ÉDUCATION : quand l’extrême droite dicte le programme d’Emmanuel Macron

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Redoublement, classes de niveaux, uniforme… Les mesures du gouvernement amorcent une réaction pédagogique inspirée des pensées de droite et d’extrême droite, pointe Jean-Paul Delahaye, ancien inspecteur général de l’Education nationale.

Article payant, aussi profitez de mon abonnement et voilà ce que j'en tire sans plagier l'article sur le nouveau correspondant en Russie de CNews:

L'article "Education : quand l’extrême droite dicte le programme d’Emmanuel Macron" publié sur Liberation.fr le 26 mars 2024 met en lumière les politiques éducatives controversées mises en place par le gouvernement français. Il souligne que ces mesures, inspirées par des idées de l'extrême droite, remettent en question les principes d'égalité et de justice sociale dans le système éducatif.

L'article critique notamment la réintroduction du redoublement, la ségrégation des élèves dès la 6e en fonction de leur niveau et de leur origine sociale, ainsi que la proposition de conditionner l'accès à la seconde au résultat du brevet des collèges.

En mettant l'accent sur ces politiques, l'article souligne les conséquences potentielles sur les élèves les plus vulnérables et sur la démocratisation de l'éducation. Il pointe du doigt une approche qui stigmatise les élèves en difficulté et qui risque de renforcer les inégalités au sein du système éducatif français. L'auteur met en garde contre une vision élitiste de l'éducation qui pourrait compromettre l'accès à une éducation de qualité pour tous les élèves, en particulier ceux issus des milieux défavorisés.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : non mais je suis totalement en désaccord avec cette approche qui met tout sur le dos des élèves en difficulté!! C'est pas juste de les stigmatiser comme ça On devrait plutôt chercher des solutions pour les aider à surmonter leurs obstacles, pas les reléguer dans un coin en pensant que ça va régler tout le bazar. La séparation selon les niveaux, ça renforce juste les inégalités au lieu de les atténuer. Y'a pas de solution miracle, mais ça commence par comprendre que chacun a ses propres défis à affronter et qu'on doit tous s'entraider pour avancer.

Rien de très nouveau dans tout cela. Quand j'étais écolier (dans les années 60), puis collégien (de 71 à 76), le tablier était de rigueur et dès qu'on n'avait pas le niveau en maths, les conseillères d'orientation nous expédiaient vers la "vie active" via des classes voie de garage (CPA, CPPN). Vie active, ça voulait dire apprentissage, même si on n'avait aucune disposition pour le travail manuel. Combien d'entre nous ont inauguré à l'âge de l'adolescence la toute nouvelle ANPE, créée à cette époque-là?

Il y a déjà une inégalité de fait dans le dispositif de carte scolaire (que Bourdieu dénonçait pour illustrer sa thèse des "destins sociaux", en gros ça voulait dire quartier pourri, école pourrie, collège pourri,etc...) dont on sait que certains arrivent à le contourner via une fraude vénielle (on fait croire que l'élève habite chez la tante, les grands-parents qui habitent un quartier mieux loti) et du fait que statistiquement, ce sont les jeunes appartenant aux classes moyennes et supérieures qui ont accès aux meilleures études.

L'EN est à côté de la plaque depuis pas mal de lustres que se succèdent réformes et réformettes...

De toutes façons, çà ne marche pas à l'heure actuelle, donc il faut bien réformer le système!

En 1983, Isabelle Stal et Françoise Thom, dans un article intitulé « L’école des barbares » faisaient le constat suivant :
« L’école a cessé de remplir sa fonction principale, qui est de structurer l’intelligence et l’expression des élèves. Elle est devenue paradoxalement un système de désinstruction. À l’école primaire on n’apprend plus à lire ni à écrire : les deux tiers des élèves ne le savent plus. Cela s’inscrit dans un relativisme généralisé des valeurs morales, des cultures, des religions et des manières de s’exprimer, aucune manière de vivre n’étant jugée supérieure à une autre. On a cassé tous les repères normatifs. On a supprimé l’histoire chronologique. Une démarche analogue a été effectuée pour saper l’enseignement de la langue et de la littérature. Globalement, on fait des élèves des barbares qui ne parlent et ne comprennent qu’un seul idiome, celui de la télévision. Une formation sacrifiée au nom d’un utilitarisme à courte vue qui empêche d’accéder aux idées générales. Il n’y a pas un élève sur cent qui soit capable de bâtir une phrase complexe. Une attitude qui va jusqu’à bannir toute discipline ; tout ce qui est contrainte est jugé comme un mal. L’exemple le plus illustre de cet état d’esprit est le ministre actuel, Jack Lang, le ministre du tag et du rap. [  NB :  texte de 1983 ] C’est comme ça qu’on ramène les enfants à l’animalité. »

source : https://pocombelles.over-blog.com/2022/10/la-deconstruction-de-l-enseignement.html

Nous ne sommes plus en 1960... depuis la société a évolué notamment au niveau des moyens de communication... est-ce une bonne chose ... pas certain !

Que le système actuel ne fonctionne pas c'est fort possible, mais alors comment et par quels moyens lui permettre de fonctionner.

Revenir en arrière est rarement une solution qui marche ! On ne peut pas dupliquer le fonctionnement d'une époque sur une autre époque, tout a changé entre temps...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: Merci de poster cet article, qui nous montre que le problème est plus ancien qu'il y paraît. L'approche démagogique du ministre de la Culture cité a en effet marqué cette époque, les années 80, où la société française a commencé à se déliter sous les faux alibis libertaires défendus par les post-soixante-huitards, lesquels sont devenus, l'âge venu, d'ardents promoteurs du néolibéralisme.
L'éducation en a fait les frais, devenant du formatage de mentalités.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Visées électoralistes, simplement. Le pouvoir en place veut aller dans ce qu'il pense être le sens du vent. Faute d'être en capacité de proposer des réformes auxquelles s'opposeraient syndicats de profs et de parents d'élèves et qui iraient à l'encontre de la doxa européiste.