Trois millions de patients sont traités par lévothyrox... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L’association française des malades de la thyroïde (AFMT) a écrit à la ministre de la Santé Marisol Touraine pour dénoncer la pénurie de lévothyrox, un médicament indispensable dans le traitement de diverses pathologies thyroïdiennes, a-t-on appris mercredi auprès de l'AFMT. «Jamais nous n'aurions cru cette situation possible en France», écrit l'association dans sa lettre, alors que les pharmacies éprouvent depuis le mois de juin des difficultés à s'approvisionner auprès du fabricant, le laboratoire Merck Serono.
«Le seul traitement disponible en France»
Dans un point fait la semaine dernière, l'agence du médicament reconnait que des difficultés d'approvisionnement de plusieurs dosages de lévothyrox (lévothyroxine) existent depuis juin et que celles-ci pourraient se poursuivre dans les prochains mois, malgré l'engagement pris par le laboratoire d'accroître ses capacités de production. Près de 3 millions de patients atteints d'hypothyroïdie, mais également opérés pour des cancers de la thyroïde, sont actuellement traités par lévothyrox en France. La plupart de ces traitements sont poursuivis à vie.
«C'est pratiquement le seul traitement disponible en France et notre survie en dépend», souligne Chantal Garnier, l'une des responsables de l'AFMT, qui rappelle que les génériques proposés dans le passé aux patients étaient «largement sous-dosés», ce qui avait posé des problèmes. Pour éviter des ruptures de stocks, l'agence du médicament a écrit aux pharmaciens pour leur demander de ne commander que les quantités strictement nécessaires à leurs patients et de délivrer de préférence des boîtes de 30 comprimés.
Le générique n’est pas recommandé par les autorités sanitaires
Le laboratoire a pour sa part mis en place un dépannage d'urgence pour assurer la continuité des traitements, tandis que l'ANSM a décidé d'autoriser «à titre dérogatoire et temporaire» la substitution par un médicament équivalent même lorsque la mention «non substituable» figure sur l'ordonnance. Dans ce cas toutefois, le pharmacien doit orienter le patient vers son médecin traitant dans les 3 à 6 semaines suivant la délivrance «afin de s'assurer du maintien de l'équilibre thérapeutique», ajoute l'agence.
Le lévothyrox est l'un des très rares médicaments «à marge thérapeutique étroite», dont la substitution par un générique n'était jusqu'à présent pas recommandée par les autorités sanitaires, toute variation de sa concentration dans l'organisme, même légère, pouvant entraîner des effets indésirables.
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c'est vraiment du nimporte quoi,il veulent que les gens meurent,c'est inadmissible pourquoi des medicaments aussi indispensable ne peuvent pas etre fait par plusieurs labo ,tout ça a cause de l'argent et des brevets