Heureusement qu'en ces temps de disette sociale, le katz est demandeur de tripotages et s’installe volontiers sur la couette. De préférence pour s'arracher des touffes de poils, comme un humain se rongerait les ongles.
(On s'est mis d'accord là-dessus avec le véto, après avoir cherché partout des puces ou quelque chose qui expliquerait pourquoi : que dalle… et le seul truc que je vois, c'est que ça a commencé quand des voisins ont emménagé avec leur chat, un concurrent territorial sérieux pour Zorro, qui n'avait jamais connu une telle situation. Le bruit déchirant de leurs prises de becs nous consternait, autant que de voir les boules de poils qui restaient sur le carreau ensuite…)
Bref, donc Zorro est friand de compagnie et comme il connaît mes circuits le matin, il me suit à la salle de bains pour que je lui ouvre le robinet, passer la tête dessous puis s'abreuver. Ensuite s'installe par anticipation sur mon coussin de pieds à la cuisine, pourtant très étroit et inconfortable pour lui.
Intéressé aussi par de la bouffe en extra : ma noodlesoup instantanée améliorée aux cubes de saumon fumé l’inspire, il s’attaque aux restes ensuite. Vu la consistance des pâtes, bataille avec un vermicelle bien élastique qu’il essaie d’extraire de la masse… qui lui échappe et retourne s’entortiller avec le reste ; puis un autre qui finit par céder, schloïngue, pour lui atterrir sur la tête en roubidouillon ridicule ; donc machinet finit par s’en enfourner une pleine poignée dans la gueule, et s’enfuit avec les nouillettes pendouillant de part et d’autre, on dirait un morse