La délibération a été adoptée avec une courte majorité de 29 voix pour, 27 contre et deux abstentions, au terme de 2 heures 30 de débats parfois tendus.
Gérald DARMANIN a écrit:
M. Piolle, soutien de M. Melenchon, joue l’inacceptable provocation communautaire, contraire à nos valeurs. J’ai donné instruction au préfet de déférer en « déféré laïcité » la délibération permettant le port du « Burkini » et, le cas échéant, d’en demander le retrait.
Burkini à Grenoble : "vote de la honte", "rupture avec la laïcité"... La classe politique tire à boulets rouges sur Eric Piolle.....
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Darmanin va draguer l’extrême droite jusqu’à la fin... et ce n'est pas que le port du Burkini puisque le maire autorise aussi le topless... on appelle ça la liberté de la femme !!
Autant pour moi. La législation a effectivement évolué pour le port des signes distinctifs religieux; J'ai réagi jusqu'ici dans ce topic seulement par rapport à ce que j'ai vécu.
Néanmoins je suis tout à fait d'accord avec ce que je viens de lire :
le burkini n’est pas un vêtement ordinaire mais le vecteur d’« un discours qui remet en cause l’émancipation des femmes », [b]voire « un outil d’oppression patriarcale ».
et cette oppression patriarcale des intégristes uniquement est inadmissible.
Pour moi ce n'est pas vraiment un vecteur de l'oppression patriarcale, c'est juste un objet, qui est considéré -par nous- comme un symbole.
Le vecteur c'est la religion, et l'interprétation qui en est faite par les intégristes.
C'est évident qu'il faut lutter contre cette oppression. Par contre, pour ma part, je ne crois pas que la législation soit un moyen efficace de lutter contre cette oppression.
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Burkini à Grenoble : le tribunal administratif suspend la délibération du conseil municipal
Sur son site le tribunal administratif de Grenoble explique : « le tribunal a estimé qu’en permettant aux usagers du service public communal des piscines de Grenoble de porter des tenues « non près du corps », sous la seule condition qu’elles soient moins longues que la mi-cuisse - comme c’est le cas notamment du burkini-, c’est à dire en dérogeant à la règle générale d’obligation de porter des tenues ajustées près du corps pour permettre à certains usagers de s’affranchir de cette règle dans un but religieux, les auteurs de la délibération approuvant- le nouveau règlement des piscines ont gravement porté atteinte au principe de neutralité du service public. »