FLASH | "Si jamais il galope, elle jouit", a lancé Gérard Depardieu à une enfant d'une dizaine d'années lors de son voyage en Corée du Nord que ComplementDenquete a pu récupérer.
L'émission sera diffusée ce soir à 23h sur France 2.
En voyage avec l'écrivain et réalisateur Yann Moix pour les 70 ans du régime nord-coréen, l'acteur a multiplié les commentaires obscènes. "Complément d'enquête" diffuse des images inédites tournées pendant ce séjour.
Article rédigé par franceinfo - avec Complément d'enquête
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Franchement, ça me dégoûte ! 🤮 Ces extraits sont quand même très choquants… On peut connaître le personnage, mais là, ça va vraiment trop loin. Comment peut-il dire tout ça sans être gêné ? Certains propos tenus de sa part sont exprimés comme s'il disait simplement bonjour. Je suis abasourdie !
Chopin, Ysabelle et Johanne ont donné un avis positif
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Chopin
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Pourquoi a t'il autant de soutiens?...plus de cinquante personnes le soutiennent , je le redit tant que rien n'est prouver y'a pas eu viol , c'est Moix qui lui a demander de surjouer et c'est ce qu'il a fait
Personne n'est au-dessus des lois et la justice fera son travail sur les plaintes déposées. Ce n'est pas une raison pour bafouer la présomption d'innocence qui est accordée à tout un chacun en attendant l'étude de son dossier. Tout le monde est devenu procureur de justice aujourd'hui voir des Ayatollah de la pensée ......
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je n'emploierais pas le même ton que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] mais je suis d'accord avec elle ! les commentaires salaces de Gérard Depardieu sur une gamine d'à peine 10 ans sont inacceptables.... ils sont révélateurs d'un comportement graveleux et d'une possible prédisposition à l'agression sexuelle !! mais n'oublions pas que les femmes victimes d'agressions sexuelles sont des victimes, et qu'elles méritent notre soutien !! et donc en soutenant Gérard Depardieu, nous ne faisons que minimiser l'ampleur du problème et rendre plus difficile la lutte contre les violences sexuelles..... oui c'est vrai [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la France a un long chemin à parcourir pour lutter contre les violences sexuelles......
Et cette scène d'équitation est un montage.; Il y avait plusieurs jeunes-femmes et la caméra a laissé son objectif sur une petite-fille juste quand G. Depardieu parlait..
Quant aux viols prétendus, Nathalie Baye qui le connaît très bien sait que jamais il n'aurait violé..
Pour moi s'en est fini de blablater sur cet immonde fait divers, attendons la justice faire son travaille, et pour finir, je vais reprendre les mots de L'actrice et écrivaine Isabelle Carré je cite :
Citation :
"Une campagne nationale lancée en 2023 disait: 'Le sexisme, on ne sait pas toujours comment ça commence, mais on sait comment ça se termine...' (...) Pour 2024 et les années à venir, je suggère une formule plus volontaire, débarrassée de tout suspense: 'Le sexisme, on sait très bien comment ça commence, et il est grand temps que ça se termine!'"
Il doit avoir un par de responsabilité Moix dans sa demande de surjouer et voilà Depardieu lancer des grossiertés. Pour les viols, la justice va faire son travail.
J'ai suivi de loin ce mauvais feuilleton pendant mes vacances : le glauque se rajoute au glauque, c'est un millefeuille sans fin !
Tout est déplorable : en premier lieu, le comportement de Depardieu. Il n'est pas question de présomption d'innocence, car il n'y a pas besoin de passer par la justice pour trouver qu'une personne a un comportement déplorable. C'est pas interdit, mais personne n'est (ou ne devrait) être obligé de le supporter.
C'est ce qu'a fait Sophie Marceau dont la notoriété vaut celle de Depardieu :
Citation :
Ce jeudi 28 décembre, c'est Sophie Marceau qui monte au créneau. Celle qui avait joué aux côtés de Gérard Depardieu dans le film "Police" en 1985 explique dans les colonnes de Paris Match pourquoi elle n'a jamais souhaité partager à nouveau l'affiche d'un film avec l'acteur. "J'ai dit publiquement à l'époque que je ne supportais pas son attitude grossière et très déplacée, évoque celle qui a aujourd'hui 55 ans. Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi, en me faisant passer pour la petite peste. Et j'ai toujours refusé ensuite les films avec lui".
La Dépèche
Avec autant de témoignages, de personnes connues ou pas, il faut vraiment avoir des œillères pour ne pas considérer que Depardieu et un sale type malsain, et pas seulement un gentil gaulois un peu grivois.
Après il y a la quinzaine de plaintes pour viol. Là effectivement, la justice tranchera (peut-être, un jour, ou pas...) mais si certaines personnes évoquent la présomption d'innocence, il faut que ce soit aussi pour les plaignantes. Car les considérer d'entrée de jeu comme des menteuses les prive de leur présomption d'innocence, de la même façon.
Donc ça voudrait dire que la présomption d'innocence, c'est juste pour les types connus et puissants, et les autres on s'en fiche ? Dans une conception équitable de la justice, si on s'en remets à son futur verdict, c'est aussi bien pour Depardieu que pour les plaignantes.
Donc, si on veut appliquer la présomption d'innocence, il faut alors se garder d'avoir tout avis, pour l'un comme pour les autres...
Pour ma part, je trouve que ce concept de présomption d'innocence est tellement utilisé pour orienter la justice que je n'ai aucun scrupule à passer outre, dans les cas comme celui-ci où l'évidence crève les yeux si on n'est pas de parti pris. Mais ce n'est que mon opinion, et vu l'accumulation des éléments dans cette histoire, les faits parlent d'eux même... Il n'y a que la mauvaise foi, l'aveuglement, ou un avocat grassement payé qui puisse défendre Depardieu...
Parce qu'il y a quand même un fait à prendre en compte, c'est aussi le fait que Depardieu a lui-même avoué ses viols dans la presse ! Il n'y a même pas besoin d'en rajouter ! A 2 reprises, en 1978 et en 1991, et ça envoie du lourd :
Citation :
Dans un portrait, le magazine américain Film Comment rapporte ces propos en anglais de Depardieu. «C'est mon pote Jackie - il avait 16 ou 17 ans - qui m'a embarqué sur mon premier viol (rape). Une chose en menant à une autre, et hop! C'était fait (...) C'était normal», aurait-il alors déclaré.
Le futur acteur n'a alors que 9 ans. «Après ça, j'ai eu plein de viols, trop pour les compter». «Mais il n'y avait rien de mal à cela», ajoutait encore le comédien cité dans cet article paru en 1978. «Les filles voulaient être violées. Enfin, il ne s'agit pas vraiment de viol. C'est juste l'histoire d'une fille qui se met dans une situation qui lui plaît».
Le Figaro
Donc concrètement, il s'agit bien d'un type qui en 1991 (c'est à dire il n'y a pas si longtemps) considérait et affirmait dans sa toute puissance d'acteur au sommet de sa gloire que les femmes qu'il avait violé aimaient ça ! Ca parait irréel...
Et donc Macron défend un type qui dit ça ? c'est pas complètement délirant de la part d'un président, qui ferait mieux de s'occuper de la vie des français ?
Et puis cette pétition ! Quelle blague !!! Moyenne d'âge de 71 ans, des personnes (tous ses potes) qui soutiennent l'ancien monde où on avait le droit de cuissage... Ce monde n'existe plus, et c'est tant mieux. Et les jeunes acteurs l'ont bien compris...
Par contre, certains se sont réveillés un peu tard en apprenant qui avait initialisé cette pétition (faut jamais signer n'importe quoi... ) : un ami de Julie Depardieu, proche de l'extrême-droite, et fervent défenseur de Matzneff, le pédophile notoire, de par ses propres propos, qui, grâce à notre justice si fiable, ne sera sans aucun doute jamais inquiété : Le Parisien
Du coup... Oups, on fait arrière toute !!!
Citation :
Plusieurs des 56 signataires de la tribune de soutien à Gérard Depardieu ont fait savoir, ces dernières heures, qu'ils étaient "mal à l'aise" vis-à-vis de son co-auteur ou de certaines parties du texte.
BFM
Pour ma part, j'attends les prochains rebondissements avec impatience... Il n'y a pas besoin d'argumenter ou de discuter, la montagne d'infamie que constitue les autorisations que ce sont accordées ces personnages puissants pendant des années s'effondrera d'elle même ! Et si ce n'est pas ce coup-ci, ça sera la prochaine fois...
Il n'y a plus qu'à assoir avec des pop corn et à attendre la suite...
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"Lorsqu’on s’en prend à Depardieu, ce serait à l’art que l’on s’en prendrait ! Comme si Depardieu représentait l’art en France. Comme si le statut d’artiste ou le talent justifiait un traitement singulier", s'insurgent les auteurs, parmi lesquels les actrices Clotilde Hesme et Judith Chemla, les chanteuses Angèle, Louane, Imany et Pomme, l'humoriste Waly Dia ou encore le rappeur Médine. "Comme toujours dans les affaires de violences sexistes et sexuelles à l’égard des femmes, la présomption d’innocence pour l’agresseur sonne comme une 'présomption de mensonge' pour les femmes qui témoignent contre lui", regrettent ces signataires, appelant à briser "la loi du silence" et "l'écho de l'impunité" et à mettre "la lumière sur la vérité".
"Ne vous trompez pas, nous aussi, nous souhaitons que la justice fasse son travail" ... source
Citation :
"C’est mon pote Jackie - il avait 16 ou 17 ans - qui m'a amené à mon premier viol", avant de compléter son souvenir : "La fille, une brune d’une vingtaine d’années, attendait son bus. Une chose en amène une autre, et hop ! C’était comme ça. C’était normal."
Et d'ajouter sans aucune limite : "Y avait rien de mal à ça. Les filles voulaient être violées". Et de préciser : "Je veux dire, ça n’existe pas le viol. C'est seulement une fille qui se met dans la situation qu’elle désire. La violence n’est pas commise par ceux qui perpétuent l’acte mais par les victimes elles-mêmes, celles qui permettent que cela arrive". source
et certains sont là à le soutenir ? Voilà les propos d'une idole dégénérée !
Il est logique qu'il ai un comité de soutien, notamment d'actrices très connues, il se comportait parfaitement avec elles, nettement moins bien avec les petites jeunes qui débutaient, sans expérience, incapables de se défendre !
A lire : . LES LYNCHAGES ÉTHIQUES, ÇA N’EXISTE PAS [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Citation :
Il est par ailleurs à remarquer que l' on fait moins de bruit au sujet des mutilations génitales féminines.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Évitez le hors-sujet. Respectez si possible le sujet de la discussion et celle ou celui qui l'a lancée, ne déviez pas le cours des discussions de leur objet principal. Si vous voulez parler d'autre chose...Ouvrez un nouveau topic ou allez dans le topic approprié.Tous les commentaires contraires à cette charte seront retirés et leurs auteurs auront un avertissement,[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Merci d'avance pour votre compréhension
Étant donné que la discussion continue en lien avec le sujet, Je dirai : tant qu'il n'y a pas eu jugement, l'affaire reste délicate, comme toutes affaires du genre, et présomption d'innocence.
J'en viens suite à relecture au paroles du Président Macron, J'ai apprécié les paroles d'une grande personnalité Politique, qui prend la défense du Président. (Sur le lien source, à écouter à partir de 37 mn 11).
sources
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Évitez le hors-sujet. Respectez si possible le sujet de la discussion et celle ou celui qui l'a lancée, ne déviez pas le cours des discussions de leur objet principal. Si vous voulez parler d'autre chose...Ouvrez un nouveau topic ou allez dans le topic approprié.Tous les commentaires contraires à cette charte seront retirés et leurs auteurs auront un avertissement,[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Merci d'avance pour votre compréhension
"Lorsqu’on s’en prend à Depardieu, ce serait à l’art que l’on s’en prendrait ! Comme si Depardieu représentait l’art en France. Comme si le statut d’artiste ou le talent justifiait un traitement singulier", s'insurgent les auteurs, parmi lesquels les actrices Clotilde Hesme et Judith Chemla, les chanteuses Angèle, Louane, Imany et Pomme, l'humoriste Waly Dia ou encore le rappeur Médine. "Comme toujours dans les affaires de violences sexistes et sexuelles à l’égard des femmes, la présomption d’innocence pour l’agresseur sonne comme une 'présomption de mensonge' pour les femmes qui témoignent contre lui", regrettent ces signataires, appelant à briser "la loi du silence" et "l'écho de l'impunité" et à mettre "la lumière sur la vérité".
"Ne vous trompez pas, nous aussi, nous souhaitons que la justice fasse son travail" ... source
Citation :
"C’est mon pote Jackie - il avait 16 ou 17 ans - qui m'a amené à mon premier viol", avant de compléter son souvenir : "La fille, une brune d’une vingtaine d’années, attendait son bus. Une chose en amène une autre, et hop ! C’était comme ça. C’était normal."
Et d'ajouter sans aucune limite : "Y avait rien de mal à ça. Les filles voulaient être violées". Et de préciser : "Je veux dire, ça n’existe pas le viol. C'est seulement une fille qui se met dans la situation qu’elle désire. La violence n’est pas commise par ceux qui perpétuent l’acte mais par les victimes elles-mêmes, celles qui permettent que cela arrive". source
et certains sont là à le soutenir ? Voilà les propos d'une idole dégénérée !
Les chanteuses Angèle, Louane, Pomme et Imany, le rappeur Médine, l'humoriste Waly Dia ou encore la comédienne Corinne Masiero font partie des signataires de cette "contre-tribune" également publiée sur un blog hébergé par le site de Mediapart.
C’est l’inversion des rôles où le bourreau (le « monstre », l’homme, pas du tout sacré, mais juste obscène) se place en victime, avec l’aide de ses ami.e.s. Comme toujours dans les affaires de violences sexistes et sexuelles à l’égard des femmes, la « présomption d’innocence » pour l’agresseur sonne comme une « présomption de mensonge » pour les femmes qui témoignent contre lui.......
En relisant certains de vos commentaires, je m'aperçois que les actrices de sa génération le défendent en effet et que les nouvelles actrices l'accablent.. Ce qui veut bien dire qu'à l'époque de G.Depardieu l'on se choquait moins que maintenant , des paroles osées, une main baladeuse, on en riait ou on remettait l'homme à sa place sans en faire tout un foin.. çà passait.. On était moins farouches que maintenant!
L'avis d'un très grand acteur, se rapprochant il est possible d'une vérité.
sources
Ces liens, sur ce forum, qui j'espère seront utiles, car d'une grande justesse.
Sur ton lien :
Citation :
"On connait tous des personnes âgées qui tournent en boucle autour de mots-clés, des choses liées à la sexualité...", commence par noter Lambert Wilson. "Là [dans le reportage], il m'est apparu comme quelqu'un d'affaibli, mais presque mentalement ! Il ne parle que de ça, c'est touche-pipi tout le temps."
"C'est pathétique mais il ne me parait pas très menaçant", estime-t-il. Le comédien évoque également la chute de l'image publique de Gérard Depardieu, séparant le "Depardieu vieillissant" et "le règne du sexe masculin" : "Si on se met à sa place dans l'Histoire, ça a été un sexe masculin glorifié, [...] il a été comme un prince dont on a célébré la virilité."
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça, car Depardieu agit de façon déplacée depuis sont plus jeune âge (très jeune même). Lambert Wilson essaye de le faire passer pour un peu sénile pour minimiser son comportement, mais ça ne colle pas du tout avec la réalité.
Le fait qu'il ne soit pas menaçant n'est pas vrai non plus. Il a été sans nul doute une menace pour des centaines de stagiaires ou actrices peu connues sur lesquelles il s'est lâchée, au moins en leur manquant de respect, ou peut-être plus. Ce n'est pas inoffensif. Son attitude est celle d'un prédateur. Et en étant connu, il véhicule l'idée que cela est possible et normal. Et ça c'est aussi dangereux, car c'est la porte ouverte à toute déviance, et entre autre celle d'hommes pas très équilibrés, qui prendraient exemple sur lui, et qui se permettraient tout sur toutes les femmes, comme lui...
La présomption d'innocence pour un accusé est une règle et cela ne détermine en rien une "présomption de mensonge" pour la plaignante. C'est une interprétation personnelle. La justice seule pourra déterminer la culpabilité de l'accusé et/ou le bien fondé des plaintes.
En relisant certains de vos commentaires, je m'aperçois que les actrices de sa génération le défendent en effet et que les nouvelles actrices l'accablent.. Ce qui veut bien dire qu'à l'époque de G.Depardieu l'on se choquait moins que maintenant , des paroles osées, une main baladeuse, on en riait ou on remettait l'homme à sa place sans en faire tout un foin.. çà passait.. On était moins farouches que maintenant!
Tu as raison, il y a une question de génération. "Avant", ploter les femmes sans leur demander leur avis était communément admis, maintenant, ça ne l'est plus. Mais est-ce que c'est un mal ?
Mais je trouve que la façon dont tu dis que "on était moins farouches" est très minimisante, et critique à l'égard des jeunes femmes, tu les fais un peu passer pour des mijaurées. Mais non, ce n'est pas être mijaurée que de ne pas accepter que n'importe qui te touche les seins ou les fesses en public ou dans la rue.
Pour ma part, je ne suis pas de la génération de Depardieu, mais pour autant pas non plus de celle des jeunes femmes, j'ai eu 20 ans en 1985 (je fais partie des "nold"), et pour autant, je n'ai aucun souvenir que le fait de se faire passer une main était normal.
En théorie, ça ne l'était pas mais par contre, effectivement, il fallait s'en défendre parce que c'était pratiqué, et beaucoup d'hommes se le permettait. mais jamais dans ma génération, on a considéré que c'était "gentillet", jamais !
Donc s'il y a eu une époque où la main baladeuse d'un inconnu dans la rue était admise, ça fait bien longtemps que ce n'est plus le cas. Au moins 40 ans ! Je serais curieuse de savoir comment ça se passait à l'époque où une main baladeuse, c'était pas grave: ça se passait où ? par qui? à quelle fréquence ? dans quelles conditions ?
Parce que moi j'ai quelques exemples, et c'était vraiment dégueulasse, en tout cas c'est comme ça dont je le ressentais, et c'était le cas de toutes mes amies également :
En primaire, je me souviens qu'une bande de "grands" garçons s'amusaient dans la cour de récré à passer une main à l'entrejambe des filles par surprise, pour s'éclater de rire après et se moquer.
Dans le bus, quand il y avait du monde, certains hommes laissaient pendre leur main pour caresser discrètement les fesses des filles à coté. Au début, comme on était agglutinés les uns sur les autres, on pensait que c'était le sac de la personne à coté qui nous touchait, avant de se rendre compte que non, et donc bousculer tout le monde pour changer de place (ou alors faire un scandale, ça dépendait)
Les plus exposées étaient celles qui travaillent comme serveuses pour payer leurs études, celles-ci s'en prenaient tout le temps par des types avinés comme si elles étaient là pour ça, et le patron leur disait de ne pas faire d'histoires quand elles s'en plaignaient
Ce ne sont que quelques exemples, mais qui viennent de mon vécu : A aucun moment, dans ces situations, on en pouvaient en rire ou remettre la personne à sa place gentiment. Au contraire même, si on rouspétait gentiment, cela équivalait presque à une autorisation de continuer de plus belle. Il fallait vraiment gueuler pour que ça s'arrête.
Donc peut-être que plutôt que considérer que avant "on était moins farouches" peut-être que l'idée c'est que on était plutôt face à des atteintes bien moins graves, plus mesurées et bien plus polies. Donc beaucoup plus maitrisables.
Mais on ne peut pas considérer que le monde d'avant est le même que celui de maintenant. Visiblement, déjà en 1985, il était bien différent de ce que tu as connu ! Et ça ne s'est surement pas arrangé...
C'est peut-être tout simplement pour ça que les générations abordent les choses différemment : tout simplement parce que ce qui s'est passé à chaque époque est différent !
La présomption d'innocence pour un accusé est une règle et cela ne détermine en rien une "présomption de mensonge" pour la plaignante. C'est une interprétation personnelle. La justice seule pourra déterminer la culpabilité de l'accusé et/ou le bien fondé des plaintes.
Ben si, forcément... Si une femme accuse de viol, et qu'il est établi qu'il n'y a pas eu viol, c'est qu'elle a menti.
Au moment d'un dépôt de plainte, défendre l'agresseur présumer, c'est considérer que l'accusatrice a menti. D'ailleurs, c'est souvent le cas, et les femmes qui portent plainte sont souvent accusées de le faire "pour l'argent" ou pour "se faire connaitre". Alors que ce qu'elle récoltent en général, ce n'est que de la honte, ce qui est la raison pour laquelle beaucoup hésitent et mettent longtemps avant de porter plainte...
Le seul moyen de respecter la présomption de chaque coté, c'est de n'avoir aucun avis et d'être totalement neutre.
seule la justice déterminera si éventuellement la plaignante a menti ou non et si l'accusé est bien responsable ou non. Les deux camps ont le droit d'être entendu et défendu. Un dépot de plainte n'a jamais été un signe absolu de culpabilité. Je reste là bien sur, sur le droit pur.
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seule la justice déterminera si éventuellement la plaignante a menti ou non et si l'accusé est bien responsable ou non. Les deux camps ont le droit d'être entendu et défendu. Un dépot de plainte n'a jamais été un signe absolu de culpabilité. Je reste là bien sur, sur le droit pur.
Sur ce point, je suis parfaitement d'accord avec toi.
Malheureusement, il y a quand même beaucoup de défenseurs des agresseurs présumés qui utilisent la notion de présomption d'innocence pour tenir un discours qui innocente l'agresseur présumé (même si ce n'est pas une décision de justice, ça a quand même de l'effet sur l'opinion publique) et qui jette l'opprobre sur les plaignantes.
C'est pour ça que je disais que si on veut s'en tenir à la justice (ce qui est un choix parfaitement respectable), on se doit de le faire à tous les niveaux, et donc être complètement neutre. A partir du moment où on exprime une opinion sur le sujet, et qu'on a une idée d'où est la culpabilité (on a aussi le droit), cela signifie qu'on n'est plus en train d'attendre la décision de justice, et donc qu'il ne faut pas faire appel à des questions judiciaires dans son argumentation, comme la présomption d'innocence, surtout si elle ne vaut que pour une partie.
On a le droit d'être objectif (attendre la décision de justice), on a le droit d'être subjectif (avoir son idée) mais je trouve que ce n'est pas correct d'être subjectif en faisant croire qu'on est objectif.
Pour ma part j'ai fait mon choix et je l'assume complètement : je suis subjective.
En clair, le nombre de viols qui ont été passés sous silence En beige plus foncé, ceux pour qui il y a eu un dépôt de plainte En brun, ceux qui ont été jugés En rouge ceux où il y a eu une condamnation En noir, ceux pour qui il s'agissait d'une fausse accusation
Comment croire à la justice dans ces conditions ? Attendre le verdict, c'est attendre le vide. Et pendant ce temps, les victimes sont au mieux invisibilisées, au pire, et bien souvent, montrées du doigt.
Culturellement et traditionnellement, la honte est du coté de celles qui ont subit, c'est elles qui sont salies, c'est elles qu'on accuse de l'avoir bien cherché, et la justice ne rétabli la vérité que dans un nombre minime de cas.
La société entraine un déséquilibre criant, mon opinion est qu'il faut agir pour rétablir cet équilibre, et que le fait d'accorder du crédit aux paroles des plaignantes est une façon de rétablir cet équilibre.
Certains appellent ça un "tribunal médiatique" mais il ne fait que venir à la suite du "tribunal populaire" qui existe depuis des centaines d'années et qui condamnait spontanément les femmes, sans que cela dérange personne.
Alors quand on vient pleurer que l'inverse se passe, pour une fois, je trouve que ce n'est pas bien grave...
Gérard Depardieu regrettera toute ça vie d'avoir fait ce film pour Moix
Bah c'est pas comme s'il n'avait pas été prévenu ! En 1991, quand il a fait son second interview où il disait qu'il avait violé un nombre incalculable de femmes et qu'il trouvait ça normal, cela lui avait couté son oscar pour Cyrano.
Là il aurait dû comprendre, quand même, que c'était problématique... visiblement pas du tout !
A mon avis, il ne regrettera rien parce qu'il ne comprendra jamais rien tant il est perdu dans son sentiment de toute puissance et d'impunité, impunité qu'il est en train de perdre, mais pas sans raisons !
L'ancienne génération le défend . Est-ce à dire qu'il ne s'en est pris aux "jeunettes" que sur le tard ? Fort de sa notoriété ? Le scénario n'est pas impossible , voire probable . Enfin certaines osent briser le silence , ce n'était pas le cas il y a encore moins de 20 ans , où il fallait tolérer une tape sur les fesses , une main incongrue remontant la cuisse ou des plaisanteries graveleuses indésirables et gênantes .
Ne vous trompez pas, nous aussi, nous souhaitons que la justice fasse son travail. C’est même ce que les féministes réclament à corps et à cri depuis toujours. Mais face à l’absence d’écoute et de prise au sérieux des victimes au sein des institutions policières et judiciaires, il est du devoir de chacun.e de refuser la banalisation de propos et d’ actes tels que ceux de Gérard Depardieu. Impossible de faire comme si de rien n’était, en attendant « que la justice fasse son travail ». Nous ne pouvons pas rester muet.te.s ! Brisons la loi du silence, contre le silence complice, brisons l’écho de l’impunité. Mettons la lumière sur la vérité et choisissons la fin des zones d’ombre.
L’histoire nous montre à quel point il est difficile pour une victime d’agression sexuelle de parler, d’obtenir gain de cause, de voir les violences qui lui ont été infligées être reconnues officiellement. Et cela est d’autant plus le cas lorsque celui-ci est puissant. Pour un Harvey Weinstein, combien d’agresseurs impunis malgré les accusations des victimes ?
Comme l’écrit Elvire Duvelle-Charles dans l’ouvrage « Moi aussi », l’idée que certaines femmes puissent porter préjudice à l’image d’un honnête homme suscite plus de réactions et d’effroi que l’idée que les femmes violées n’obtiennent pas justice, exception faite du 0,6% des viols qui sont condamnés.
Surtout, se réfugier derrière le « laissons faire la justice », ou le pathétique « il faut séparer l’homme de l’œuvre », c’est accepter de mettre son propre jugement de côté. C’est estimer que nous n’avons aucun rôle à jouer dans l’évolution de notre société. Que nous ne pouvons pas aider et soutenir les victimes.
Or c’est faux.
Que la justice fasse son travail. Mais nous devons également faire le nôtre. Celui de soutenir les victimes et de ne pas laisser tranquilles des agresseurs, des violeurs, des oppresseurs. Qu’ils ne puissent plus penser qu’ils peuvent agir en toute impunité, et parfois même en étant récompensés et glorifiés.
Si la remise en cause de l’impunité de Depardieu était une « chasse à l’homme », alors comment qualifier les agressions bien réelles que subissent les femmes victimes de violences masculines chaque jour ?
Nous sommes là pour rappeler que l’art n’a pas à être fait par des idoles hors de la réalité, l’art n’est pas du côté des caprices de star. L’art refuse de se soumettre à leur système. La production de l’art n’est pas une abstraction située en dehors des dynamiques sociales.
Alors oui, nous allons nous retrouver, nous regrouper, et nous soutenir.
Et si cela dérange Depardieu, Macron et 56 « célébrités » de la culture, tant mieux.
La « contre-tribune » qui critique les soutiens de Depardieu dépasse les 2.500 signatures
Les choses se cristallisent beaucoup autour de Depardieu en tant que personne car c'est lui qui s'est conduit comme ça. Mais plus que l'homme, je pense que c'est le comportement qui est visé, et que ce qui est appelé à disparaitre, c'est le comportement en question.
Que Depardieu en tant qu'acteur en fasse les frais, c'est dommage pour lui mais il l'a vraiment cherché...
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Lydie
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"Lorsqu’on s’en prend à Depardieu, ce serait à l’art que l’on s’en prendrait ! Comme si Depardieu représentait l’art en France. Comme si le statut d’artiste ou le talent justifiait un traitement singulier", s'insurgent les auteurs, parmi lesquels les actrices Clotilde Hesme et Judith Chemla, les chanteuses Angèle, Louane, Imany et Pomme, l'humoriste Waly Dia ou encore le rappeur Médine. "Comme toujours dans les affaires de violences sexistes et sexuelles à l’égard des femmes, la présomption d’innocence pour l’agresseur sonne comme une 'présomption de mensonge' pour les femmes qui témoignent contre lui", regrettent ces signataires, appelant à briser "la loi du silence" et "l'écho de l'impunité" et à mettre "la lumière sur la vérité".
"Ne vous trompez pas, nous aussi, nous souhaitons que la justice fasse son travail" ... source
Citation :
"C’est mon pote Jackie - il avait 16 ou 17 ans - qui m'a amené à mon premier viol", avant de compléter son souvenir : "La fille, une brune d’une vingtaine d’années, attendait son bus. Une chose en amène une autre, et hop ! C’était comme ça. C’était normal."
Et d'ajouter sans aucune limite : "Y avait rien de mal à ça. Les filles voulaient être violées". Et de préciser : "Je veux dire, ça n’existe pas le viol. C'est seulement une fille qui se met dans la situation qu’elle désire. La violence n’est pas commise par ceux qui perpétuent l’acte mais par les victimes elles-mêmes, celles qui permettent que cela arrive". source
et certains sont là à le soutenir ? Voilà les propos d'une idole dégénérée !
Les chanteuses Angèle, Louane, Pomme et Imany, le rappeur Médine, l'humoriste Waly Dia ou encore la comédienne Corinne Masiero font partie des signataires de cette "contre-tribune" également publiée sur un blog hébergé par le site de Mediapart.
C’est l’inversion des rôles où le bourreau (le « monstre », l’homme, pas du tout sacré, mais juste obscène) se place en victime, avec l’aide de ses ami.e.s. Comme toujours dans les affaires de violences sexistes et sexuelles à l’égard des femmes, la « présomption d’innocence » pour l’agresseur sonne comme une « présomption de mensonge » pour les femmes qui témoignent contre lui.......
Je crois que tout a été dit sur ce forum, reflet de la société ... 2 camps, ceux et celles qui défendent l'acteur pour son talent, et ceux qui protègent les victimes et condamnent son comportement ... la justice décidera, ou pas !