-François est producteur d’algues en Bretagne. Au début des années quatre-vingts, ce natif de Saint-Malo soucieux de son alimentation se met à manger des algues. A cette époque, elle sont encore importées. Alors, il se lance dans la culture. "Je passais plutôt pour un Martien… Les algues, c’était même pas pensable", se souvient-il. Il persévère et se rend en Corée du Sud pour étudier ce superaliment avant d'aller en Irlande où il rencontre Magali, une jeune ingénieure traumatisée par l’élevage industriel du poisson. "J’ai vite compris que les granulés, ce qu’on appelle les intrants, les traitements, ce n’était pas mon truc. Je toussais quand je rentrais à la maison…" Elle se remet alors en question pour que "ça colle" avec l’idée qu’elle se faisait de la vie et du futur.
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A vous de cuisiner, à vous d’inventer..... Remarquez, je préfère cuisiner des algues à des scarabées..
Je n'ai rien contre le fait de manger des algues et comment toi Camélia , je préfère largement ça à manger des insectes .Mais je n'ai pas compris leur motivations à ces gens . en quoi manger des algues c'est plus conforme à l'idée qu'elle se fait la vie ? et ça change quoi à l'élevage des poissons ? elle dit qu'elle toussait en utilisant ces produits , du coup elle décide de cultiver des algues . Je ne comprends pas .
On mange déjà des algues. L'agar agar, les carraghéenanes dans les flans, les alginates dans les trucs émulsionnés.
Quant aux algues à cuisiner, il faut que ce soit bien relever et c'est bon. Mais il faut aussi savoir que ce n'est pas anodin. Les algues sont très riches en iode plus que le poisson et pour certains problèmes de santé notamment concernant la thyroïde, un excès d'iode est déconseillé.